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Pérast une merveille aux nobles demeures MONTENEGRO

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INTRODUCTION A Pérast

Perast, situé au pied de la colline Saint-Élie à 12 km à l’ouest de Kotor, est un véritable joyau niché dans un cadre naturel spectaculaire. Malgré les routes étroites et parfois encombrées en été, une visite à Perast vaut vraiment la peine.

À l’origine un simple village de pêcheurs et de charpentiers navals comptant à peine 400 habitants, Perast a connu une prospérité remarquable grâce à sa position stratégique près du passage le plus étroit des bouches de Kotor. Cette position a attiré la richesse et la noblesse, avec une vingtaine de familles nobles résidant dans la ville, un nombre comparable voire supérieur à celui de certaines villes plus grandes de la région.

L’architecture baroque de Perast, témoignage de son passé vénitien entre 1420 et 1797, est remarquable. La ville compte plus de 200 palais et de nombreuses églises, reflétant l’influence vénitienne dans la région.

Les nobles demeures des anciennes familles patriciennes, des armateurs et des capitaines marchands, avec leurs façades Renaissance élégantes, ajoutent au charme de Perast.
En bord de mer, vous pourrez profiter d’une vue imprenable sur les bouches de Kotor, ainsi que sur les deux îlots surplombés chacun d’une église.
L’Abbaye de Saint-Georges, entourée de cyprès, et l’île artificielle abritant l’église Notre-Dame du Rocher, ajoutent une touche de beauté baroque à ce site déjà pittoresque.

LIENS VERS LES PHOTOS DE Pérast ET ENVIRONS

VISITE DE Pérast

PALAIS (PALATE – ПАЛАТЕ)

Le Palais Bujovic, situé dans la partie ouest de Perast, en bord de mer, est considéré comme l’un des plus beaux exemples de l’architecture baroque sur toute la côte adriatique. Conçu par l’architecte vénitien Dovani Batista Fontana, le palais marie habilement les éléments de la Renaissance et du baroque.

Les lignes de base du palais sont influencées par la Renaissance, avec cinq arcades imposantes formant un porche monumental sur trois façades, surmonté de cinq balcons. Cependant, le baroque se manifeste dans la grande expressivité de ces arcades, ainsi que dans les balustrades et les ornements décoratifs.

À l’origine, le rez-de-chaussée disposait d’une terrasse s’étendant sur toute la longueur de la façade. Cette terrasse a été réduite avec la construction de la route côtière en 1912, ce qui a entraîné une élévation du niveau du sol.

Aujourd’hui, les somptueux palais de Perast témoignent de sa grandeur passée. Construits entre les 17e et 18e siècles, ces palais baroques impressionnants comprennent également les palais Kolovic, Balovic, Brajkovic, et d’autres, tous méritant une attention particulière.

Sur la place de l’église Saint-Nicolas, vous trouverez les statues des trois familles qui ont résidé dans le palais Bujovic, ajoutant une dimension historique et artistique à cet endroit fascinant.

EGLISE SAINT NICOLAS

Le Palais Bujovic, niché sur le front de mer dans la partie ouest de Perast, se distingue comme un joyau de l’architecture baroque le long de la côte adriatique. Conçu par l’architecte vénitien Dovani Batista Fontana, ce palais marie avec élégance les styles de la Renaissance et du baroque.

Les lignes majestueuses du palais, caractérisées par cinq arcades imposantes formant un porche monumental sur trois façades, ornées de cinq balcons, reflètent l’influence de la Renaissance. Cependant, c’est dans la richesse expressive des arcades et les détails raffinés des balustrades et des ornements que se révèle le caractère baroque du bâtiment.

Autrefois doté d’une terrasse s’étendant sur toute la longueur de sa façade, le rez-de-chaussée a été modifié lors de la construction de la route côtière en 1912, entraînant une élévation du sol.

Les palais somptueux de Perast, érigés entre les 17e et 18e siècles, témoignent de la grandeur passée de la ville. Outre le Palais Bujovic, les palais Kolovic, Balovic, Brajkovic et d’autres encore captivent par leur architecture baroque remarquable.

La place de l’église Saint-Nicolas abrite les statues des trois familles ayant autrefois résidé dans le Palais Bujovic, ajoutant ainsi une touche historique et artistique à cet endroit envoûtant.

NOTRE-DAME DE LA FERRAILLE

Face au Palais Bujovic, l’îlot à droite est en réalité un plateau de pierre au milieu de la mer, abritant un sanctuaire. Cet îlot, appelé Notre-Dame-de-la-Feraille, est le fruit de siècles d’efforts des marins locaux pour ancrer leur foi et leur culture chrétiennes au cœur de la baie de Kotor.

L’île a été construite artificiellement en versant constamment des pierres et en coulant de vieux navires autour des falaises qui y existaient, d’où son nom de « poisson-scorpion », vestige lexical dalmate-roman du mot « Scopulus ».

 

Le sanctuaire, dédié à l’Assomption de la Vierge Marie, remonte au XVe siècle. Initialement modeste, l’église a été agrandie au fil des siècles grâce au remblai de pierres et aux naufrages de navires, permettant des interventions architecturales plus audacieuses. Le sanctuaire présente une nef et une chapelle voûtée avec un dôme de 11 mètres de haut, dans un style byzantin.

Au XVIIIe siècle, le prince Vicko Smecchia a fait construire une terrasse spacieuse à côté du dôme, ornée des armoiries de Smecchia et de la municipalité de Pera. La maison des gardes, au nord-est en direction de Perast, a une façade baroque néo-baroque abritant une salle de conciliation.

 

L’église, peinte par Tripo Kokolja, abrite une icône centrale de la Vierge réalisée par Lovro Marinov Dobricevic. Les murs de l’église sont ornés de votives en argent, témoignant de la gratitude de Perast pour avoir surmonté diverses difficultés. Un relief en argent forgé représentant la ville de Perast, avec deux îles et une attaque de l’armée turque, commémore une victoire historique.

Du côté nord-est en direction de Perast se trouve la maison des gardes, dont la façade acquiert sa forme baroque définitive au XVIIIe siècle.

Sur une petite place devant l’église, la façade néo-baroque cache la soi-disant salle de conciliation, où la famille #Bokelj, à l’ombre du sanctuaire, pouvait résoudre ses conflits locaux en paix.

D’un intérêt particulier une table en pierre, avec une dalle de pierre portée par deux #Titans, est adossée à la façade ouest de l’église, réalisée dans un style typiquement baroque.

L’église a été peinte par Tripo #Kokolja, un célèbre peintre #Pera du 17ème siècle. L’icône centrale de la Vierge sur l’autel de l’église est l’œuvre de Lovro Marinov #Dobricevic. C’est l’objet le plus précieux de l’église, car le passé de l’icône est lié à l’histoire de l’île elle-même, qui découle du culte qui se développe autour d’elle.

L’autel, œuvre d’Antun Capellan et de son fils Jerolim, est fait du meilleur marbre de Carrare, tandis que les deux statues en marbre de Saint Jean l’Évangéliste et de Saint Roch sont l’œuvre du sculpteur vénitien Francesco Gaia.

Deux rangées de peintures en forme de frises longent les murs de l’église, reliées par une impressionnante collection de votives en argent qui ornent également les parois libres du chœur. Cette collection compte environ 2 000 pièces au total, chacune étant un témoignage de la gratitude de Perast pour avoir surmonté diverses difficultés.

Sur le mur de droite, un relief en argent forgé représente la ville de Perast, avec ses deux îles et une attaque de l’armée turque, commémorant la victoire historique du 15 mai 1654. L’autel, réalisé par les maîtres de Gênes, Antun Capellan et son fils Jerolim, est fabriqué à partir du meilleur marbre de Carrare.

Les deux statues en marbre sur les côtés, représentant Saint Jean l’Évangéliste à gauche et Saint Roch à droite, sont l’œuvre du sculpteur vénitien Francesco Gaia.

 MONASTÈRE DE SAINT-GEORGE (MANASTIR SVETI ĐORĐE – МАНАСТИР СВЕТИ ЂОРЂЕ)

Notre-Dame de Skrpjela, une île artificielle, est extravertie, lumineuse et charmante.

La première mention archivistique du monastère remonte à 1166, lorsque Jean, abbé de Saint-George, assiste à la consécration de la nouvelle église romane de Saint-Tripuna à Kotor. Cependant, des constatations sur l’ornementation de l’église suggèrent que les bénédictins y vivent depuis le IXe siècle. Des tombes illyriennes, des inscriptions romaines et des tégules romaines ont également été découvertes sur l’île. Il semble que la présence précoce d’un grand nombre d’artisans et de marins à Perast soit liée à la possibilité de leur éducation. Les archives épiscopales de Kotor mentionnent huit bénédictins vivant dans ce monastère en 1431, et font également référence à « beaucoup plus de livres anciens ».

Le cimetière environnant abrite les tombes de nombreux capitaines marchands, témoignant de l’importance maritime de la région.

LES VIDEOS SUR Pérast ET ENVIRONS

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