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OUJDA la ville du « millénaire » – MAROC

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POUR TOUTES LES PHOTOS D’OUJDA SUIVEZ LES LIENS CI DESSOUS 

J192 – DE NADOR A OUJDA PAR LA COTE DU RIF ORIENTAL

J 192 – L’EMBOUCHURE E LA MOULOUYA

J193 & 194 LA MEDINA ET LES SOUKS D’OUJDA

DE NADOR A OUJDA

Nous quittons Nador vers 8 h30 en direction d’Oujda

https://goo.gl/maps/5qLTYQ9yTxCzJa7XA

 

La côte du Rif oriantal est splendide ; il s’agit probablement de la plus belle partie de la côte méditerranéenne marocaine

Tout au long de ce parcours, de nombreuses sentes, parfois nécessitant un véhicule tout-terrains mènent à des plages qui semblent perdues, cincées entre deux falaises, tantôt de galets, tantôt de sable fin. Si les pistes ne vous font pas peur, d’autres plages isolées sans noms sont à découvrir sur la côte de la région de l’Oriental. Il suffit juste de baisser la vitre et de demander gentiment les conseils avisés des locaux. Des endroits paradisiaques à découvrir !

 

PLAGE SAUVAGE DE SIDI EL BACHIR

 

C’est en périphérie de la station balnéaire de Saïdia, en s’aventurant sur des pistes cahoteuses qu’on découvre en effet les plus belles plages sauvages de la région. La plage Sid El Bachir ou Tmadet » est une petite crique de sable blanc et d’eau cristalline protégée par des falaises vertigineuses qui lui donnent cet air mystérieux de territoire inconnu.

PLAGE DE RAS EL MA

Plus loin c’est la plage et la station de Ras el Ma aussi appelé Cap-de-l’Eau qui capte notre attention : un joli port de pêche et une plage magnifique !

Ras El Ma, aussi appelé Cap-de-l’Eau, est une petite ville de la province de Nador. Plus calme que la ville de Nador, et néanmoins très proche de celle-ci, Ras El Ma dispose de plages magnifiques. L’avantage est que peu de touristes se rendent dans cette zone. Vous pourrez donc vous allonger au calme sur le sable, ou profiter des randonnées sur les falaises bordant la méditerranée.

 

Puis nous poursuivons le long de la côte sur quelques kilomètres pour rejoindre les pistes qui mènent à l’embouchure de la rivière Moulouya, un endroit incroyable, malheureusement en déperdition

EMBOUCHURE MOULOUYA

Quelques kilomètres avant Saïdia, un site écologique à découvrir. Ce site accueille en effet une important biodiversité en espèce de végétaux et d’oiseaux. Cette spécificité vaut à l’embouchure de la Moulouya d’être classée Site Ramsar,

Hélas en dépit des valeurs écologiques qui ont justifié son classement, le site de l’Embouchure de la Moulouya, vit actuellement sous la menace d’assèchement. Plusieurs associations de l’Oriental n’ont pas cessé de tirer la sonnette d’alarme, depuis plusieurs mois déjà, afin d’attirer l’attention des décideurs et de l’opinion publique sur la « catastrophe écologique en cours ».

 

Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime s’est rendu dans les villes de Nador, Taourirt et Barkane fin mars 2021 pour lancer des projets liés aux stations de pompage d’eau de la rivière Moulouya à irriguer certaines terres agricoles, ignorant la loi 12-03 relative à l’étude de l’impact sur l’environnement et la loi 22/07 relative aux aires protégées

 

Lors de l’inauguration, M. Akhannouch a déclaré que les eaux de la Moulouya sont perdues et vont dans la mer ! en conséquence de quoi il prévoit la construction prochaine de quatre nouvelles stations de pompage pour l’usage agricole et l’extension des superficies agricoles dans les périmètres de Zebra, El Garet et Bouareg

Le site Ramsar de l’embouchure de la Moulouya fait face aujourd’hui donc à une menace d’assèchement qui le rend d’autant plus vulnérable qu’il a déjà subi plusieurs agressions ces dernières décennies, notamment liés à la construction du complexe hôtelier.

Face aux risques actuels d’assèchement des écosystèmes situés dans l’embouchure de la Moulouya, le collectif de l’Ecolo Plateforme du Nord du Maroc considère qu’il est impératif « d’arrêter l’épuisement des ressources en eau de la rivière Moulouya et d’activer les mécanismes de bonne gouvernance et de gestion durable et rationnelle des cours d’eau, en considérant les zones humides comme un mécanisme efficace d’adaptation aux changements climatiques ».

Le site reste magnifique, mais pour combien de temps ?

Etape suivante, Saïda, une cité balnéaire moderne et touristique notre prochaine étape, celle du repas

Puis direction Berkane, célèbre pour ses clémentines et ses nèfles.

BERKANE

Fondée au début du XXe siècle par le saint Marabout Sidi Ahmed Berkane, Berkane a connu de nombreux brassages ethniques et religieux entre arabes, berbères, juifs et chrétiens. Aujourd’hui, la ville est surtout réputée pour ses clémentines et son néflier.

GROTTE DU CHAMEAU

Son relief évoque la forme d’un chameau. Situé près de l’oued Zegzel, le lieu offre des paysages enchanteurs avec ses orangers, néfliers et sa chute d’eau. La population locale vient d’ailleurs souvent l’été pour y passer la journée. La grotte est en cours d’aménagement afin de permettre aux passionnés de stalagmites et stalactites de découvrir ses secrets.

GROTTE DES PIGEONS

On l’appelle la grotte des pigeons car nombre d’entre eux y ont élu domicile. Cette grotte, d’une profondeur d’environ 35 mètres, se situe à proximité d’une source. Elle fut le refuge des hommes il y a 11 000 et 12 000 ans avant notre ère. Les découvertes actuelles osent leur présence dans la grotte il y a plus de 100 000 ans, c’est-à-dire la période paléolithique atérienne

 

Ils montrent que la grotte fut tour à tour un atelier, un lieu de cuisine et de repas, une nécropole, et même un espace spirituel, un espace de « soins ou de chirurgie ». Parmi les grandes découvertes issues des fouilles de la cave: un crâne trépané, le plus ancien connu dans le monde, 200 corps enterrés, marqués à l’ocre rouge (argile trouvée dans la région sous forme de perles), ainsi que des cornes de moutons de montagne ; des éléments décoratifs, tels que des coquillages des rivages méditerranéens, des fragments de pierre ou œufs d’autruche, tous perforés pour être enfilés ; • outils en pierre, en os et en bois ; la plus ancienne carie dentaire identifiée, probablement causée par des glands de chêne ; une nécropole pour enfants, avec une dizaine de tombes marquées de calcaire bleu ; de nombreux restes de nourriture de grands herbivores, de poissons et de coquillages, mais aussi d’oiseaux ;les restes de plantes provenant de céréales sauvages et d’autres plantes.

OUJDA

Oujda, de par sa position stratégique à la frontière algérienne, revêt un caractère particulier. La ville s’est développée grâce à l’industrie minière et à l’extension du chemin de fer, qui la relia au reste du pays. Aujourd’hui, c’est une cité importante qui possède une très belle ancienne médina. On peut arpenter le grand souk qui s’y déroule le jeudi, admirer les vieilles portes et les miradors, ou se balader dans le parc Lalla Meriem, sans oublier le Dar Septi, le plus ancien palais d’Oujda. Dans les environs, les monts des Beni Snassen composent une région montagneuse superbe, dont la visite peut se faire avec un véhicule tout-terrain.

 

nhttps://goo.gl/maps/PD6CmVWyHHdsz1vw6

MÉDINA

Les vestiges de la muraille élevée par la dynastie des Mérinides séparent la médina de la ville nouvelle. Vous entrerez dans la vieille ville par l’une des deux portes monumentales, dont Bab Sidi Abdelouahab (la porte des Têtes), sur laquelle le pacha avait la sinistre habitude d’exhiber les têtes des rebelles décapités !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous passerez ensuite devant le hammam El Bali, le plus ancien de la ville et le plus réputé auprès des habitants. Il conserve une belle architecture andalouse.

 

Près de la place El-Attarine, se dressent les monuments emblématiques de la vieille ville : les trois fontaines aux mosaïques colorées, la Grande Mosquée, édifiée en 1298 sur ordre du sultan Yacoub Yussuf

 

A droite de l’entrée principale de la mosquée une petite rue conduit le visiteur à l’un des joyaux de la médina: la médersa mérinide. Cette école fut édifiée en 1335 et elle est de cinq ans plus jeune que la célèbre médersa Bouâanania de Fès.

 

Au nord de la place, vous pourrez vous balader dans la kissaria (marché couvert), où les marchands d’étoffes côtoient les vendeurs de tapis et de vêtements et pour quelques emplettes de bijoux en or et en argent,

rendez-vous rue El-Mazouzi : la rue des bijoutiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque jeudi, le grand souk d’Oujda se tient dans la médina près de la Bab Sidi Abdelouahab. A l’est, la Bab Al Gharbi recèle la plus ancienne école du Maroc créée par les Français au début du XXe siècle. L’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui est né à Oujda, y aurait passé sa jeunesse. On y découvre également un ancien hammam, Hammam Ejjarda, datant du XIXe siècle et décoré à la manière turque. A la sortie de la médina, ne manquez pas le superbe palais Dar Sebti.

VIDEO COMPLETE DE BERKANE ET OUJDA

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