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MARRAKECH « La Ville Rouge » – MAROC

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MARRAKECH la ” ville rouge “ ne doit pas son surnom au pur hasard, mais tout simplement à la couleur de ses remparts. Ces derniers sont composés de chaux et de terre dont la teinte rouge est sublimée par la lumière du soleil couchant

MARRAKECH…! Arnakesh vous dirons les marocains ! Bien loin aujourd’hui en vérité de ce qui faisait sa …mauvaise réputation. Le sentiment de sécurité y est aujourd’hui partout présent et l’on s’y sent bien, autant dans les ruelles étroites de la médina et des souks que dans les quartiers modernes de Guéliz.

 

Car MARRAKECH a tout pour séduire : les amateurs d’architecture tout d’abord avec des monuments majestueux qui mettent en valeur le travail délicat des artisans locaux, les amateurs de babioles qui pourront chiner à tout va au travers du labyrinthe de la médina, les amateurs gastronomiques tant la variété et la qualité des plats proposés invitent à passer du temps à table, que les amateurs de trek et autres attractions sportives qui seront séduits par la multitude des offres que propose l’Atlas, jusqu’à la possibilité de skier à l’Oukemaïden en hiver !

 

Côté logement, vous trouverez de tout et pour toutes les bourses mais évidemment nous vous conseillons notre Riad de cœur « La Porte de la Medina » qui vous offre de nombreux avantages :

 

– Le Confort d’un riad doté de 3 chambres climatisées (climatisation réversible ! bien pratique en hiver ) équipées chacune de leur salle de bain privatives, d’une terrasse ensoleillée avec barbecue et tajine traditionnel, avec télévision réceptionnant toutes les chaines françaises, et WIFI . A noter que l’eau chaude est solaire comme partout ici à Marrakech, mais nous avons installé un circuit électrique qui permet de chauffer l’eau lorsque le temps est moins ensoleillé !

 

– Situé dans un complexe entièrement sécurisé 24h/24, avec place de parking, 3 piscines, terrain de football et de tennis, commerces de proximité, salon de coiffure, agent de voyage, distributeur de billets, restaurants, location de voiture,…

 

– A distance à pieds de la médina : vous traversez juste la route des remparts et vous êtes déjà arrivé au marché aux peaux. Une centaine de mètres plus loin vous pénétrez dans la médina au niveau du souk des teinturiers !

– Facilement accessible depuis l’aéroport en évitant les embouteillages du centre ville moderne, et donc permettant ainsi aussi de sortir aisément en voiture de Marrakech pour rejoindre l’Atlas, la route d’Essaouira, de Casa ou encore de Fès en une dizaine de minutes tout au plus…

Alors, une fois logé et installé, quel programme pour la visite de Marrakech et de ses environs ? Nous allons vous détailler ci dessous votre programme possible de visite en quelques chapitres :

– La médina, les souks et la place Jemaa El Fna

– Les incontournables de MARRAKECH, à faire éventuellement en calèche

– La Palmeraie

– Les environs de MARRAKECH: La vallée de l’Ourika, l’Oukemaïden, les cascades d’Ouzoud, les chèvres dans les arganiers, Le Tizi N’test et le Tizi N’Tchika, .

LIENS VERS LES PHOTOS

J 203 MARRAKECH LA VILLE ROUGE – SA MEDINA PARTIE I

LE SOUK AUX PEAUX – MARRAKECH

LA MEDINA ET LE QUARTIER DES TANNEURS – MARRAKECH

j204 – LA FABULEUSE AMBIANCE DE LA PLACE JEMAA EL FNA MEDINA DE MARRAKECH

J206 – LA MEDINA DE MARRAKECH ET LES SOUKS AUTOUR DE JEMAA EL FNA

LES ARTISANS DE MARRAKECH

SOIREE SPECTACLE CHEZ ALI

REVEILLON NOUVEL AN CHEZ ALI

J-207 LE TIZI-N-TEST

LA VALLEE DE L’OURIKA

L’OUKEMAÏDEN

OUKEMAÏDEN

J212 – SEANCE COIFFURE – AL QARIAH – MARRAKECH

J214 – LE QUARTIER DU MELLAH MARRAKECH MAROC

J215 – LES TOMBEAUX SAADIENS – MARRAKECH MAROC

J 215 – LES JARDINS DE LA MENARA – MARRAKECH

J237 – LE DESERT D’AGAFAY près de Marrakech

BUGGY DANS LE DESERT D’AGAFAY

LES GORGES ET CASCADES D’OUZOUD

LE TIZI N’TICHKA

J 287 LE TIZI N’TICHKA – LE COL DES PATURAGES

LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH

LA MEDINA DE MARRAKECH et LES SOUKS

Alimenté a l’origine par les Caravanes Chamelières Transsahariennes, le souk de Marrakech servait de place de marché pour alimenter les commerces et populations au Nord du Maroc, en Europe et plus encore.

Il faut y consacrer du temps, s’y perdre, la visiter au gré des ruelles , des bruits, ou des odeurs qui vous attirent, la visiter le jour, mais aussi la nuit ! Vous serez époustouflés par la diversité des artisans qui y travaillent, dans des conditions pour la plupart très sommaires

Vous y trouverez une accumulation incroyable d’objets au mètre carré, dans des boutiques souvent réduites et des allées étroites. Mais nous sommes finalement surpris par l’organisation qui règne dans le Souk. Originellement organisés par métier ou secteur technique, les souks regroupent des corporations par métier.

Aujourd’hui haut lieu touristique, les Souks de Marrakech sont une vitrine exceptionnelle de l’artisanat qui demeure extrêmement dynamique. On dénombre 18 Souks dans des domaines très variés : Cuir, Babouche, Tapis, Cuivre, Bijoux, Bois, Epices, Teinture pour les plus célèbres, mais aussi Instruments de Musique, Laine, Vannerie, Poterie, Marché aux Puces etc…

 

https://goo.gl/maps/zdtA7BsbRr84RfHU6

 

Nous vous emmenons aujourd’hui dans la partie nord de la médina. Pénétrons ensemble Bab Kechich, et rejoignons la porte qui se trouve à côté du souk de Bab Khmiss (décrit plus bas). Prendre à droite l’avenue Bab El Khemiss

Tout au long de la rue Assouel vous pourrez déjà apprécier le travail des artisans marrrakchi. Ici on travaille la fonderie et on fabrique des serrures, des verrous, des boulons…

 

Un peu plus loin sur la gauche l’oeil est attiré par le minaret de la mosquée Atayib.

Ne pas manquer de regarder en arrière pour l’apercevoir sous un autre angle avec le portail très travaillé de son entrée.

Vous n’êtes plus très loin maintenant de la Médersa Ben Youssef

LA MEDERSA BEN YOUSSEF

https://goo.gl/maps/mKut4Tt13Mb5nCYu7

 

Une médersa est une construction servant de collège ou d’école coranique. Ces établissements sont spécialisés dans les études théologiennes. La médersa Ben Youssef est même plus spécifiquement une université théologique musulmane connue comme téant la plus somptuseuse du Maroc

 

La Médersa Ben Youssef a été construite pour rendre service aux étudiants de la mosquée du même nom, située à côté de la médersa.

 

En travaux depuis près de 5 ans et donc inaccessible, nous avons pu aujourd’hui la visiter à nouveau (la dernière fois en 2015 !)

 

La Médersa Ben Youssef, est non seulement la plus importante mais également la plus grande du Maroc. Commandée par le sultan Abdallah al-Ghalib, sa construction a été achevée en 1565.   Son nom est un hommage au sultan Ali Ben Youssef qui fortifia la ville de Marrakech au 12e siècle.Elle put, durant plus de quatre siècles, accueillir jusqu’à 900 personnes de tous milieux qui s’entassaient dans la centaine de petites chambres aménagées pour recevoir les étudiants venus du monde entier. C’est dans ces chambres que les étudiants dormaient, vivaient, mangeait…

 

Les moments les plus intéressants de la visite sont sans aucun doute la découverte de la cour intérieure ainsi que l’ambiance austère des chambres..dotées de panneaux explicatifs et permettant de faire la comparaison entre la chambre d’un étudiant de la ville et celle d’un étudiant venu de la campagne.Contrairement à ce que l’on pourrait croire,les cours n’étaient pas donnés à la Medersa mais à la mosquée Ben Youssef, la Medersa servait plutôt de cité universitaire.

La porte d’entrée de la Medersa donne d’abord sur un long couloir fermé décoré de mosaïques et de poutres sculptées, assez sombre car il n’est éclairé que par des puits de lumière assez espacés.
Lorsque l’on pénètre enfin dans la cour de marbre blanc, on découvre un grand bassin de marbre doté de deux jets de bronze, qui était autrefois réservé aux ablutions.

De part et d’autre de la cour, on retrouve des arcades décorées de motifs géométriques et floraux ainsi que de mosaïques et de magnifiques ciselures sculptées, ce somptueux décor fut créé par les plus grands artistes locaux à partir de bois de cèdre d’Atlas, de marbre d’Italie et de stuc.

À l’opposé de la porte d’entrée se trouve la salle de prières, protégée par un grand portail ouvragé. Elle est constituée de trois nefs délimitées par deux piliers de marbre. Une coupole en bois de cèdre ajourée surmonte la salle de prière, pour faire entrer le soleil.

Le bâtiment, fermé en 1960, fut rénové en 1982 pour retrouver sa splendeur et permettre aux voyageurs de le découvrir.

Au centre de la cour, se situe un grand bassin raffiné en marbre qui servait aux ablutions. En face, il y a la salle des prières divisée en 3 parties par d’imposantes colonnes, en marbre également. On retient de ces salles les magnifiques sculptures en bois et l’élégance des ornements.

Se rendre dans les chambres, par la suite, est assez amusant : on en compte plus d’une centaine et on peut rapidement constater de la petitesse de ces dernières. Les étudiants internes, qui n’étaient pas originaires de MARRAKECH, y dépliaient une natte pour dormir et, pendant la journée, se contentaient d’étudier avec les autres élèves et de prendre leur repas.

#medersabenyoussef #MEDERSA #BENYOUSSEF

Poursuivons à droite dans la rue Azbert et prenez le temps un instant d’admirer la place Ben Youssef

 

C’est l’une des places les plus célèbres et les plus importantes de Marrakech étant donnés son emplacement qui a une grande signification historique, car elle est entourée par un certain nombre de monuments historiques, tels que la bibliothèque Ben Youssef et la Coupole Almoravide, ou encore la medersa Ben Youssef Essaadia. Son nom est dû à la mosquée Ben Youssef Al-Mourabiti

 

Sur cette place vous trouverez des herboristes ou encore de magnifiques paniers colorés en osier.

Poursuivons la visite avec le dôme des Almoravides

LE DOME DES ALMORAVIDES

La ville de MARRAKECH abrite l’un des plus beaux exemples de l’architecture alméride (1842-1147), En effet, 1945, Armilles permis la mise au jour d’un complexe architectural d’une importance insoupçonnée, le Qbba Ab Qoubba al-Bu’diyyin.

 

Sise un sud du quartier Ben Youssef, où elle resta enterrée des années durant sous une montagne d’immondices, elle s’intègre parfaitement à l’ensemble monumental qui constitue le noyau de la médina: à savoir la mosquée de All Ben Youssef, la medersa saadienne et le palais de Dar

 

La Qoubba est, en fait, constituée de deux ensembles distincts, mais d’égale importance: la coupole, proprement dite, et la fontaine. De tels aménagements, qui ne sont connu nulle part ailleurs, font de la Qubba un site de référence pour la dynastie almoravide, Certes, elle donne une Image d’ordre et de grandeur, à la fois par le rôle qu’elle a joué et par les monuments qui la constituent

 

 

Le premier ensemble se présente sous forme d’un grand espace au centre duquel se dresse une somptueuse coupole, que ceinture les vestiges de petites cellules qui faisaient vraisemblablement office de latrines. La coupole est édifiée au dessus d’un bassin rectangulaire, qu’entoure une rigole.

La présence éventuelle des latrines attenantes à ce bassin plaide en faveur de l’exploitation de cet espace comme lieu d’aisance et d’ablutions. Une inscription coufique qui s’étendait en bas de la coupole, sur ses quatre faces internes et qui aurait pu élucider ce mystère fut martelée, probablement après l’avènement des almohades en 1147, et les quelques mots que l’on peut encore y déchiffrer font mention du nom de son fondateur All Ben Youssef.

L’une des caractéristiques qui font l’unicité de cette Qoabba est son plan. Son constructeur s’est, en effet, évertué à lui octroyer une forme rectangulaire, que dessinent les quatre piles de sa charpente extérieure, rectangle qui abouti à un carré interne, pour ensuite se muer en octogone sur lequel prend naissance le petit dôme à huit angles.

 

 

Vu de l’extérieur, ce dôme est richement sculpté d’arcatures et de chevrons qui encadrent une étoile à sept cotés.

Tout autour se dressent des merlons à escaliers qui reprennent le plan rectangulaire et qui surmonte une surface que percent des arcatures au nombre de cinq et de trois respectivement sur la longueur et la largeur du rectangle. L’accès à l’intérieur est assuré par une double arcature outrepassée et brisées sur les deux longueurs du monument, et par un arc lobé sur ses deux largeurs.

 

Une fois ces arcades franchies, l’on se retrouve au dessus d’une majestueuse coupole, témoin d’un déploiement de magnificence sans égal. Constituée de huit grandes arètes, qui courent immédiatement au dessus de la frise épigraphique, elle affiche des arabesques florales d’une réelle beauté et forme par le biais de quatre espaces vides au coin de l’octogone qui annonce la couplette à huit angles du sommet. La sobriété du décor et la neutralité du revêtement semblent avoir été atténués par quelques soupçons de coloris rouge dont re subsistent que des traces parcimonieuses. La présence, à proximité, d’un deuxième ensemble architectural ajoute à l’importance incontestée de la Qubba. Il est question d’une fontaine monumentale qu’annoncent à l’entrée les vestiges du système de la canalisation qui assurait la circulation de l’eau.

 

A l’est de la coupole, une citerne occupe une surface rectangulaire :11.50 m de long, pour 5.50 m de large. Sa toiture consiste en une voûte sphérique maçonnée. A l’intérieur un mur d’appui divise la citerne en deux parties presque égales.

 

 

 

 

Des canalisations souterraines en terre cuite alimentaient la citerne en eau acheminée par le système des khettaras [système ancestral de drainage des eaux souterraines à la surface]. L’eau recueillie alimente à son tour les latrines et la fontaine, à travers cinq ouverture. La voûte de la citerne est percée de six orifices destinés à laisser entrer l’air et la lumière à l’intérieur de la citerne. La citerne est construite en pierre noyée dans un béton de chaux.

 

 

 

La fontaine couvre un espace rectangulaire de 14.5m de long et 4.5 de large. Adossée à la citerne, elle communique avec elle par cinq orifices permettant d’acheminer l’eau. Deux arcs, dont il ne subsiste que les retombées, divisent la fontaine en trois compartiments orientés nord s’ouvrant chacun par un arc outre passé, dont il ne reste qu’un seul témoin.

 

Ces compartiments dégagés étaient fort probablement couverts par une voûte d’arête. Des auges longent la fontaine le long de ses murs sud, est et ouest. A l’instar de la citerne, la fontaine fut construite en pierre. Quatre siècles plus tard, la fontaine saâdienne de Mouassine, reprend fidèlement le modèle de la fontaine almoravide,

 

Un peu plus loin vous entrez sur la gauche dans les souks en direction des souks berbères

N’hésitez pas à pénétrer dans les fondouks ( d’anciens caravansérails , une sorte d’immense Riad à ciel ouvert où se concentrent les artisans d’un même métier), mais aussi dans les nombreuses boutiques de souvenirs ‘pour le plaisir des yeux’.

 

Ici, rien n’est cher… au premier abord. Il faut savoir négocier, fermement et cela fait partie du jeu. Parfois il conviendra de diviser par deux, parfois par 5 mais toujours ayez à l’esprit que cela fait partie de leur culture !

 

Nous avons testé plusieurs méthodes : la meilleure reste de ne pas bouger son prix de départ, quitte à partir. Souvent ils vous rattraperont une, deux, trois ou quatre fois… Si au final ils ne cèdent pas, c’est que votre prix est trop bas. Ajustez et essayez avec le suivant ! Ils vendent tous plus ou moins la même chose !!!

 

Au cours de votre promenade n’hésitez pas à visiter le souk des sacochiers 31,6303756, -7,9872443 , ou encore un petit passage où les teintures sont réalisées 31,6306405, -7,9863702 , la Kissaria Bennis pour les petites robes détente en soirée 31,6291164, -7,9876895,

Après avoir déambulé dans tous les fondouks (ne manquez pas les fondouks de tanneurs), les impasses, dirigez vous vers la place Mouassine

 

PLACE MOUASSINE

Voici un ensemble urbain datant des Saadiens. On peut admirer ma mosquée achevée vers 1571 correspondant à 979 de l’Hégire, comme l’atteste une inscription sur le verrou de la porte d’entrée en bois de cèdre.

 

Elle se compose d’une cour carrée pourvue d’une vasque centrale et d’une salle de prière ayant un plan en T. Son minaret est lourd et trapu, ne mesurant que 19m20 de hauteur. Mes annexes ont été pensées ensemble. Il y’a le hammam, à l’origine unifié, aujourd’hui divisé en moitié pour hommes et moitié pour femmes.

La fontaine abreuvoir, richement ornée de zellige, de plâtre et de bois sculptés et peints, est formée de trois baies ouvertes couvrant un bassin latéral réservé aux hommes, un autre, central, servant de réservoir et un abreuvoir pour les animaux. L’ensemble était alimenté en eau par un système ingénieux de canalisations.

 

Les annexes comprenaient également une bibliothèque et une médersa. Le quartier tout autour était destiné aux notables liés au pouvoir saadien. Des ruelles comme Derb Chorfa Lakbir ou Derb Chorfa Seghir en gardent le souvenir. Des bazars d’antiquités, des ateliers de tissages, des espaces d’exposition et des salons de thé peuvent y être visités.

 

LE JARDIN SECRET

Nous nous trouvons dans l’un des plus grands et des plus antiques riads de la médina de Marrakech, un lieu qui a conservé intact les témoignages de son extraordinaire valeur culturelle liée à l’art des jardins, à l’architecture et à l’hydraulique arabe.

Le Jardin Secret est formé de deux complexes bien distincts, chacun d’eux étant considéré comme un riad en soi.

Le riad est une habitation traditionnelle au centre de laquelle se trouve toujours un jardin, écrin de paix séparé de l’extérieur par de hauts murs d’enceinte. Le Jardin Secret en accueille deux. Dans le jardin exotique se trouvent des plantes et des arbres originaires des cinq continents mais qui proviennent tous de lieux au climat similaire à celui de Marrakech.

A l’inverse la Dar, est une habitation dans laquelle de par les modestes dimensions du oust-ed-dar (patio central) ne permettent pas la présence d’arbres.

Delimité par de hauts murs sans fenêtres, le riad se développe, sur un plan rectangulaire, autour d’un vaste jardin divisé en quatre parterres par le croisement de deux allées surélevées et au centre duquel se trouve une fontaine ou, comme dans Le Jardin Secret, une vasque en marbre (kbossa). Aux deux extrémités de l’axe majeur se trouvent les édifices principaux du riad, précédés par des portiques à arcs brisés (pavillon Oud el Ward) ou à linteaux (pavillon Hbiqa). Les pavillons, de faible profondeur, possèdent des plafonds aux poutres apparentes – ces plafonds pouvant être à simple plan horizontal (bissat, pavillon Oud el Ward) ou rehaussés (berchla, pavillon Hbiqa), des portes à deux battants et des fenêtres basses, la coutume voulant que l’on s’assoie sur des divans posés directement par terre. Les logements des domestiques et les locaux de service occupaient par contre plusieurs petites dars annexes du riad, aujourd’hui perdues. Les dimensions exceptionnelles du Jardin Secret étaient et continuent d’être en elles-mêmes les témoins de l’importance à la fois de la demeure et de ses habitants. Cette importance est soulignée par la petite qubba, couronnée par les traditionnelles tuiles vertes émaillées, et par la haute tour dont elle fut ensuite flanquée. Tout comme la gubba, cette tour, appelée borj ou menzeh, avait certainement une fonction symbolique: se dressant au-dessus de la médina, elle reflétait la richesse et le pouvoir de son propriétaire. Cependant ses fonctions pratiques restent obscures: servait-elle de belvédère? ou de tour de garde? Un autre élément marquant est le bammam, adjacent au pavillon Hbiqa: bain public par définition, en posséder un à l’intérieur de son propre riad était une manifestation d’aisance et de raffinement.

Au niveau ornemental, Le Jardin Secret fait une large utilisation du tadelakt (revêtement mural traditionnel à base de chaux), appliqué sur des murs en briques ou en pisé, et met en valeur les meilleures productions de l’artisanat marocain: zellij et bejmat (tesselles carrées et rectangulaires de terre cuite émaillée) provenant de Fès, pièces en bois de cèdre marqueté, plâtres sculptés à la main et peintures géométriques réalisées par des maîtres décorateurs.

Dans le jardin Islamique, la division en quatre plates-bandes fait partie de la grande tradition des jardins d’Orient, conçus pour étre le reflet terrestre du Paradis décrit par le Coran.

Comme souvent dans les jardins islamiques, le cœur du Jardin Secret recèle une source d’eau. Les fontaines, les vasques en marbre et les bassins du riad donnent lieu à des jeux de lumière, tandis que le murmure continu de l’eau favorise la sérénité du milieu et l’introspection. »

Dans le monde musulman, l’eau revêt une grande importance au niveau spirituel, comme en témoignent les ablutions rituelles que tout croyant pratique avant l’accomplissement de la prière. L’eau est un symbole de vie : dans le Coran, la pluie, les sources et les fleuves sont des signes de la grâce divine, et le paradis est décrit comme des jardins sous lesquels coulent des ruisseaux». En outre, des croyances populaires affirment que les oueds (fleuves) ont été générés par les saints, que les lacs naissent de la salive des prophètes et que celui qui urine dans une rivière est condamné à la ruine perpétuelle. Les fontaines, les puits et les sources occupent donc une position centrale dans la civilisation islamique, au propre comme au figuré. Au centre des maisons et des mosquées se trouvent des fontaines et des bassins; et selon certaines hypothèses, au centre de Marrakech, il y aurait eu aussi, à l’origine, un puits ou une source, au point de rencontre des deux axes perpendiculaires faisant communiquer les quatre portes de la cité: la cité était à l’image du riad, et le riad à l’image de la cité.

L’importance de l’eau pose toutefois le problème de sa disponibilité. Après s’être établis, dans la seconde moitié du XIe siècle, dans la plaine où Marrakech devait s’épanouir, les Almoravides subvinrent aux besoins en eau de leur premier campement en creusant des puits. Ces derniers se révélérent rapidement insuffisants en raison des besoins de la cité naissante, qui bientôt deviendrait la capitale d’un vaste empire. Une tradition hydraulique millénaire et la proximité de la chaîne de montagnes de l’Atlás conduisirent alors à la réalisation de la première khettara de la cité. La khettara est le fruit d’une technique consistant en un système de galeries drainantes souterraines, qui interceptent l’eau de la nappe phréatique et l’amènent, grâce à une pente plus faible que celle du terrain, jusqu’en surface, dans de grands bassins d’accumulation, d’où elle est ensuite distribuée dans la ville. La dynastie Almohade qui suivit favorisa le développement de ces structures, faisant de Marrakech « la capitale des eaux cachées ». Des grands bassins d’accumulation, l’eau était acheminée par des canalisations étanches jusqu’aux mosquées, aux hammams et aux fontaines de la cité. Elle alimentait aussi quelques grandes demeures, parmi lesquelles figure le Jardin Secret, qui disposait par conséquent d’eau domestique, un privilège rare et un signe supplémentaire de sa richesse. On peut ainsi encore voir aujourd’hui les témoignages du système initial de distribution de l’eau du riad, formé de conduites, de bassins et de canaux savamment reliés entre eux.

En plus de l’architecture locale, comme les grands pavillons à colonnades, le traditionnel hammam et les décorations artisanales raffinées, Le Jardin Secret se distingue par la présence d’une gubba et d’une tour placées l’une à côté de l’autre. Les édifices de ce type représentaient le pouvoir des chefs de tribus, des magistrats et des chambellans propriétaires du riad et sont aujourd’hui très rares à Marrakech.

Dirigeons nous maintenant sur la route du retour en passant devant la magnifique fontaine Chouf

Un peu plus loin sur la gauche, un complexe est destiné à l’artisanat féminin. 31,6326482, -7,9886001

 

Vous trouverez à l’intérieur de cet espace différentes pièces mettant en lumière le travail de ces femmes dans les métiers du cuir, du tissu, de l’osier et du tapis. Vous pourrez admirer leur travail en direct

Retrouvons ci dessous quelques shoot de la médina et des souks à l’été 2023 !

EN DEHORS DES REMPARTS – LE MARCHE AUX PEAUX – SOUK JELD

,https://goo.gl/maps/DFYRHDamay7pmw3J8

 

Peu connu, donc peu de touristes sur place, ce qui en fait son cachet !

Ici se réunissent tous les éleveurs des montagnes pour vendre leurs peaux de bêtes ! Qui vont ensuite quelques centaines de mètres plus loin finir chez les tanneurs

L’ambiance est clairement commerciale. Les peaux s' »changent contre des MAD à force d’âpres négociations

Ici pas de contrat, une poignée de mains suffit à valider l’accord

 

 

LE QUARTIER DES TANNEURS

,https://goo.gl/maps/nGRHq5PL7ABRA2Kt5

Pas de doute, il est impossible de passer dans le quartier sans s’en apercevoir.

Grâce à l’odeur très forte tout d’abord mais aussi aux racoleurs qui vous proposeront de les visiter pour quelques dirhams ! C’est une visite à ne pas manquer mais que vous pouvez réaliser seuls.

Pensez toutefois à emporter avec vous un bouquet de menthe que vous positionnez devant votre nez !

Il faut profiter du quartier et des commerces de cuir environnants qui offrent souvent une terrasse avec des vues imprenables sur les bassins

LE SOUK DES TEINTURIERS

,https://goo.gl/maps/f1aKDUwBXZaAfUAE6

Comme son nom l’indique c’est un endroit très coloré ! Ne restent cependant que quelques cuves de colorants naturels. Vous serez surpris par l’incroyable diversité de matériaux et colorants naturels utilisés ici. souvent vous serez abordés pour une démonstration avec une palette d’une petite dizaine de produits différents. Aussi une occasion pour eux de vous vendre un cheich (souvent coloré en dehors de la médina voire même du pays !)

 

#SOUKDESTEINTURIERS #COLOR #TEINTURE

 

LE SOUK DES CUIVRES ET LE SOUK DES DINANDIERS

,https://goo.gl/maps/sjyiXNSJ4mPDSMg38

 

Vous devrez certainement demander votre chemin, tant la densité des ruelles est importante dans cette partie de la médina. A moins que vous n’entendiez le son des marteleurs ? Ici le travail du cuivre ou du fer se fait dans la discrétion, rare sont ceux qui acceptent d’être photographiés !

 

 

 

#CUIVRE #DINANDIER #SOUK

 

LA PLACE DES EPICES

https://goo.gl/maps/smEmCHwZM592iBPV6

 

C’est l’endroit où vous trouverez épices mais aussi et surtout tous les produits pharmaceutiques dont vous avez, à les écouter, besoin quotidiennement : contre le rhume ou le rhumatisme, la perte de poids, ou encore pour cicatriser !

 

#PLACEDESEPICES

 

 

 

LES ARTISANS

Toujours un plaisir de se perdre dans le quartier des artisans, de dénicher ici un maillot de foot, là des djellabas, des babouches ou encore des couvre lits, des housses de couette, de craquer pour une pâtisserie orientale…Sans oublier de belles rencontres avec des artisans en or

 

En particulier, j’ai trouvé un vrai maroquinier sui est en train de reproduire ma ceinture payée en France sur INTERNET 95 € (et ce n’est pas tout cuir et s’abime très vite) pour bien moins cher et en vrai cuir, travail à la main de qualité. Si quelqu’un est intéressé , dites le moi !

 

Vous ne pourrez manquer les spécialistes du bois, qui vous proposerons de réaliser vos pics à brochettes en un tour de …. pieds. Impressionnant de voir avec quelle dextérité ils réalisent ces objets en bois en utilisant la black & Descker marocaine. Occasion pour eux aussi de tester vos capacités à ouvrir différents petits coffre forts réalisés pour la plupart en bois de thuya d’Essaouira

 

Tout autour de la médina, de nombreux souks s’installent comme celui de Bab Khmiss, près des jardins du même nom et de la station Shell (31.643492, -7.988330). Là vous trouverez tout ce dont vous avez besoin en menuiserie, que ce soit du neuf, de l’ancien et même de nombreux artisans spécialisés dans la réparation de vos portes et meubles. Un endroit très intéressant également pour celui qui veut installer un salon marocain ou acheter des lits, matelas, housses, coussins, etc…

 

 

 

 

A l’extérieur de ce souk, en direction du souk kmis brocante, la rue est consacrée aux métaux : ici on soude, on assemble, on découpe tous les métaux. Vous y trouverez des grilles, des pièces autos mais aussi des barbecues, et des planchas

 

De l’autre côté des jardins de bab El Khmiss, la route mène à Bab Lakhmiss, en restauration cette année 2023. cette rue est bordée de boutiques, de marchands de légumes, de brocanteurs

 

 

#souksdemarrakech #souks #médina #khmiss #artisanat #voyageavecnous

 

LE CLOU DE LA VISITE : LA PLACE JEMAA EL FNA

Elle est unique ! Nulle part ailleurs vous ne trouverez une telle ambiance ! Un mélange incroyable de spectacles de rues, de vendeurs, de street-food ! A faire et à refaire, de jour comme de nuit, on ne s’en lasse pas. Attention toutefois : les photos sont vites payantes ! Mais ne vous laissez pas intimider par les sommes astronomiques demandées. Un léger pourboire suffira !!

 

Ne manquez pas le passage Moulay Rachid qui mène à la place, une rue commerçante à petits prix ! Ici vous trouverez des petites robes à moitié prix voire moins, des pâtisseries à 5 MAD et aussi de nombreux restaurants avec terrasse

 

 

 

 

Sur la place en elle-même de nombreux spectacles de rues : des conteurs, des boxeurs, des jeux sous toutes leurs formes, des femmes qui vous ont le henné – les #nekacha, les danseurs Gnaouis qui nous viennent d’Essaouira, les dresseurs animaux (singes, pigeons, serpents, cobra, naja,…), les traditionnels stands de jsu de fruits ou encore les stands de street-food où il vous faudra probablement un estomac à toutes épreuves…

 

Mais si le cœur vous en dit, c’est certainement la meilleure occasion de goûter au bouillon d’escargots, proposé par quelques stands; pour 20 MAd vous avez le plaisir de tester un bol de ces escargots, cuits dans leur coquille, dans un bouillon épicé (voir notre article sur UN PLAT UN JOUR LA CUISINE MAROCAINE (voyageavecnous.com)

 

Plus au nord de la place, de nombreux stands vous proposent des produtis de beauté, huile d’argan, encens naturel, des gris-gris, des photophores, des lampes en étain…

 

LA KOUTOUBIA ET LES SOUKS AUTOUR DE LA PLACE JEMAA EL FNA

 

 

 

 

Idéalement pour se garer en journée, le parking derrière la Koutoubia est idéal. D’autant que la ballade tout autour de celle-ci est des plus agréable; Par la gauche vous atteignez directement a place Jemaa El Fna (intéressant si notamment vous avez besoin de faire du change : l’Hôtel Ali est idéalement situé, mais aussi si vous souhaitez utiliser les calèches !)

 

 

 

 

Par la droite, vous avez accès à magnifique jardin qui offre de très belles vues sur la Koutoubia, joliment fleuri, avec des bancs pour se reposer. C’est aussi le chemin idéal si vous souhaitez regagner le mellah et le quartier juif

 

La place Jemaa El Fna de jour est moins remplie que le soir (voir plus haut) mais elle reste néanmoins très agréable.

 

Tout autour , les souks vous proposent les produits habituels : vêtements, souvenirs, artisanat

 

Mais attention, c’est la partie des souks la plus chère où il n’est pas vain de diviser par 10 les prix indiqués. D’autant plus que les produits viennent généralement de Chine….

#PLACEJEMAAELFNA #JemaaElFna #Jemaa

LE MELLAH – QUARTIER JUIF DE MARRAKECH

Depuis la place Jemaa El Fna, nous prenons à droite la rue du Riad Zitoun Lakdim. C’est vendredi, toutes les échoppes ne sont pas ouvertes malgré l’heure avancée. Et la rue est calme. Parfait ! Cela nous laisse le temps d’apprécier les magnifiques portes décorées et la succession d’étals à épices qui anticipent l’arrivée dans le Mellah

Nous débouchons sur la magnifique place des Fernandiers.

Commençons aux alentours avec la place des ferblantiers. Remise à neuve il y a trois ans, la place est aérée, paisible et ornée d’une fontaine centrale et de quelques palmiers fraîchement plantés. Une pergola circonférique l’entoure et dans le coin sud-est trône un antique eucalyptus. Il contemple en dessous de lui les ferblantiers qui s’activent dans leurs boutiques, régulièrement ordonnées tout autour de la place. Ici le fer blanc prend toute les formes et les objets insolites vous raviront. D’autant plus qu’il n’y aura aucun vendeur alléché prêt à vous interpeller au moindre malheureux coup d’oeil. Et les prix sont très raisonnables. Autrefois c’étaient les juifs qui fabriquaient ces objets en fer blanc. Enfin, parsemés entre les échoppes, quelques cafés permettent une pause ombragée tout en observant le regroupement des cigognes sur les remparts du palais el-Badi.

 

De l’autre côté de la chaussée, angle nord-est de la place, se tient une entrée du Mellah. Là, juste sur votre gauche, légèrement décalée face à l’entrée se trouve la kyssaria des bijoutiers. Deux galeries dont une avec patio accueillent une quarantaine de boutiques. Le quartier juif abritait autrefois les meilleurs bijoutiers de MARRAKECH. Aujourd’hui l’activité traditionnelle y a toujours cours mais les bijoux viennent de tout le pays. Vous trouverez de la ceinture en or ajouré, aux bracelets, fibules, mains de Fatima, pièces en or ou en argent… Une criée des bijoux a lieu à partir de 16h30.

Le Mellah de MARRAKECH fut construit en 1558 sous le règne de Moulay Abdallah.

Pour embellir sa ville, le sultan saâdien su tirer partie du talent de la population juive qui avait fui l’Espagne. En contrepartie, ces derniers purent trouver une relative sécurité à l’intérieur du nouveau quartier cloisonné, à l’ombre du palais royal. Aujourd’hui, la quasi-totalité des familles juives qui vivent encore à MARRAKECH ont déserté l‘endroit.

D’aspect extérieur, les hauts murs du Mellah lui confèrent toujours une certaine étanchéité au sein de la médina marrakchi.

 

Seules quelques portes, que l’on fermait à clef le soir, permettent d’entrer dans ce vieux quartier. A l’intérieur, de hautes bâtisses surplombent des rues, parallèles ou perpendiculaires, au tracé régulier. Les murs, le bois et les composantes de l’espace en général, arborent des couleurs ternes, ce qui donne une homogénéité esthétique au quartier.

L’ensemble donne une impression de quartier historique encore peu rénové, un sentiment vivifié par de nombreuses maisons d’aspects simples et quelques peu délabrées.

Le Mellah reste encore de nos jours un quartier pauvre. Il tire toutefois son charme par l’activité débordante qui s’y déploie, une activité souvent plus importante que dans d’autres quartiers de la Médina.

Les nombreuses échoppes qui s’y sont établies contribuent à ce charme. Les prix pratiqués y sont évidemment plus raisonnables qu‘ailleurs, car ajustés au moyens de la clientèle locale. Il est d’ailleurs à noter que certains bazars des souks marrakchis viennent s‘y approvisionner. Ces différentes caractéristiques ont donné au Mellah une réputation d’être un quartier où l’on peut dénicher les « meilleures offres » de MARRAKECH . Nous vous conseillons toutefois de rester vigilants et de négocier ferme.

Le plus vieux marché du Mellah est le grand souk des épices qui occupe une partie du marché couvert. Celui-ci se situe à l’entrée près de la place des Ferblantiers. D’aspect trompeur, il nous évoque immédiatement les souks, hormis quelques détails… En premier lieu, de volumineux cônes d’épices en poudre s’alignent en une succession de couleurs et de senteurs. Safran, cumin, coriandre ou ras-el-hanout (mélange d‘épices), affichent une fraîcheur incomparable avec ceux des souks. De plus, la vente en gros ou en détail laissera toujours l’acquéreur satisfait du prix. Au centre du Mellah (faites vous guider) deux entrepôts remplis de sacs d’herbes aromatiques ou médicinales sont les épicentres du négoce : tous les matins jusqu’à 14h s’y déroulent les deux criées aux épices. La criée berbère n’a pas cours le vendredi, alors que la juive ferme le samedi.

 

En plus des aromates, les échoppes proposent toutes sortes de produits et onguents pour les soins du corps : argile blanche ou mauritanienne pour le visage et la peau, pierres pour les pieds, nigelle contre le rhume, plantes pour maigrir, contre la chute des cheveux, etc. Sans oublier les nombreuses boutiques de tisanes, les parfums, les encens minéraux ou végétaux et bien entendu les savons, et les rouge-à-lèvres berbères (voir ci dessous)

Le marché couvert abrite également de nombreuses boutiques de tissus de très bonne qualité. A la demande du client, on confectionne rideaux, coussins, djellabas, etc.

 

 

 

 

A l’intérieur du Mellah la visite des deux synagogues est autorisée moyennant quelques dirhams (le prix n’est pas fixe). L’une d’elles est la synagogue «Neguidim », fut érigée à la fin du XIXème siècle. Elle se compose de trois pièces de petites dimensions. On y pénètre par une porte anonyme qui mène à une entrée obscure donnant directement à la pièce rectangulaire réservée aux femmes. En enfilade se trouve la synagogue à proprement parler, de dimensions fort modeste. Sur le mur de Sion se trouve un tabernacle de facture dépouillée tandis que l’arche est placée contre la paroi occidentale de la pièce. Le long des parois, des bancs de terre rouge sont recouverts de textiles de couleur et de petits coussins. Au centre de la synagogue, entre le tabernacle et l’arche se trouve une rangée de sièges en bois.

L’autre synagogue du mellah, « Alzama », a été construite par les expulsés d’Espagne en 1492.Rabbi Yitzhak Delouya qui a vécu en Espagne est arrivé à MARRAKECH suite à l’expulsion des juifs d’Espagne par la Reine Isabelle et le Roi Fernando en 1492.

 

Il a officié à MARRAKECH comme président du tribunal rabbinique et président de la communauté des expulsés et a fondé dans la ville la « synagogue El Azama », « synagogue des expulsés », construite peu de temps après son arrivée à MARRAKECH.

 

L’origine des juifs du Maroc date depuis l’époque du Roi Salomon et de l’époque romaine. Juifs et Berbères étaient installés aut Maroc tout au long de l’histoire. Marrakech a été fondée par le sultan des Almoravides Youssef Ben Tachfin en 1062 et a permis au juif d’y résider. En 1269, de nouveaux des juifs se sont installés avec Rabbi Yéhoudah Djiane du sud de l’Espagne comme responsable communautaire. A la fin du XVe siècle sont arrivés à la ville de nombreux réfugiés d’Espagne et du Portugal, mais les juifs de l’Atlas déjà présents, constituaient la majorité de la communauté.

 

 

 

 

 

 

La situation a changé au XVIe siècle quand MARRAKECH est devenu un grand centre pour les convertis qui voulaient revenir au sein du judaïsme, et depuis les originaires d’Espagne et du Portugal sont devenus les dirigeants de la communauté de génération en génération. Les juifs de MARRAKECH habitaient dans des quartiers différents, jusqu’à ce que tous les juifs de la ville, presque 30 000 en nombre, aient été réunis sur ordre du sultan au Mellah en 1557.Au XIXe siècle la population du Mellah s’intensifia, quand se joint les réfugiés des montagnes de l’Atlas, ce qui a fait de MARRAKECH la plus grande des communautés du Maroc.

 

 

 

 

 

 

Elle a pour particularité de faire partie d’une série de bâtiments érigés autour d’un patio central soigneusement entretenu. Les peintures et zelliges du patio marient le blanc et le bleu avec raffinement. Ce n’est que récemment que sa paroi orientale a été agrémentée d’une galerie (ezrat nachim) pour les femmes. C’est une innovation au Maroc où les femmes se tenaient soit à l’entrée de la synagogue soit dans une pièce séparée. L’arche de bois, mobile au départ, a cédée la place à une arche de marbre située à proximité du mur oriental. Dans la synagogue même, les murs sont peints et il se dégage de l’ensemble une impression nettement moins intime qu’à la synagogue Neguidim. À l’étage au-dessus de la synagogue Alzama se trouvent une yechiva (soupe populaire) et les services communautaires.

Le cimetière s’étend sur un terrain d’une surface de 52 dounams (1 dounam = 1 000 m² ), mesure de l’ancien empire ottoman, encore employé en Israel/Jordanie /Liban/Turquie) et c’est le plus grand cimetière des communautés juives du Maroc.

 

La répartition des parcelles est spécifique à la ville de MARRAKECH . Au cimetière il existe des divisions pour enfants (où sont enterrés plus de 7000 qui sont morts de la maladie du typhus)., une division pour adultes, une division pour femmes. Dans le périmètre qui entoure le cimetière sont enterrés les justes, les juges, et les érudits de la ville dans la foi de la protection et de la garde qu’a décrété Rabbi Mordekhai Ben Attar Car l’ennemi et l’adversaire ne franchiront pas le portail

 

Au cimetière sont enterrés des Rabbins et des « Hassidim » qui ont diffusés la Torah à Communautés de MARRAKECH et en général dans toutes les Communautés de la région de MARRAKECH. citons parmi cux: Rabbi Hanania Hacohen. Rabbi Ytshak Delouya, Rabbi Moshe Halioua, Rabbi Abraham Abitbol, Rabbi Shlomo Amar, Rabbi David Hazan. Rabbi Abraham Azoulay, Rabbi Mordekhai Ben Attar. Rabbi Shlomo ben Tamsot et Rabbi Pinhas Hacohen Azog

 

LE TOUR EN CALECHE – LE QUARTIER HISTORIQUE

,https://goo.gl/maps/7DuSFegbBW56bg649

 

Le départ se fait généralement de la place Jemaa El Fna. La aussi il faut négocier ! Ne dépensez pas plus de 250 MAD pour la visite qui prend environ 3 heures et passe par les plus beaux monuments et endroits de la ville, arrêts pour les visites compris

 

#CALECHE #QUARTIERHISTORIQUE

Le minaret de la KOUTOUBIA /https://goo.gl/maps/7DezZhkGYgVCrEFS9

sera souvent votre seul point de repère ; elle se voit de loin et elle marque l’endroit où vous pourrez garer votre véhicule !

 

#KOUTOUBIA

 

 

 

L’un des arrêts courants : le Palais El-Badi, ,https://goo.gl/maps/d2pwkrdSHwb1WYKq7

bien connu pour abriter le festival du rire. Un endroit romantique à souhait où vous trouverez de multiples cigognes. Ne pas hésiter à grimper sur la terrasse pour s’en approcher.

 

 

PALAIS EL-BADI

C’est un exemple étonnant de l’architecture et de la culture marocaines. Construit au XVIe siècle, ce palais témoigne de la grandeur de la dynastie saadienne et de la beauté de l’art et du design marocains.

Le BADIA ou Palais el-badi, Le singulier, le sublime désigne l’ensemble palatial construit par le plus illustre des souverains SAADIENS Ahmed AI MANSOUR AD DAHBI (le doré).

Entamés en décembre 1578, quelques mois après l’avènement du sultan, les travaux de construction n’auraient été achevés que seize ans plus tard.

Le palais a été construit comme un symbole de la puissance et de la richesse du sultan, et il était censé être une grande démonstration de sa richesse et de son influence. Le palais a été construit avec une combinaison de styles traditionnels marocains et européens, et il a été décoré de mosaïques complexes, de colonnes de marbre et de sculptures ornées. Le palais abritait également le harem du sultan, qui comprenait plus de 500 femmes.

Pour bâtir cette œuvre grandiose, le sultan choisit l’endroit Nord-est de la KASBAH almohad. L’emplacement avait l’avantage de jouxter les appartements privés du sultan. Le palais était destiné aux fêtes et aux audiences solennelles où le faste du souverain pouvait se manifester à l’élite du royaume et aux ambassades étrangères. Espace d’apparât, il fait l’objet de plusieurs récits et poèmes.

Le palais EL Badi est un exemple impressionnant de l’architecture marocaine. Le palais est construit dans un style marocain traditionnel, avec une grande cour centrale entourée de quatre ailes. Les murs sont décorés de mosaïques et de sculptures complexes, et les colonnes sont en marbre. Le palais dispose également d’une grande piscine au centre de la cour, qui est entourée de jardins luxuriants et de fontaines. Le palais dispose également d’un certain nombre de salles plus petites, qui étaient utilisées pour des réunions et des réceptions privées.

L’ensemble palatial est constitué d’une grande cour en forme de rectangle de 135 m sur 110 m, au milieu de laquelle fut aménagé un bassin de 90m sur 20m, de part et d’autre de ce bassin central deux parterres sont couvertes d’arbres.Les angles du palais sont occupés par des bassins rectangulaires de 30m sur10m. Autour de l’immense cour du palais BADIA s’organisent les ruines imposantes d’anciens pavillons.

La disposition générale du palais et son décor atteste une influence de Grenade, son plan inspirant vraisemblablement du palais de l’Alhambra. Les descriptions anciennes nous dépeignent également le somptueux décor du BADIA qui ne nous est connu qu’à travers le décor des tombeaux Saâdiens.

Le BADIA fut détruit au 17ème siècle. Commencé vers 1696, la démolition dura une dizaine d’années, une grande partie de ses matériaux aurait été acheminée vers Meknès pour être réemployée dans la construction de la ville royale de Moulay Ismail (1677-1727)

En 1953, une campagne de fouilles fut entreprise. Elle permit de dégager un grand nombre de structures importantes à travers lesquelles on entrevoit quelques détails du plan d’ensemble.

Le palais EL Badi est une partie importante de l’histoire et de la culture de Marrakech. Le palais est un symbole du passé de la ville et rappelle la grandeur de la dynastie saadienne. Le palais est également une attraction touristique populaire, et il est visité par des milliers de personnes chaque année. Le palais accueille également un certain nombre d’événements culturels, tels que des concerts et des expositions d’art.

La visite débute par le labyrinthe souterrain utilisé aujourd’hui pour des expositions sur l’histoire de Marrakech. A noter ces magnifiques photos de 1921 qui rappellent les métiers de l’époque : manèges à gauche, coiffeur sur la place jemaa el Fna à droite

A la sortie du labyrinthe nous débouchons sur un ancien groupe d’habitations situé au nord-est de la Koubba al Khamsiniyya (le pavillon des audiences) qui aurait été réservé au séjour des ambassades étrangères

 

#ELBADI #CIGOGNE #PALAIS

Dans l’angle nord du palais, vous trouverez une annexe abritant le minbar de la Koutoubia qui est une chaire en bois utilisée par l’imam lors de la prière. Il est ce qui a de plus remarquable dans l’art hispano-mauresque et résidait auparavant dans la mosquée de la Koutoubia.

En longeant par la droite, nous accédons après avoir dépassé le pont, sur la droite à un ensemble de ruines. Depuis cet endrit, l’accès est possible à l’ancienne prison du Palais

Ne manquons pas la vue à 1800C sur le palais depuis sa terrasse. Vue également très intéressante sur la ville avec la silhouette reconaissable de la Koutoubia et surtout aussi un moyen de s’approcher des cigognes qui peuplent les murs du Palais

Autre arrêt incontournable le Palais de la Bahia https://goo.gl/maps/ofcn236jodkt1X326

PALAIS DE LA BAHIA

Un magnifique bâtiment comme son nom l’indique – « Palais de la Belle  » en français ou « Eclat »-, aux plafonds sculptés, bois précieux, zelliges, moucharabieh et des patios très fleuris

Le Palais de la Bahia  est un bâtiment du XIXe siècle composé de pièces décorées de stucs, de peintures et de mosaïques époustouflantes et d’un ensemble de jardins.

Il  était destiné à être le plus grand palais de son époque et c’est encore aujorud’hui le plus vaste de la médina, construit sur près de deux hectares

Comme dans d’autres bâtiments de l’époque dans d’autres pays, il était destiné à capturer l’essence du style islamique et marocain. Il y a un jardin de 8 000 m² avec des pièces donnant sur des cours

Le Palais de la Bahia  fut Créé à la fin du 19ème siècle par par le grand vizir Ahmed Ben Moussa dit Ba Hmad (et son père le chambellan Moussa Ben Mbarek H ΕΙ Boukhari) , pour son usage personnel,qui ordonna sa construction au crépuscule de sa vie entre 1894 et 1900.

Ici, le harem comprend une vaste cour agrémentée d’un bassin central et entourée de pièces destinées aux concubines. Alors que l’esclave noir Abou Ahmed accédait au pouvoir et à la richesse vers la fin du XIXe siècle, il fit construire le palais de la Bahia en faisant appel à des artisans de Fès.

 

Vous y découvrirez une suite de cours, de jardins, de salons, de dépendances tous rivalisant de beauté, et de splendeur architecturale et paysagère, une grande cour d’entrée aux arbres immenses; le petit Riad entouré de salles et de niches; la petite cour à ciel ouvert dont les chambres abritaient les appartements du maître; la cour d’honneur de 50 m sur 30 et sa salle de conseil fastueuse; le grand Riad à la végétation luxuriante entouré de salles et de niches;

 

Enfin un autre appartement privé qui se compose de deux salles et deux niches donnent sur d un espace couvert. L’ensemble est décoré de zelliges, de plâtre et de bois ( sculptés et peints d’une rare finesse.

 

Au-delà du palais, l’agdal Ba Hmad était un immense verger aux carrés plantés et irrigués par un bassin central.

En ressortant du palais, on peut visiter le musée Dar Si Saïd et le musée Tiskiwin tout proches.

#palaisdelabahia #bahia

LES TOMBEAUX SAADIENS

Garons nous rue de la kasbah, bordée d’échoppes de souvenirs et de restaurants snacks. Nous arrivons sur une magnifique place dominée par la Mosquée Moulay El Yazid

 

Ce fut autrefois une place royale almohade avant de devenir saâdienne puis alaouite.

 

Jetez un œil sur cette mosquée qui remonte à la fin du XIIe siècle : maintes fois restaurée, au XVIe siècle, puis au XVIII et encore à l’aube du XXIe, elle rivalise de beauté avec la Koutoubia.

 

Elle est remarquable par son plan en T, sa cour et courettes à ciel ouvert, son minaret richement orné et sa belle chaire à prêcher.

Pénétrons ensuite dans les Tombeaux saâdiens pour admirer l’une des plus belles nécropoles royales du pays.

 

Les tombeaux saadiens sont un exemple époustouflant de la riche histoire et de la culture du pays. Construits au XVIe siècle, les tombeaux témoignent de la puissance et de la grandeur de la dynastie saadienne.

 

Les tombes sont une destination touristique populaire, offrant aux visiteurs un aperçu du passé et une chance d’explorer l’architecture et la conception complexes du site.

 

Ils ont été construits au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle par le sultan Ahmad al-Mansur, le troisième souverain de la dynastie saadienne.

 

Les tombes ont été construites pour honorer les ancêtres du sultan et ont été conçues pour être une démonstration grandiose de sa puissance et de sa richesse. Les tombes sont situées dans la mosquée de la Kasbah, qui a été construite en 1557 et est l’une des plus anciennes mosquées du Maroc.

 

Les tombes sont composées de deux sections principales, chacune contenant plusieurs chambres et décorées de sculptures en stuc complexes et de tuiles colorées.

 

Deux grandes coupoles composent l’ensemble funéraire : la première dite aux douze colonnes en marbre de Carrare,, où repose la dépouille du bâtisseur Ahmed ΕΙ Mansour (1578-1603) et trois de ses successeurs; Cet ensemble comporte trois salles: La salle du Mihrab, la salle médiane dite aux Douze colonnes et la salle des Trois niches.

 

C’est dans la salle médiane, la plus luxueuse de cet ensemble, que repose le bâtisseur

 

 

 

La salle du Mihrab qui faisait office d’oratoire du temps des Saâdiens accueillera des tombes alaouites au XVIII siècle dont celle du sultan Moulay Al Yazid mort en 1792.

 

C’est dans le second ensemble, dit Qobba Lalla massaouda, que se trouvent les tombes de son père et de sa mère Lalla Masouda.

 

D’autres tombes de membres des familles royales saâdienne et alaouite y ont été également inhumées. Le décor architectural atteint aux Tombeaux saâdiens un niveau hors pair: les ornementations de zellige, de marbre, de plâtre, de stuc et de bois constituent des chefs-d’œuvre du savoir-faire des artisans de l’époque.

 

Ils sont réputés pour leur architecture et leur design uniques. Les murs des tombes sont décorés de sculptures en stuc complexes représentant des scènes de la mythologie et de l’histoire islamiques.

 

Les plafonds sont ornés de carreaux colorés et de lustres ornés, tandis que les sols sont recouverts de mosaïques complexes. Les tombes comportent également un certain nombre de chambres en forme de dôme, décorées de motifs géométriques complexes et de motifs arabesques. L’effet global est celui de la grandeur et de la beauté, faisant des Tombeaux Saadiens un spectacle vraiment remarquable à voir.

 

 

 

Voici donc un exemple étonnant de la riche histoire et de la culture du Maroc. Construits au XVIe siècle, les tombeaux témoignent de la puissance et de la grandeur de la dynastie saadienne. Les tombes sont réputées pour leur architecture et leur design uniques, avec des sculptures en stuc complexes, des carreaux colorés et des lustres ornés. Ils sont une destination touristique populaire, offrant aux visiteurs un aperçu du passé et une chance d’explorer l’architecture et la conception complexes du site.

Les Tombeaux Saadiens sont un repère culturel important qui doit être apprécié et préservé pour les générations futures.

GUELIZ & LA VILLE NOUVELLE

La ville nouvelle est séduisante pour ses grands magasins, ses restaurants aux standards européens, , sa vie moderne et branchée, et aussi pour les Jardins et le musée Majorelle

 

,#JARDINSMAJORELLE ,#MAJORELLE

 

Le Boulevard Mohammed V et les rues adjacentes vous permettent de faire quelques boutiques, comme dans le centre commercial du Carré Eden (H&M, Celio, Adidas, boutique Orange, City Sport, Body shop, Yves Rocher, De Facto, Mon Jouet, Wikiki, Lacoste, Optic 2000…)

 

 

C’est dans cette avenue que se situe aussi l’Hôtel Radisson blue et son restaurant réputé

Côté restaurant nous y avons aussi nors habitudes, c’est la cas des Restaurants Mama Mia, le Loft ou encore le Bagatelle qui servent des plats à la tonalité française

Mais également évidemment des boutiques de souvenirs (souvent à prix fixes), des agences immobilières, des agences de voyage qui proposent des tours à la demi journée ou à la journée vers les environs de MARRAKECH(cascades d’Ouzoud, Vallée de l’Ourika, Oukemaïden, Oouarzazate, Agafay ou sur plusieurs jours vers le désert de Merzouga ou de l’Erg Chebbi

LE JARDIN MAJORELLE

Le Jardin, qui se déploie sur 9000 m2 aujourd’hui, était à son origine une source d’inspiration au peintre Majorelle et est devenu aujorud’hui l’un des jardins les plus enchanteurs et mystiques du Maroc.

Créé en l’espace de quarante ans, et ouvert au public en 1947, l’ensemble, entouré de murs, consiste en un labyrinthe d’allées qui s’entrecoupent, de niveaux qui s’enchevêtrent et de bâtiments mauresques de style Art déco aux couleurs hardies.

Le jardin est un gigantesque et opulent amoncellement de plantes et d’arbres exotiques provenant des contrées les plus lointaines, conçu à la fois comme un sanctuaire et comme un laboratoire par le peintre français Jacques Majorelle à partir de 1922.  Vous pourrez y observer une multitude de cactus, de palmiers, de bambous, de planets de jardins et de plantes aquatiques

En 1980, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, qui ont découvert le Maroc en 1966, rachètent le Jardin pour le sauver d’un projet de complexe hôtelier qui envisageait sa destruction.
Les nouveaux propriétaires décident d’habiter la villa de l’artiste Jacques Majorelle, rebaptisée Villa Oasis.

« Depuis de nombreuses années, je trouve dans le jardin Majorelle une source inépuisable d’inspiration et j’ai souvent rêvé à ses couleurs qui sont uniques ».
Yves Saint Laurent

Plus agréable à visiter que le célèbre jardin de la Ménara grâce à un grand nombre de plantations de feuillus, il convient de préparer sa visite en réservant à l’avance

GRAND COMPLEXE DES POTERIES ROUTE D’ESSAOUIRA

En dehors des souks, où vous ne manquerez pas de devoir négocier…et où il vous faudra beaucoup de talent, vous trouverez sur la route d’Essaouira, juste après le centre commercial MARJANE, sur la gauche un village artisanal

Vannerie, poterie, ateliers de forge, ou de zellige sont regroupés ici et propose de visiter leurs ateliers de confection, les fours, les découpes de zelliges etc..

Les prix ici sont donc plus doux qu’en centre-ville et donne une vraie idée du prix, même si il reste encore de la marge de négociation

 

Pour l’exemple pour un lavabo en zellige de 1 m * .6 m, compter 800 mad. L’envoi en France est de l’ordre de 600 mad… Des tarifs très raisonnables !

 

 

#artisanat #zellige #poterie #vannerie #villageartisanal #marrakech #voyagevaecnous

LA PALMERAIE

C’est là que vous trouverez également de grands groupes hôteliers et résidence hôtelières. A l’écart du centre-ville, la palmeraie offre quelques attraits et en particulier la possibilité de faire des promenades à dos de dromadaire !

A voir aussi au lever ou au coucher du soleil

ou encore du quad

#PALMERAIE#DROMADAIRE #quad

HAMMAMS & MASSAGES

Ce serait dommage de venir au Maroc et à Marrakech sans succomber à la tentation du hammam et des massages, et ce d’autant plus que les hammams mixtes se sont développés et offrent des prestations de grandes qualité

A l’origine le hammam est un véritable lieu de purification du corps et de l’âme et aussi un lieu de rencontres.

SOIREE DINER -SPECTACLE CHEZ ALI

https://goo.gl/maps/ZMip6SWDXJtmdFRF7

 

 

Certes, c’est touristique. Mais pour ceux qui n’ont jamais vu une fantasia c’est le seul endroit où ils pourront la voir ! Repas de qualité, quantités énormes voire pantagruélique mais surtout des soirées inoubliables en été comme en hiver (y compris le réveillon de la Saint-Sylvestre !)

Pour la VIDEO de la FANTASIA suivez ce lien : VIDEO FANTASIA CHEZ ALI

 

#DINERSPECTACLECHEZALI #CHEZALI #FANTASIA

 

 

LES JARDINS DE L’AGDAL

Les jardins d’Agdal créés au XIIe siècle, sous le règne d’Abd El Moumen, sultan de la dynastie des Almohades méritent le déplacement car ce sont les plus vieux jardins de la ville!

Le mot berbère « Agdal » signifie tout simplement « jardin » en français. Ils se situent à Marrakech, au sud du palais Dar El Hana. Ils sont actuellement les plus anciens. Contrairement aux jardins occidentaux dédiés à la promenade, les jardins islamiques se veulent des lieux de plaisir et de contemplation.

Les premiers arbres qui le composent ont fait leur apparition au 12ème siècle sous la dynastie des Almohades. Par la suite, des enceintes ont été construites encerclant les nombreux orangers, oliviers, abricotiers et autres espèces dans le but de les protéger.

La conception de tels jardins relève du génie en termes de techniques d’agriculture et d’irrigation. Son édification débute sous le règne du sultan Abd El Moumen et se termine sous son successeur Youssef Abou Yacoub. Ces jardins sont à eux seuls d’immenses vergers clos. Les remparts ocre abritent toutes sortes d’arbres fruitiers sur plusieurs kilomètres. Ils sont d’inspiration andalouse.

Les différentes espèces qui composent ce paradis vert sont irriguées par les eaux du Haut-Atlas alimentant les deux bassins. De multiples pavillons bordent les points d’eau du jardin et les terrasses, comme la terrasse Dar el Hana, surplombent le jardin offrant une vue panoramique au delà des arbres, jusqu’au Haut-Atlas.

  Si aujourd’hui les fastes des jardins d’Agdal offrent leur luxuriance aux promeneurs, leur conception a nécessité une large mobilisation des corps de métiers ainsi qu’une administration rigoureuse. Outre l’argent princier, des ingénieurs, des architectes, des agronomes, des hydrauliciens, des arpenteurs et des artisans ont participé à sa création.

Les jardins d’Agdal, afin de répondre à leur fonction de lieu de repos et d’abondance, sont agrémentés de manières tout à fait caractéristiques en quatre espaces. Ceux-ci sont plantés principalement d’arbres fruitiers et de plantes odorantes participant à l’état de bien-être recherché. Au fil de la promenade, on rencontre ainsi de nombreux orangers, des oliviers, des grenadiers ou des abricotiers ainsi que d’autres espèces. L’odorat, quant à lui, est flatté par les senteurs enivrantes des rosiers.

Afin d’affermir sa position de haut lieu de repos et de vie sociale, les jardins sont parsemés de nombreux pavillons qui bordent les terrasses et les points d’eau. De là, à la fraîcheur de l’ombre, la contemplation se fait infinie et le regard se perd jusqu’aux confins du Haut-Atlas. Ses couleurs particulières et son atmosphère président dans cet espace dédié à la paix de l’âme.

Pour la culture musulmane, l’art des jardins représente une vision du paradis. C’est ainsi que ces jardins contiennent une riche symbolique afin de mener à la bienveillance d’Allah et de sa générosité. La paix se trouve donc dans ces lieux par le biais de la contemplation et leur prodigalité s’offre par l’aspect des arbres fruitiers.

La symbolique est présente dans les essences, comme le grenadier qui est source d’espoir et de vie, tandis que l’olivier est le principe de l’axe du monde, symbole de l’homme universel. Il est aussi associé à la lumière et à l’éternelle félicité. Il est l’arbre du bienheureux.

Le chiffre quatre, qui divise traditionnellement les jardins islamiques en quatre parties, représente les quatre éléments sacrés de la vie : l’eau, le feu, l’air et la terre.

Ainsi, les portes ouvertes les vendredis et les dimanches autorisent la visite des jardins de l’Agdal qui se fait dans la plus grande sérénité, pour le plaisir des yeux et le repos de l’âme.

LES JARDINS DE LA MENARA

A quelques minutes du bouillant centre-ville de MARRAKECH, voici un magnifique exemple d’architecture et de culture islamiques. cette destination populaire existe depuis des siècles. et sont remarquable de part leur conception unique et de leur ‘importance culturelle

 

«La Ménara », signifie le lieu où l’objet de l’illumination « phare » peut désigner r également un poteau pour marquer le chemin Dénomination très répandue sous les almohades, elle a été attribuée à un lot de terrain à Ceuta acquis par le père du Cadi Ayyad, pour être transformé en citerne, à une porte en Tunisie almohade et encore à un palais au Kairouan.

La Ménara de MARRAKECH, œuvre exceptionnelle du savant, législateur et architecte andalon Hajibn Yaich de Malaga, est un vaste jardin (88 hectares) avec un immense bassin creusé dès l’époque Almohade sous l’ordre du kalif abdelmoumen Ben Ali Algoumi en 1157. En effet, elle compte parmi les plus anciens jardins de l’occident musulman.

 

 

 

L’alimentation du bassin central (200m de longueur et 150 m de largeur) en eau se faisait grâce au système des khettara connu déjà à l’époque almoravide, qui exploitait les nappes souterraines. A l’époque almohade d’autres techniques ont été employées afin de cueillir les eaux des oueds de l’Atlas provenant de la ville d’Aghmat.

 

Ce bassin gigantesque avait pour but bien évidemment d’irriguer les jardins adjacents et de régulariser le flux des seguías et des Khettara, mais plus encore il servait aux entraînements à la natation des soldats de l’armée Almohade pour les préparer à la traversée de la méditerranée vers l’Andalousie. Sous les Saadiens, le jardin a subi plusieurs restaurations, un pied-à-terre a été aménagé.

Le sultan alaouite Sidi Muhammad ibn Abderrahmane y fit construire un pavillon doté d’un belvédère qui servait de lieu de promenades et de repos. Le bâtiment et son petit jardin étaient entourés d’un haut mur en pisé. Ses épais murs de pierre ont des chaînages d’angles faits de fausses briques. Il est couvert du classique toit pyramidal de tuiles vertes. L’édifice se compose de deux niveaux.

 

Un rez-de-chaussée à usage domestique est occupé par quatre piliers massifs précédé d’un avant-corps de trois arcades donnant sur le bassin; on accède au niveau supérieur par un escalier étroit et raide. L’étage est doté au nord d’un grand balcon à balustrades reposant sur l’avant-corps et dominé par un arc aveugle percé d’une porte basse. La clé de l’arc est faite d’un motif de pierre coiffé d’un bandeau portant une inscription où l’on peut lire une citation célèbre en l’honneur du prophète Muhammad et la date de 1286 de l’Hégire 869-70).

 

Construits pour la première fois par la dynastie almohade, ils étaient à l’origine utilisés comme zone agricole, les murs d’enceinte et les tours offrant une protection contre les envahisseurs.

 

Au fil du temps, les jardins ont été agrandis et améliorés, avec l’ajout d’un grand bassin et d’un pavillon au XVIe siècle. Les jardins servaient également de lieu de détente et de recueillement aux sultans du Maroc.

 

 

Ils sont connus pour leur conception et leur aménagement uniques. Les jardins sont divisés en quatre sections, chacune avec ses propres caractéristiques distinctes. La première section est le jardin principal, rempli d’une végétation luxuriante et d’arbres fruitiers. La deuxième section est la zone de la piscine, qui est entourée d’un grand pavillon et de plusieurs bâtiments plus petits. La troisième section est le verger, qui est rempli d’oliviers et d’autres plantes fruitières. Enfin, la quatrième section est la tour, qui offre une vue imprenable sur le paysage environnant.

 

Ce sont un bel exemple d’architecture et de culture islamiques. Avec sa longue histoire et son design unique, les jardins sont une destination touristique populaire à MARRAKECH. Non seulement ils offrent une vue imprenable sur le paysage environnant, mais ils rappellent également le riche patrimoine culturel du Maroc.

 

 

LA ROUTE DU TIZI N’TEST

ARTICLE SUR LE TIZI N’TEST

 

LA VALLEE DE L’OURIKA

A une bonne heure 30 de MARRAKECH, la vallée de l’Ourika est incontournable tant à l’été qu’en hiver. C’est le refuge de tous les marrackhis qui veulent s’échapper de la chaleur étouffante de la ville et trouver la fraîcheur des cours d’eau et de la montagne !

Au bout d’une demi-heure de route, essentiellement en deux voies, on pénètre dans les contreforts de l’Atlas juste après la ville de l’Ourika

,https://goo.gl/maps/cE4fb82GfJLsxUBD7

 

Nous traversons alors de nombreux villages de potiers, tandis que dans la montagne les premiers villages de pisé, essentiellement berbères apparaissent. Au bord des routes, vendeurs de poteries, de bijoux mais aussi de pierres, dromadaires prêts à être montés agrémentent la route sinueuse

Nous arrivons ensuite dans la vallée de l’Ourika et la route suit le fleuve éponyme. De nombreux restaurants sont installés à ses abords et proposent de succulents tajines à déguster les pieds dans l’eau

Tout au bout Setti Fatma, parking obligatoire et guide quasiment imposé. De nombreuses échoppes attirent le client et proposent fruits légume et souvenirs. Depuis peu, la viande n’est plus pendue au soleil mais couverte  ; enfin presque !

Outre les restaurants les pieds dans l’eau, l’attrait de cul de sac tient dans les cascades, elles sont 7 qui se trouvent à proximité.

 

Le chemin pour y accéder, est assez aisé jusqu’à la troisième, ponctué par de nombreuses échoppes. Il est conseillé d’être néanmoins bien équipé en chaussures car la roche est parfois glissante !

Récemment le cours d’eau a été dévié après les cascades pour alimenter les arbres fruitiers

 

#SETTIFATMA #CASCADES

 

 

 

Ne manquez pas l’opportunité de déjeuner au bord de l’eau, surtout en été, dans un des nombreux restaurants qui le proposent.

 

Les menus sont très abordables aux alentours de 120 MAD entrée plat dessert. et vous aurez le plaisir de voir et de partager l’ambiance festive qui règne à ces endroits

Nous mentionnons néanmoins un peu en hauteur le restaurant café Jardin des Cascades, un peu plus cher mais avec un service de qualité et des tajines mieux préparés. Ils servent même de la bière, évolution assez incroyable des temps modernes !
Autre nouveauté, de nombreuses échoppes vous proposent pour 5 MAD de vous habiller en tenue traditionnelle amazigh ; manifestement cela attire du monde !

Nombreuses possibilités d’excursions en poney, cheval ou dromadaire également

En dehors de la restauration les pieds dans l’eau (et à l’hiver tout particulièrement), il est intéressant de trouver de quoi se sustenter ! Nous avons repéré la KASBAH de l’Ourika, un restaurant bien placé qui sert une cuisine traditionnelle (entendez aussi sans alcool) de bonne qualité – même si lors de notre dernier passage nous avons été un peu déçu !

N’oubliez pas de jeter un œil sur notre article consacré à la GASTRONOMIE MAROCAINE

#kasbahdelourika

#OURIKA

 

LE PARADIS DU SAFRAN

Sur la route de l’Ourika, ne manquez pas de visiter le « Paradis du safran ». Cette ferme écologique ouverte depuis 2012 propose un circuit didactique très intéressant

 

Fermés les lundi et mardi, et ouverts jusqu’à 16h, il vous faudra néanmoins arriver avant 15h pour profiter pleinement des lieux

Vous pourrez découvrir un magnifique jardin botanique bio (Safran, plantes médicinales, agrumes et arbres fruitiers exotiques). Les fruits sont à la disposition des promeneurs. sur la gauche, vous longez le lieu de culture des crocus. Au bout du chemin, un magnifique espace de détente autour d’un point d’eau vous invite à paresser , à observer les ânes paître tranquillement ou encore à admirer les neiges sur les sommets de l’Atlas tout proche

 

 

 

Ne manquez pas sur le chemin du retour le sentier sensoriel pieds nus

 

Au milieu d’un tunnel floral très odorant, vous marchez sur différents supports : feuilles, pierres, bois, pommes de pin, écorces de bananiers, gravier, sable, écorce d’arganier, romarin et lavande ou encore absinthe. La sensation est très agréable pour peu que vous preniez le temps à chaque pas de vous arrêter et de respirer votre environnement

 

A la sortie du tunnel, vous êtes accueillis avec des bains d’eau froide (très froide !) aux diverses plantes médicinales avant le réconfort d’un bain chaud. Puis soignez vos pieds avec de l’huile d’argan BIO. gracieusement mis à disposition

 

A la fin de votre visite, vous serez accueillis à la table d’hôte avec une tisane bio à base de 10 plantes aromatiques parfumée au safran, des fruits , des cacahuètes torréfiées au village voisin, des olives et de l’huile d’olive dans laquelle vous tremperez un pain local aux graines

 

Mais écoutons notre hôte, passionnée par l’histoire de son aventure et plongeons dans les livrets mis à disposition pour mieux comprendre le safran, comment le reconnaitre, comment identifier le « faux safran »

 

Tout d’abord, il faut savoir que la fleur du Crocus Sativus L. avec ses 6 pétales violettes pousse en automne protégée par une gaine blanche, trois étamines de pollen et trois stigmates rouges (= 3 filaments de Safran). La plante safran est issue de la famille des Iridacées, sous-famille Crocoïdes. Plante robuste, elle se cultive entre 650 et 1200 m d’altitude et peut subir des températures entre -20° C jusqu’à +50° C.

 

Sur deux hectares, il n’y a six tonnes de bulbes de safran (env. 600’000) plantés. Il faut 20 hommes pendant une semaine pour les planter à la main. Les bulbes restent en place pendant plusieurs années et seront échangés en cas de besoin.

 

La floraison/récolte a lieu toujours en automne, plus précisément en novembre pendant trois à quatre semaines. C’est à dire une demie année de différence par rapport aux crocus qui fleurissent en Europe au printemps.

 

La récolte, fleur par fleur, se fait tôt le matin. Ensuite, les femmes berbères – les meilleurs jours une cinquantaine – émondent les 3 filaments de safran. Chaque jour, la récolte doit être terminée car pendant la nuit de nouvelles fleurs apparaissent. Après l’émondage, les filaments de safran sont séchés dans des déshydrateurs (à 40° C, env. 30 minutes). Pour récolter 1 gramme de safran, il faut env. 3 ½ h de travail. Pour récolter 1 kg de safran, il faut environ 150’000-200’000 fleurs.

Le safran étant l’épice le plus cher au monde, on y trouve souvent des falsifications. Vous trouverez ci-dessous quelques points importants de faire la différence entre un vrai safran et une falsification: – Les filaments de safran présentent toujours en hauteur une large ouverture comme des trompêtes ou corolles. – Une bonne qualité de safran doit toujours être protégée de la lumière. Celle-ci a un effet néfaste sur la couleur et l’arôme du safran. – Si on met un filament de safran dans un peu d’eau froide, le filament doit flotter en surface et il faut env. 30 minutes avant que l’eau qu’il commence à devenir jaune. L’eau doit rester transparente. Tandis qu’un filament falsifié descend tout de suite au fond de l’eau et celle-ci devient immédiatement jaune/orange/rouge ou rose et l’eau est trouble.

C’est quoi, une falsification? Cheveux, plumes de poules, papier et plastique coloré, barbes de mais, safflor, curcuma, souci, viande séchée… – Un filament de safran pris entre deux doigts mouillés les colore en jaune et non pas en rouge! Une fois les doigts lavés, la couleur s’enlève, tandis avec une falsification resp. un colorant artificiel, cela prendra beaucoup plus de temps

 

Le safran est appelé „L’Or Rouge“ – l’épice le plus cher au monde. Souvent on y trouve des parties jaunes et blanches qui ne colorent pas et qui ne donnent pas d’arôme. C’est la partie inférieure des filaments du safran, la base. A comparer avec du foin ou de la paille – un travail mal fait: Poids = Argent. Notre BIO-Safran est certifié 1ère catégorie d’après ISO 3632. Suisse: Safran BIOBourgeon.

 

#safran #crocus #paradisdusafran

L’OUKEMAÏDEN

Toutes les infos sur l’article consacré à l’oukemaïden

LE DESERT D’AGAFAY

Toutes les infos sur l’article consacré au désert d’Agafay

 

LES CASCADES D’OUZOUD

VOIR ARTICLE SUR LES CASCADES D’OUZOUD

LE TIZI N’TICHKA

 

VOIR ATICLE SUR LA ROUTE DU TIZI N’TISCHKA

LE PONT NATUREL D’IMI N’IFRI A DEMNATE

Les paysages autour de Demnate sont à la fois pittoresques et importants sur le plan agricole. D’anciens oliviers entourent la ville, utilisés pour produire l’une des meilleures huiles d’olive de tout le pays. Les amandes sont également un produit local important et l’argile rouge de la région est utilisée pour faire de belles poteries. Il y a de nombreuses possibilités de randonnée, ou vous pouvez simplement conduire sur les routes de la région, en faisant une pause pour admirer la vue et prendre des photos.

DEMNATE

MOULAY HICHAM PALACE

Construit il y a environ neuf siècles, le grand palais Moulay Hicham se trouve à la périphérie de la ville. Les façades impressionnantes peuvent vous amener à vous interroger sur les secrets que les murs pourraient encore contenir et à réfléchir aux gens qui ont vécu ici dans le passé.

La Kasbah des Glaouis

La Kasbah du Glaoui est l’un des anciens palais de la ville. Construit dans le style traditionnel du riad, le bâtiment historique était autrefois un lieu de pouvoir et de beauté. Des arbres fruitiers et des plantes poussent à l’intérieur d’une cour intérieure et les restes de touches décoratives islamiques montrent à quel point le palais aurait été opulent à son apogée.

Alors que de nombreux murs de la médina et des anciennes splendeurs architecturales ont été laissés à l’abandon, vous pouvez toujours obtenir des instantanés de la grandeur de la zone dans le passé. Voyez comment les habitants vivent et observez les hommes portant la djellaba bavarder à l’extérieur des petits cafés enfumés, et parcourez les produits dans les souks locaux (marchés). L’ancien quartier juif du mellah est particulièrement atmosphérique.

PONT NATUREL D’IMI N’FRI

A une heure de route de MARRAKECH ce magnifique pont naturel vous permettra de vous dégourdir les jambes assurément ! Escalade autorisée ! pour arriver au final dans des bassins pour se rafraîchir…

Cela ressemble à une voûte du haut et cela ressemble à une grotte d’en bas. C’est « Iminifri », un idiome amazigh qui signifie la bouche de la grotte, qui est considéré comme un sanctuaire itinérant unique au Maroc. Il est situé à 6 km de la ville de « Demnate », célèbre pour ses clôtures historiques. Il est également situé à 100 km de Marrakech.
« Iminifri » est une grande grotte dont une petite rivière appelée « Teslet » (la mariée), en sort pour former une voûte naturelle qui est sculptée par un écoulement d’eau dans la grotte depuis des milliers d’années. Parler aux résidents de la région vous conduit à des histoires et des légendes telles que, un monstre à sept têtes vivait dans la grotte, et au début de chaque année, les habitants de la ville devaient lui offrir une jolie fille. Il était une fois, un chevalier voulait sauver la fille. Il a combattu le monstre et l’a tué.
La région est célèbre pour les restes de dinosaures qui nous disent que « Iminifri » et sa banlieue abritaient ces énormes animaux avant son extinction depuis des milliers d’années, selon les recherches scientifiques effectuées par de nombreux archéologues.
Jusqu’à récemment, ce lieu touristique misait sur le touriste interne plus que sur l’étranger, mais faire une route de Marrakech à la ville de « Worthzat » a relancé le tourisme étranger avant de retomber à la suite des dommages de la nouvelle route à cause des inondations et de la faiblesse des réparations.

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Les touristes peuvent également découvrir quelques histoires et légendes faites par les gens de la région sur « Iminifri » et l’eau de ses sources. Une de ces légendes que les touristes admiraient. Il nous dit que l’une de ces sources était une tombe d’un homme bon appelé  » sedi Nasser ou Mahasser « .
La légende dit qu’on ne sait pas s’il est humain ou démoniaque, mais les gens là-bas sont sûrs que nager au printemps peut rendre le mariage des filles facile. Cette légende a eu l’effet magique d’augmenter la demande pour cette région et certainement pour le printemps. Pas seulement des musulmans, mais des juifs qui vivaient par milliers dans la ville de « Demnate » avant la décision de l’immigration en Palestine
En plus de cela, cette zone donne aux touristes la chance de connaître beaucoup de types d’oiseaux.

Les touristes, marocains et étrangers, sont très surpris de voir les oiseaux assis dans leurs nids ou tout juste de retour d’un voyage de chasse pour nourrir leurs petits.  En outre, le lieu touristique unique souffre du fait qu’il n’est pas prévu de le développer, ainsi que de le commercialiser en tant que lieu touristique de montagne.

#IMINIFRI #DEMNATE

LES EMPREINTES DE DINOSAURES

De là vous n’êtes plus très loin de voir les empreintes de dinosaures …

En dehors de la ville, les roches rouges laissent apparaitre quelque chose d’assez inhabituel: des empreintes de dinosaures préhistoriques. Site important pour la recherche et l’étude, le site est aujourd’hui préservé en tant que géoparc précieux. Les grandes empreintes de pas sont fascinantes lorsque vous vous arrêtez pour penser aux créatures gigantesques qui ont laissé leurs marques dans les paysages. C’est aussi amusant de se tenir à côté des empreintes et de prendre des photos de vos propres pieds à côté des empreintes de pas à des fins de comparaison.

Demnate ne voit peut-être pas tout un tas de touristes, mais cela en fait un voyage un peu différent de la norme. Les célèbres cascades d’Ouzoud sont à seulement 60 kilomètres et vous pouvez facilement combiner les deux endroits pour voir une facette différente du Maroc.

ci dessous à titre comparatif, les photos de 2015 !

LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH

Au départ de MARRAKECH , ce circuit est idéal pour trouver un peu de fraîcheur lorsque les températures en ville dépasse les 40°C allégrement.

 

Cela nécessite d’être véhiculé mais le 4X4 n’est pas indispensable malgré quelques km de pistes caillouteuses.

 

Si nous n’avez pas de Véhicules, n’hésitez pas à contacter @Mondir Achergui de MARRAKECH Expert Services qui connait très bien la région

 

TAHAHANOUT

Le mardi, c’est le jour du souk

 

 

 

 

 

 

AMIZMIZ

MARIGHA

Séparés de 10 Km, Asni et Marigha offrent un contraste saisissant. Alors qu’Asni est une reproduction en modèle réduit de l’urbanisation des bourgades rurales, Marigha reflète encore le mode de vie ancestral des habitants de la région. Autours du petit village, vergers et oliveraies se succèdent et nous plongent dans la vie simplicité et sereine de la vie rurale.

Les quelques infrastructures touristiques du village permettent de plus de confortablement profiter de cette campagne de montagne tout en variant les activités. De la ballade en VTT loué au Sanglier qui fume au farniente au bord de la piscine de l’Oliveraie de Marigha, on trouvera aisément une possibilité de détente plus ou moins active. Vallée particulièrement agréable en été, la région de Marigha possède de nombreuses structures d’hébergement. Nous vous conseillons particulièrement Sel d’Ailleurs, une petite maison d’hôtes à Asni intimiste dans une oliveraie de 2 hectares avec piscine.

MOULAY BRAHIM

Après Tahanaoute une petite rivière coule avec beaucoup de mal. Quelques tables installées, des tajines qui chauffent et des chèvres et moutons qui paissent tranquillement

Direction Moulay Brahim par une très belle route qui traverse un paysage assez désertique. C’est un lieu de pélerinage  réputé pour les femmes stériles. Elles viennent accrocher aux branches des arbres de petits rubans. Lorsque ceux ci se détachent la femme peut alors espérer être enceinte.

Les montagnes rouges créent des dépressions magnifiques. Ici c’est la terre agricole et fruitière, les oliviers mais aussi le poivre (l’odeur des feuilles froissées dans la main est étonnante !)

Pour atteindre la vallée d’Asni, on traversera des paysages aux nuances infinies. On imaginera du confort de notre véhicule, le style de vie qu’avait ses habitant dans un passé pas si lointain. Les chemins muletiers, les douars à flanc de colline ou encore les bergers menant leur troupeau sont un rappel constant de la relativité du temps.

C’est un lieu de pélerinage  réputé pour les femmes stériles. Elles viennent accrocher aux branches des arbres de petits rubans. Lorsque ceux ci se détachent la femme peut alors espérer être enceinte.

Nous nous garons en haut de la ville et observons le magnfique paysage qui s’offre à nous, avec la ville et sa mosquée en premier plan et les montagnes du parc national du Toubkal

Nous descendons vers le centre du village où se tient un souk permanent. Nous sommes étonnés du calme qui règne ici, tellement opposable à la cacophonie des souks de Marrakech, de Fès ou de Tanger. Il faut dire que le touriste est rare ici, et nous nous en rendons compte à la fois aux regards intrigués qui se posent sur nous et aussi par la joie de certains de nous apporcher pour discuter ou prendre une photo.

Le souk est grand et l’on y retrouve tous les codes des souks traditionnels ; épices, babioles, viande, poisson, vêtements, et même quelques ateliers d’artisanat, du bois principalement

Nous descendons ensuite en direction d’Asni

L’arrivée à Asni tend à rompre cette contemplation. Ce village ne présente en effet aucun intérêt particulier mais il marque le moment du choix entre continuer tout droit vers Marigha, Ouirgane et Tizi n’Test ou bifurquer vers Imlil et le djebel Toubkal, le point culminant de l’Atlas.

ASNI

A Asni, un arrêt s’impose malgré tout pour le marché aux bestiaux et surtout son souk du samedi

Les habitants de tous les villages voisins s’y rendent, entassant leurs muletiers avec des marchandises avant de retourner dans leurs villages.
C’est une scène particulière et animée, les acheteurs et les vendeurs se ‘’crient’’ dessus, négocient les prix avec nervosité et surexcitation avec des manœuvres de bras exagérées.
Vous ne trouverez pas de bibelots touristiques à Asni – c’est un vrai marché avec de vraies articles et fournitures pour les habitants. C’est là qu’ils font leurs courses et l’ambiance est fantastique.
Des vêtements et des chaussures de toutes couleurs, formes et tailles sont exposés sur le sol. Les dattes, les amandes et les noix sont empilées à côté de pastèques tranchées et divers fruits locaux. Des poulets vivants aux pattes attachées sont maintenus par les mains des vendeurs qui en négocient les prix.
Nous y trouvons même un dentiste-coiffeur qui s’essaie à m’arracher une molaire

C’est une expérience unique qui en vaut la peine !

Côté restaraution, vous trouverez de petites échoppes qui proposent chacune leur spécialité : ici un bouillon de tête de chèvres, là des brochettes de foie, là encore des tajines qui cuisent réservés du matin. Mais également des feux à disposition pour qui veut y faire chauffer et cuire son propre tajine

Différents itinéraires sont alors possibles

OUIRGANE LALLA TAKERKOUST

La route se poursuite à travers l’Atlas jusqu’à Ouirgane et son magnifique lac. Malheureusement le manque de pluie a fait baisser sa surface de moitié depuis notre dernière visite en 2015.L’eau était turquoise, aujourd’hui elle tend plus vers le vert : l’année est particulièrement sèche

 

Puis nous reprenons la route en direction de LALLA TAKERKOUST et son barrage. En route nous ne manquons pas (sauf l’appareil photo à les chèvres dans les arganiers)

Par endroit la route se transforme en piste sur quelques kilomètres mais ne nécessite pour autant pas le 4×4

 

Là encore, dans un paysage magnifique, nous ne pouvons que constater l’assèchement du lac de barrage..

 

Une pause repas très agréable au RELAIS DU LAC termine cette magnifique expédition !

 

RESTAURANT LE RELAIS DU LAC – LALLA TAKERKOUST Excellent. Une adresse comme on les adore !

Un endroit perdu dans la montagne à 40 km de MARRAKECH à proximité d’un lac de Barrage un peu asséché mais dans un panorama qui reste grandiose Un endroit très fleuri et entretenu qui tranche avec l aridité environnante. 3 ans sans pluie… Un accueil très pro avec la patronne qui vient se présenter à chaque table Une carte simple autour de quelques plats mais composés avec grande qualité et goût Bravo A noter une huile d olive pressée manuellement avec un goût proche de l’olive noire . Extraordinaire #relaisdulac#lallatakerkoust#atlas#curcuitdestroisvallees#Voyageavecnous

LE PARC NATIONAL DU TOUBKAL

La principale raison de venir ici, pour un voyageur, est de faire de la randonnée dans les montagnes environnantes. Dans toutes les directions s’élèvent de puissantes crêtes enneigées.

Toutes les informations sur cette magnifique région et photos en suivant ce LIEN

Nous vous recommandons sur place de prendre contact WhatsApp avec Lahssen +212618135704 qui organisera votre randonnée. Il parle très bien le français

VIDEOS SUR MARRAKECH ET ENVIRONS

 

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LES LIENS

#marrakech #gueliz #médina #benyoussef

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