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MEKNES La ville aux cent minarets – MAROC

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VISITE DE MEKNES

Départ de Fès pour une autre ville royale, 60 kilomètres plus à l’ouest, MEKNES, nichée au creux du massif montagneux du Moyen Atlas

Elle constitue une destination de choix pour qui souhaite découvrir un autre Maroc, moins touristique et certainement plus authentique.

Née de la volonté du sultan mégalomane Moulay Ismaïl, qui en fit sa capitale au XVIIe siècle, MEKNES abrite une médina très bien conservée où les petites merveilles d’architecture arabe et berbère sont légion, à l’image de l’imposante porte voûtée et garnie de mosaïque Bab Mansour.

 

 

Nous vous emmènerons en 3 demi-journées à la rencontre de ses cours et de ses fontaines dans le cadre d’une visite de la médina, mais aussi vers les anciennes écuries royales, au sud de la ville, tandis qu’au nord, vous découvrirez les vestiges de l’antique Volubilis

 

 

 

HISTOIRE

MOULAY SMAIL (1646 – 1727) fait de MEKNES la capitale du Royaume en 1672

Gouverneur de MEKNES avant son accession au trône, Moulay Ismaïl a été intronisé en 1672, à l’âge de 26 ans. Il décida d’en faire sa capitale. Il mit prés de 25 ans à combattre les tribus hostiles pour établir son autorité sur le pays et le protéger des convoitises des Espagnols qui occupaient El Maâmora, actuelle Mehdia, Larache, Assilah, Ceuta et Melilla et les îles Penon de Valez.

Il devait en outre parer aux menaces des Portugais qui occupaient Mogador et des Anglais, qui convoitaient la ville de Tanger, alors que les Français étaient déjà installés sur la côte méditerranéenne.

 

Moulay Ismaïl, fasciné par Versailles et le Roi Soleil, était très attiré par le monumental. Il entoura sa capitale de bastions, de murailles et de portes aux dimensions démesurées, à l’image de la grandeur à laquelle il aspirait. Ses haras pouvaient contenir jusqu’à 12.000 chevaux et sa puissante armée comptait plus de 150.000 hommes. Sur le plan diplomatique, le sultan avait des relations étroites avec le Roi de France Louis XIV.

 

C’est ainsi que le Maroc et la France signèrent le traité de Saint-Germain qui instaura le principe de non agression entre les navires des deux pays, le rachat des captifs et l’installation de consulats français à Salé et Tétouan. Traité dont le suivi était confié à l’ambassadeur Ben Aîcha qui se rendit en France en 1698.

 

À son retour, Ben Aîcha fit au sultan le récit émerveillé de son voyage et de sa rencontre avec Anne-Marie de Bourbon, future princesse de Conti et fille du Roi-Soleil. Ses éloges et ses descriptions firent naître chez Moulay Ismaïl une envie telle qu’il sollicita la main de la princesse! Démarche qui inspira nombre de nouvellistes et poètes de la cour, mais qui n’eut aucune suite.

LIENS VERS LES PHOTOS

J 198 – MEKNES

J 199 LA MEDINA DE MEKNES

J 200 – VOLUBILIS

J200 MOULAY IDRISS

J 200 – LE CHATEAU DE ROSLANE – LES CELLIERS DE MEKNES

J 201 DE MEKNES A MARRAKECH VIA LE MOYEN ATLAS

 

VISITE DE MEKNES – JOURNEE 1

 

https://goo.gl/maps/GF2Jb3cnq4sYquGs9

BASSIN DE L’AGDAL

C’est un bassin artificiel de 4 ha, avec une accumulation d’eau de 319 m de long, de 149 m de large et d’une profondeur de 3.50m., construit sur l’ordre de Moulay Ismaïl pour irriguer les jardins des sultanes et permettre aux femmes de son harem (on dit que leur nombre approchait de 500) de se distraire.

Ce bassin servait également de réserve d’eau en temps de guerre ou de sécheresse, il est irrigué par 25 km de canaux. Véritable bouffée d’air dans la ville, cet endroit est très appréciable, lui qui a été aménagé aujourd’hui en un espace de loisirs.

 

En face s’élèvent les greniers de Moulay Ismaïl. Ressortir et longer les murailles pour y parvenir.

Le bassin est actuellement en cours de rénovation. et donc mis à sec

 

LES GRENIERS – ÉCURIES DE MOULAY ISMAÏL

Précisez bien « greniers » quand vous les demandez ou vous risquez de vous retrouver au haras de MEKNES…

Moulay Ismaël fit construire des greniers pour y entreposer les grains et denrées alimentaires.

C’est l’un des plus fantastiques monuments à visiter de MEKNES.

Les greniers sont à 500 m au sud du Palais Royal et la place Mechouar.

 

D’après la légende, ces écuries pouvaient contenir 12 000 chevaux. MEKNES a le plus grand haras d’Afrique du Nord avec ses 80 hectares et 450 chevaux.

 

On en déduit que le mur du fond en pisé est postérieur à l’ensemble érigé par Moulay Abdellah au XVIIIe s.) et que les écuries étaient autrefois plus étendues.

 

La salle centrale mesures plus de de 26m,30 sur plus de 10m de large. Le plafond est à 9m de hauteur.

 

Le grenier comporte 10 salles plus petites aux énormes murs épais de 4m qui maintiennent une température constante et fraîche pour mieux conserver les denrées.

Chaque salle avait un puits alimenté par une noria.

Les puits alimentaient à l’époque aussi bien le bâtiment que le bassin souani, qui constituait avec ce grenier une seule entité.

 

Alors que le toit voûté de Dar el-Ma a résisté au tremblement de terre de 1755, le plafond des écuries, plat, s’est effondré sous le choc des secousses.

 

Les silos voûtés sont vides maintenant. Ils ont été restaurés (pas très bien car on a bouché les trous dans les murs, ce qui les empêche de respirer créant des tâches d’humidité.).nDes films sont tournés ici dont « La dernière tentation du Christ » et « Jésus de Nazareth ».

 

Ici aussi des travaux de rénovation sont en cours

MAUSOLÉE DE MOULAY ISMAÏL

Le lieu où se trouve le mausolée faisait partie de l’ancien palais de justice, construit en 1700 et restauré en 1957, dans lequel se tenait une mosquée.

Les non-musulmans peuvent visiter une partie du sanctuaire.

Au fond de la salle, un poème de Mohammed V à la mémoire de Moulay Ismaïl, avec un arbre généalogique de la dynastie alaouite. Ce monument procure une impression de calme et de sérénité se mariant fort bien avec l’image donnée par Meknès.

PRISON DES CHRÉTIENS

Elle aussi en travaux de restauration…

Après le mausolée, on débouche sur une place, avec un champ clos par des grilles de fer forgé. A l’intérieur s’étend ce qui aurait été la prison des chrétiens, également connue comme la prison de Qara. On dit que Qara était un prisonnier portugais, ayant négocié sa liberté avec Moulay Ismaïl s’il parvenait à faire construire une prison pouvant contenir jusqu’à 40 000 personnes. Les dédales du souterrain se seraient autrefois étendus sur un cercle de 7 km de diamètre. La légende raconte même que les murs s’étendaient jusqu’à Taza, près de Fès. Aujourd’hui, la majeure partie ayant été détruite par le tremblement de terre de 1755, on visite seulement trois grandes salles de 80 m de longueur et 25 m de largeur, éclairées par des ouvertures pratiquées en 1968. La légende veut que les prisonniers, dont la mission était de transporter les blocs de marbre de Volubilis à MEKNES , aient abandonné leur ouvrage à l’annonce de la mort de Moulay Ismaïl. Cela expliquerait la présence de blocs de marbre qui jonchent la route menant à Volubilis. A quelques mètres de là, dans un grand bâtiment à auvent à bois appelé le pavillon des ambassadeurs, se réunissaient les négociateurs pour libérer les otages du sultan marocain, capturés sur mer. Ils étaient soit échangés, vendus ou condamnés à mourir sur place si les négociations n’aboutissaient pas. C’est ici d’ailleurs que le sort de quelques dizaines de prisonniers français s’est joué à trois reprises, mais les missions envoyées par Louis XIV échouèrent à chaque fois dans leurs tentatives…

LA PLACE LALLA AOUDA

Dotée d’un plan rectangulaire, délimitée de part et d’autre de murailles imposantes qui constituent l’enceinte fortifiée de la première demeure impériale. Autrefois, elle était réservée aux sorties officielles du Sultan et aux défilés des cavaliers – militaires de Moulay Ismail.

 

Aujourd’hui elle est surtout pratique car elle permet de se garer à proximité de la médina et non loin du mausolée de moulay Ismaïl

 

BAB MANSOUR

En travaux également…

 

 

 

 

 

Cette majestueuse porte a pour véritable nom Bab Mansour el-Aleuj, ce qui signifie « la porte du renégat victorieux ». L’architecte de l’ensemble qui devait parachever l’œuvre de Moulay Ismaïl était en effet un chrétien converti à l’islam.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette porte est à juste titre considérée comme l’une des plus belles du Maroc et ne fut achevée qu’après la mort du sultan, en 1732, par son fils Moulay Abdellah. Elle est caractérisée par une construction en chicane, destinée à ralentir les assaillants. L’intérieur de cette porte grandiose reçoit des expositions temporaires.

 

 

 

 

PLACE LAHDIM

 

 

En face de Bab Mansour, la place Lahdim surprend par ses vastes proportions.

 

Point de rencontre de la médina et de la cité impériale, cette vaste esplanade est un passage incontournable pour l’accès aux souks. Actuellement, la place est animée de Halkas notamment le soir, où des troupes et des orateurs présentent leurs spectacles.

 

Le soir venu les cracheurs de feu, conteurs, montreurs d’animaux et bateleurs viennent animer la place, qui prend un tout autre aspect. .

 

 

Le côté sud-ouest de la place est occupé par le marché de la ville de Meknès qui vaut le détour.

 

SOUKS DE LA PLACE LAHDIM

 

Le marché couvert est situé sur la place El-Hedime,. Des étals s’étendent tout autour du marché. La place exactement située entre la vieille ville et la partie impériale de la cité, abrite le marché couvert et s’anime au crépuscule :

 

Le marché couvert se trouve derrière les arcades des potiers. C’est ‘un des plus beaux et des plus animés des marchés ouverts du Maroc.

 

Les épices, olives, fruits secs sont très bien présentés.

La spécialité de MEKNES est le nougat, toutes sortes de nougats. Ils ne sont pas exportés et on ne les trouve qu’ici. Il faut y goûter !

 

Ne croyez pas que vous en trouverez ailleurs, il n’y en n’a pas, ni à Rabat, ni à Marrakech. Et il n’est pas cher.

 

VISITE MEKNES – LA MEDINA JOURNEE 2

 

https://goo.gl/maps/F1c9KpHHcYraKmrF7

 

Journée consacrée à la médina de Meknès et à ses souks.

 

Hélas, comme la veille nous sommes confrontés à la dure réalité : les travaux commencés pour la plupart en 2019 et programmés les années suivantes ont tous été reportés avec le COVID, si bien que tous les monuments, places, médersas sont fermés en même temps et probablement pour encore au moins 1 à 2 ans

 

Dommage bien entendu, mais cela ne nous empêche pas d’apprécier la visite de ses souks, très authentiques, en particulier du côté de la porte Bab Berdaine

 

Nous en profitons également pour visiter le magnifique Palais Dar Jamaï transformé en musée de l’histoire de la musique et de ses instruments

MUSÉE DAR JAMAÏ

 

Le Musée Dar Jamaï est à l’origine une résidence privée construite en 1882.. De type hispano-mauresque, ce palais date de la fin du XIXe siècle, à la grande époque de la famille Jamaï, lorsque le grand vizir Jamaï officiait à la cour de Moulay Hassan. Il constitue un spécimen des demeures des “familles du makhzen” marocaines de la fin du 19ème siècle.

Il tomba en disgrâce sous le règne d’Abdelaziz et mourut en prison.

Appartenant à Mohamed Ben Larbi Jamaï, grand vizir du Sultan Moulay Hassan 1er (1873 – 1894), cette vaste demeure a fini par être vendue au Glaoui de Marrakech, qui ne vint jamais y habiter. En 1912, les Français récupèrent la bâtisse, mais non pas pour y faire un musée. Ils aménagent un hôpital militaire dans sa partie centrale.

Ce n’est qu’en 1920 que le bâtiment est attribué dans sa totalité à l’Inspection régionale des Beaux-Arts qui le transforme en Musée, avec une importante galerie consacrée à l’histoire de la musique et de ses instruments

La visite permet donc à la fois d’admirer l’architecture du palais et de ses jardins andalous, ainsi que les intéressantes présentations

 

MOSQUEE NEJJARINE

La rue Nejjarine, qui regroupe aujourd’hui une grande partie des boutiques de la médina (les vêtements traditionnels, artisanat) constitue le noyau et la partie la plus ancienne de la médina de MEKNES . En remontant la ruelle des Nejjarine (les menuisiers), en direction de la grande Mosquée (al masjid Ala3dam et de la medrassa bou inania), on passe à côté d’une mosquée du Xe siècle : la mosquée de Nejjarine

n’est l’une des plus anciennes mosquées de la ville historique de MEKNES au Maroc. Elle a été construite pendant la période almoravide au 12ème siècle après JC. La mosquée Nejjarine a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1996 dans le cadre de la ville historique de MEKNES.

LES SOUKS

 

La rue Nejjarine et la rue Sebaghine regroupent la plupart des souks.

Ceux de Meknès sont beaucoup plus authentiques que ceux de Fès et ici le temps semble parfois s’y être arrêté.

Pourtant, derrière ces hauts murs, une foule d’artisans s’affairent à la confection et au renouvellement de productions authentiques et modernes à la fois.

 

Les stands de babouches côtoient les bouchers et les primeurs, le tout dans une grande effervescence. Aux abords de la rue Nejjarine, souvent protégée du soleil l’été, vous trouverez la plupart des articles d’artisanat local, que vous pourriez rapporter de votre voyage en guise de souvenirs.

L’art du damasquinage est visible sur les vases, assiettes, bracelets et autres objets finement décorés.

 

La broderie et la tannerie sont également maîtrisées par les artisans de père en fils.

 

Les Souks de la ville de MEKNES sont parmi les plus insolites et les plus pittoresques de tout le Maroc. Ici, les objets de tous les jours revêtent un aspect très particulier. Les souks sont un lieu où vous pouvez généralement acheter à des prix raisonnables.

Pour un marché encore plus authentique, n’hésitez pas à vous engager le long des remparts, depuis le musée Dar Jamaï jusqu’à Bab Berdaine.

Voici quelques souks que vous pouvez visiter

SOUK LAHDIM : vous y dégusterez les meilleurs olives du Maroc. La réputation des marchands d’olives a gagné tout le pays. Vous y trouverez des dizaines de préparations différentes. L’usage et la politesse veulent que l’on en goûte plusieurs avant de faire son choix. Une façon de rendre hommage à l’artisan qui les a préparées.

La médina de MEKNES et la place LAHDIM comptent des échoppes en tous genres.

SOUK SEKKAKINE : vous pourrez y acheter des couteaux, objets en fer blanc, théières et autres objets traditionnels qui sauront vous surprendre par leur originalité.

SOUK BEZZAZINE : vous y trouverez tous les objets en relation avec la vannerie, l’osier et l’artisanat. Vous noterez l’odeur de l’osier qui se dégage de cette zone et vous pourrez dénicher les plus jolis paniers en osier faits à la main de tout le Maroc.

BAB EL JDID : instruments de musique et marché aux puces

SOUK NEJJARINE : atelier de menuiserie

SOUK SEBAT : chaussures, tissus, vêtements

SOUK EL HERIR : tissus soyeux

 

 

BAB BERDAINE

Cette porte, à l’extrémité nord de la médina, donne une impression de porte d’entrée de château fort médiéval, avec ses tours crénelées. Elle offre une vue imprenable sur la vallée en contrebas.

https://goo.gl/maps/ocwqaYytK6C8WG3A9

 

 

 

 

 

 

 

 

MEDERSA BOU INANIA

Comme la plupart des medersas du Maroc, celle-ci fut construite sous la dynastie des Mérinides, achevée en 1358 par le sultan Abou Inan, qui lui laissa son nom. C’est une école coranique, située au centre de la Médina de MEKNES.

 

Elle fut utilisée jusqu’en 1964. Sa cour intérieure, des plus classiques, est peut-être l’une des mieux conservées au Maroc. Tout autour, des pans de murs percés, travaillés en bois de cèdre, relient des piliers ornés de céramique. Il est intéressant de faire le tour pour découvrir les cellules exiguës des étudiants. Au premier étage, un escalier mène à une terrasse d’où l’on admire une des plus belles vues de la ville sur la médina. et le superbe minaret.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Médersa Bou Inania est un édifice élégant de plan rectangulaire. Sa porte est abritée par un auvent que surmonte un dôme donnant accès à un vestibule sur le lequel s’ouvre la cour. Les murs de cette cour tapissés de zelliges, d’inscriptions, de plâtres ciselés, et de magnifiques sculptures sur bois de cèdre, offrent un merveilleux exemple de décoration mauresque.

L’ensemble est surtout remarquable par sa décoration de mosaïque, de faïence émaillée de plâtre et de bois sculpté.

 

GRANDE MOSQUÉE JAMAÂ AL KABIR

Cette mosquée, bâtie par les Almoravides au XIIe siècle et remaniée par les dynasties suivantes, est coiffée de superbes toits aux tuiles vertes.

 

Vous pourrez apercevoir, depuis la terrasse de la medersa ou depuis la rue en vous tordant le cou, son splendide minaret recouvert de faïence.

 

Enfin, en faisant le tour de la mosquée, vous pourrez admirer ses magnifiques portes et leurs auvents sculptés. Si l’accès vous en est interdit, avec un peu de chance les portes seront ouvertes quand même et vous pourrez jeter un œil inquisiteur – quoique discret – à l’intérieur.

 

JOUR 3 LES ENVIRONS DE MEKNES

https://goo.gl/maps/2Nawj1dbBeSGmU7i8

 

MEKNES, LE POUMON DE LA VITICULTURE MAROCAINE

 

Près de la Volubila romaine, entre 580 et 700 mètres d’altitude, entre les contreforts de l’Atlas et au pied du Mont Zerhoun au Nord, bénéficiant d’une pluviosité modérée et d’un riche ensoleillement, les vignobles connaissent une situation exceptionnelle auxquels participent des sols sablonneux et argilo-calcaires.

 

Dans cette région se concentre encore aujourd’hui 60% de la production de vin marocain, dont 80 % sont consommés sur le territoire national !

 

Des noms de cépage prestigieux sont liés à MEKNES et sa région :

 

Volubilia rosé, gris et rouge, Roslane rouge, et plus connus le Guerrouane et le Domaine de Sahari.

La gamme Halana avec ses trois sites: la cave Cépages à Sebaa Ayoune d’une capacité de 100.000 hl, la cave Sahari à Al Hajeb (15.000 hl) et une unité de production à Sebaa Ayoune d’une capacité de 6.000 bouteilles par heure. .

Les vins d’appellation d’origine Guerrouane et Beni M’Tir, avec les gammes Beauvallon et Domaine Rimal. Le Château Roslane, à Boufekrane, dispose d’une grande et très Belle cave qui renferme de précieux élixirs. Cette cave, à elle seule, mérite le détour.

Inauguré officiellement en 2004, Roslane est le premier et seul château d’appellation d’origine contrôlée au Maroc. Le château et ses 700 hectares de vignobles sont situés à une vingtaine de kilomètres de MEKNES dans la campagne.

La holding qui gère le château a ouvert il y a quelques années un restaurant haut de gamme et un hôtel. Ils s’occupent également de la mise en bouteille (notamment pour Coca Cola), mais aussi d’une huilerie

 

La visite coute 150 MAD, 450 MAD pour une visite-dégustation

 

MOULAY IDRISS

 

 

 

 

Moulay Idriss, du nom du fondateur du Maroc arabe, est le village le plus sacré du Maroc. Les non-musulmans ont aujourd’hui accès à ce charmant village perché au sommet d’une colline mais la visite du tombeau sacré de Moulay Idriss leur est par contre interdite.

Moulay Idriss était un descendant direct du prophète Mahomet.

 

 

 

 

Il quitta La Mecque en 787 pour s’installer du côté de Volubilis où il eut tôt fait de convertir à l’Islam les tribus berbères.

 

Son pouvoir grandissant, il finit par devenir gênant pour le calife de Bagdad qui l’empoisonna en 792. C’est son fils, Idriss II, qui prit alors sa succession en fondant notamment la ville de Fès.

Ne pas manquer de grimper sur les hauteurs pour une vue magnifique sur la ville et au loin la plaine

 

Vous serez surpris comme nous par le nombre incroyable d’ânes dans cette ville !

 

Autre point d’intérêt le mausolée cylindrique de Moulay Idriss, au vert surprenant !

VOLUBILIS

Les plus importantes ruines romaines du Maroc se trouvent ici au cœur d’un environnement magnifique.

 

Au Ier siècle avant JC, le roi local Juba II se maria à la fille de Cléopâtre et introduisit ainsi la civilisation romaine à Volubilis. En l’an 40 de notre ère, son fils Ptolémée fut assassiné par l’empereur Caligula ce qui permit aux romains de prendre le contrôle total de la cité. La présence romaine est attestée à Volubilis jusqu’en l’an 285. Après cette date, sous la pression des Vandales, les romains délaissèrent la cité pour retourner à Rome. Pendant les siècles qui suivirent, la ville fut habitée par les tribus berbères locales avant d’être définitivement abandonnée au XVIIIe siècle.

Les ruines furent fouillées en 1915 par une équipe d’archéologues français. Elles sont célèbres pour leurs nombreuses mosaïques in situ, c’est-à-dire toujours en place sur le sol des édifices en ruines. La plupart des ruines datent du IIIe siècle. Contrairement aux médinas marocaine d’aujourd’hui, le plan de Volubilis est très ordonné, avec notamment le Decumanus Maximus, ou voie principale traversant le centre de la cité.

 

La capitale de la Maurétanie, fondée au IIIe siècle av. J.-C., fut un avant-poste important de l’Empire romain et a été ornée de nombreux beaux monuments. Il en subsiste d’importants vestiges dans le site archéologique, situé dans une région agricole fertile. La ville devait devenir plus tard, pendant une brève période, la capitale d’Idriss Ier, fondateur de la dynastie des Idrissides, enterré non loin de là, à Moulay Idriss

 

Ce site culturel est classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1997.

 

Le nom de Volubilis est connu par les textes anciens mais également grâce aux témoignages épigraphiques nombreux sur le site. Son origine est inconnue, mais il pourrait s’agir d’une version latine du nom berbère du laurier-rose, oualili, particulièrement abondant sur les rives de l’oued Khoumane serpentant autour d’une partie du site.

Dans des écrits datant du 1er siècle ap. J.-C., le géographe romain Pomponius Mela décrit Volubilis comme un site de taille moyenne, bien qu’il ne l’ait jamais visité. Pline l’Ancien et, au 2ème siècle ap. J.-C., l’Itinéraire d’Antonin le Pieux, tout en mentionnant la situation géographique du site, ne font aucun commentaire sur sa superficie.

 

Son emplacement aisément défendable au pied du Jbel Zerhoun, tout comme la fertilité des sols de la plaine, favorables à l’agriculture et à la culture d’arbres fruitiers (surtout d’oliviers), ont séduit les hommes qui se sont établis sur le site de Volubilis dès le 3ème siècle av. J.-C., comme en témoigne une inscription punique trouvée dans la ville.

A l’époque du royaume de Maurétanie, dont la capitale se trouvait à ce même endroit du 3ème siècle av. J.-C. à l’an 40 ap. J.-C., Volubilis possédait déjà des remparts encerclant 12 hectares. Il apparaît que la disposition de la ville, conforme à un plan régulier, s’apparente au modèle punique hellénistique.

 

La ville s’est développée sur le modèle romain sous les règnes de Juba II et de Ptolémée (25 av. J.-C. à 40 ap. J.-C.), au moment où elle a peut être été une capitale. En 40 ap. J.-C., l’annexion par les Romains du royaume de Maurétanie donne naissance à deux provinces : la Maurétanie Césarienne à l’est et la Maurétanie Tingitane à l’ouest (où elle obtiendra le statut de municipe).

 

Elle ne tarde pas à s’étendre à son maximum, avec la construction de nombreux bâtiments publics et privés, ces derniers étant surtout affectés à des installations artisanales et industrielles, en particulier pour la production d’huile d’olive, principale denrée de la région. Des témoignages épigraphiques mettent en évidence la mixité de la population de Volubilis pendant la période romaine : Juifs, Syriens et Espagnols côtoyaient la population indigène africaine.

 

En 168-69, sous le règne de Marc Aurèle, est construit un rempart comportant huit portes monumentales ; puis les empereurs Sévères enrichissent le centre de la ville de plusieurs monuments (dont un capitole et une basilique) grâce à l’exonération d’impôts décidée par Caracalla, événement commémoré par la construction d’un arc de Triomphe en son honneur.

Au début du règne de Dioclétien, en 285, les Romains quittent soudainement le sud de la Tingitane, pour des raisons encore inconnues. Volubilis sombre alors dans les « ténèbres » jusqu’à l’accession au trône d’Idriss 1er. L’aqueduc alimentant la ville en eau ayant été démoli, les habitants de Volubilis (appartenant pour la plupart à la tribu berbère des Baquates) s’installent à l’ouest de l’arc de Triomphe où ils développent une nouvelle zone d’habitations près de l’oued Khoumane. Cette zone est séparée de la ville haute par un nouveau rempart qui descend jusqu’au cours d’eau. La zone de l’arc de Triomphe devient alors le cimetière de la communauté. Quatre inscriptions datant de 599 à 655 démontrent qu’il s’agissait d’une communauté chrétienne dotée d’institutions toujours en place à cette époque.

 

L’influence des razzias opérées par Oqba ben Nafi (681) ou Moussa ben Nasser (710) sur Volubilis n’est pas clairement définie. Cependant, la présence de certains documents et pièces de monnaie indique que la ville s’était convertie à l’islam avant l’arrivée d’Idriss. Au cours des luttes opposant Abbassides et Chiites, Idriss, descendant du calife Ali, est contraint à chercher refuge au Maroc, où il est accueilli avec bienveillance par le chef de la tribu Aouraba établie autour de Volubilis.

Il s’établit à « Oualila », point à partir duquel il ne tarde pas à s’emparer des rênes du pouvoir en fondant une nouvelle ville à Fès.

Son fils Idriss Il (803-829) préfère Fès à Volubilis, mais celle-ci n’est pas pour autant complètement abandonnée, bien qu’on ait vraisemblablement assisté à un important mouvement de population vers la ville voisine et plus récente de moulay Idriss, créée après l’assassinat du fondateur de la dynastie des Idrissides en 791.

 

Elle était d’ailleurs toujours habitée en 1068, comme l’attestent les récits d’El Bekri. Néanmoins, il semble que les razzias des Almoravides, vers la fin du 11e siècle, aient mis fin à plusieurs siècles d’occupation continue.

 

 

 

La basilique judiciaire (à droite) constitue le tribunal de la ville et le lieu de réunion de ses dirigeants. Elle se compose d’une nef centrale et de deux nefs collatérales encadrées par des colonnes à chapiteaux corinthiens

 

Le capitole (ci dessous) est dédié à la triade capitoline, jupiter, junon et Minerbe, ce monument a été élevé sous l’empereur Macrin en 218 après J.C.

 

 

 

 

Les Thermes de Gallien  tiennent leur appellation à la découverte d’une inscription trouvée à l’intérieur de l’établissement, dédiée à l’empereur Gallien;

Ces thermes publics d’environ 1330 m2 se composent à côté des salles balnéaires d’une salle propre aux exercices, un vestiaire et des latrines

 

 

La maison d’orphée est la plus grande demeure implantée dans le quartier Sud connu pour ses habitations plutôt modestes

 

Elle doit son nom à la mosaïque représentant Orphée jouant à la lyre au centre,, et les animaux charmés par sa musique dans la composition rayonnante

 

Le cadre naturel de la région de Volubilis a toujours offert à l’homme des potentialités propices à la sédentarisation : une terre fertile, une abondance en eau (présence d’oueds et de sources), un climat modéré et une topographie variée très riche en carrières de plein air d’où l’extraction des matériaux de construction fut facile

 

 

La boulangerie conserve tous ses éléments (four, moulins et pétrins) ; au sud s’organisent les dépendances constituées de trois magasins destinés à entreposer le blé et deux boutiques pour la vente du pain

 

La maison au Désultor est dite au « Désultor » en référence à la mosaïque représentant une parodie de course de cheval avec un acrobate chevauchant un âne à rebours (ci dessous)

La fontaine publique est la plus importante de Volubilis en raison de sa grandeur et sa situation au centre de la ville. Elle constitue l’aboutissement de l’aqueduc vers l’ouest.

 

Des latrines publiques la délimitent vers le Nord

 

 

 

 

 

L’arc de triomphe, ci dessus a été édifié par le municipe de Volubilis en l’honneur de l’empereur Caracalla et sa mère juila Domna en 217 ap JC en guise de remerciement pour l’octroi de la citoyenneté romaine aux habitants et l’exonération d’impôts

 

Le nom de la maison à l’Ephèbe vient d’une statue en bronze- ci contre à droite – représentant un éphèbe couronné de lierre.

 

La maison se caractérise par la présence d’un mausolée d’époque mauritanienne annexé lors de la construction de la maison à péristyle

La maison au cavalier tire son nom du cavalier en bronze, découvert en 1918. Elle présente la forme d’un quadrilatère de 1700 m2 doté d’un péristyle au milieu et de dépendances ( exedra et riclinium)

 

 

 

 

La maison de Dionysos et les quatre saisons tise son nom d’une mosaïque représentant Dionysos au centre entouré de muses et de personnages représentant les quatre saisons – ci à droite

 

Le Palais de Gordien, doté d’une superficie de 4488 m2 est une grande demeure palatiale reconstruite sous l’empereur Gordien III entre 244-238 ap JC

 

La maison de Vénus, enfin est nommée ainsi à cause de la mosaïque qui ornait le triclinium ( navigation de Vénus). Elle se singularise par ses somptueux pavements de mosaïque

 

LE PARC NATUREL D’IFRANE

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LES SOURCES DE L’OUM R’BIA

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