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RONDA Une Invitation au Voyage – ESPAGNE

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ARRIVEE A RONDA une invitation au Voyage

https://goo.gl/maps/gZvj7x1RqSpFErwR9

L’arrivée à RONDA est une invitation au Voyage assez spectaculaire.

La ville de RONDA , millénaire, réunit toutes les caractéristiques de l’une des villes les plus intéressantes de toute l’Andalousie. Le paysage, l’urbanisme, l’histoire, la légende romantique des célèbres bandits, le berceau de matadors et d’artistes… font de Ronda une ville unique en son genre.

Dans cette zone très montagneuse, à 50 Km de la Costa Del Sol, la ville blanche appelée aussi « la ville des châteaux » surplombe un plateau rocheux naturel coupé à vif par une brèche défendu, sur son côté le plus accessible par une alcazaba.: les gorges du Tajo et la rivière Guadalevín qui divisent la ville en deux parties: la Ciudad, ou vieille ville aux réminiscences arabes, et au tracé médiéval au sud, et le Mercadillo, la  » ville des marchands « , qui est la partie moderne, au nord.

De celle-ci, sont préservées les murailles et les portes les plus importantes permettant d’accéder à la ville. La puerta del Almocábar (XIIIe s.) était la porte d’accès au sud de la ville ; la puerta de Carlos I date du XVIe siècle et la puerta de la Exijara conduisaient au quartier juif.

Plusieurs ponts relient les deux moitiés de Ronda, une des villes les plus intéressantes située sur la route des Pueblos Blancos (les villages blancs), en pleine Sierra de Ronda, à quelques kilomètres de la Costa del Sol. Le pont Arabe, le Vieux pont et le pont Neuf

Trois ponts traversent un précipice de plus de 100 mètres de profondeur et conduisent à l’autre bout de la ville. Le pont Arabe, construit au XIVe siècle, permettait d’accéder à l’Arrabal Viejo (l’ancien faubourg). Quant au Vieux pont, il est constitué d’un seul arc de quelque 10 mètres de diamètre. Le pont Neuf est le plus spectaculaire de tous : une colossale œuvre d’ingénierie reliant les quartiers du Mercadillo à la ville. Datant du XVIIIe siècle, ses fondations reposent sur la base du précipice. À divers endroits, sa hauteur atteint 98 mètres et sa longueur 70 mètres.

Les chroniques d’hommes de lettres qui se sont sentis captivés par cette ville se succèdent depuis les textes les plus anciens jusqu’à nos jours; Pline, le roi poète de Séville al-Motámid, al-Idrisi, Ibn al-Jatib, Vicente Espinel, Rilke, Juan Ramón Jiménez et Juan Goytisolo sont quelques-uns des noms de la longue liste d’auteurs ayant écrit d’éloquentes pages sur Ronda où, selon ceux qui en sont originaires, la pluie monte et les oiseaux volent aux pieds de ceux qui se penchent au-dessus de la Brèche.

Cette ville de plus de 34 000 habitants, dont les origines remontent à la préhistoire, fut un important centre commercial sous les Romains, puis la capitale d’un petit émirat arabe dont elle conserve le tracé urbain.

Ronda conserve un centre historique charmant déclaré Bien d’intérêt culturel parsemé de palais et de lieux de culte, dont l’église de Santa María, mélangeant différents styles : empreintes arabes, touches gothiques et belles finitions Renaissance.

Ce sont sans doute les bandoleros, bandits, qui ont le plus concouru à donner une image légendaire à la ville et à sa région.

Cette enceinte renferme quelques constructions intéressantes, comme l’église del Espíritu Santo, de style gothique et Renaissance, que fit ériger Fernand le Catholique pour commémorer la Reconquête de Ronda. L’église de Santa María la Mayor est une autre œuvre religieuse intéressante, avec des éléments arabes et chrétiens. La Grande mosquée de Ronda fut construite par les Arabes au XIIIe siècle sur un ancien temple romain. De cette époque, sont conservés l’arc du mihrab, décoré en stuc, et el minaret, transformé en clocher. L’intérieur de la mosquée fut enrichi durant les siècles suivants d’éléments de décoration Renaissance et baroque, comme en témoignent le chœur, le coro et les autels. Le minaret de San Sebastián est clairement de style mudéjar, caractérisé par les décorations en stuc et les arcs outrepassés. Ce style sera utilisé par la suite dans l’architecture chrétienne. Les bains arabes, situés au bord de la rivière, font également partie de l’héritage musulman. Ils datent du XIIIe et sont très bien conservés.

HISTOIRE DE RONDA

Certains prétendent que ses origines remontent aux Celtes « Bástulos » (peuple pré-romain) qui la nommèrent Arunda. Les Romains s’installèrent à Arunda et à Acinipo (également appelée Ronda La Vieja). Pline et Ptholomée évoquent Acinipo comme l’une des villes les plus importantes de la Bétique. Parmi ses ruines, soulignons le théâtre, l’un des plus importants de l’Espagne romaine. A Arunda les Romains construisirent le château de Laurus (ou d’El Laurel) cité par Pline dans son Histoire Naturelle sous le nom d’Arunda Laurus et sur lequel la forteresse musulmane fut postérieurement construite.

Suite à l’obscure époque wisigothe, Ronda reprit véritablement de l’importance sous la domination musulmane; Arunda devint alors Izna Rand Onda. Du VIIIe au XVe siècles, ce sera l’une des forteresses les plus importantes d’Andalousie. Sous les émirats d’Al Mondhir et d’Abdallah ben Mohamed (886-912), la révolte des muladis (ou anciens chrétiens convertis à l’Islam) s’intensifia dans la région des montagnes de Ronda, avec à sa tête Omar Ben Hafsún, descendant d’une famille wisigothe aisée.

Omar établit sa place forte à Bobastro -lieu dont on ne connaît pas encore la position exacte mais que l’on suppose proche ou appartenant à la zone des montagnes de Ronda- d’où il parvint à dominer une grande étendue de l’Andalousie orientale, dont d’importantes localités comme Archidona, Écija, Baena ou Lucena. Son prestige parmi les musulmans renégats augmenta sans cesse jusqu’à la défaite de Poley (Aguilar), en 891; Omar rechercha alors une alliance avec les Arabes d’Afrique du Nord et les Chrétiens du nord de la Péninsule. Il se convertit finalement au christianisme (doctrine qu’il inculqua si profondément à l’une de ses filles qu’elle apparaît aujourd´hui parmi les saints catholiques sous le nom de Santa Argentea), ce qui lui fit perdre la confiance de bon nombre de ses adeptes; à sa mort pourtant (916), le bastion de Bobastro existait encore.

A la chute de Bobastro (928), suite à la défaite des fils d’Omar face au premier calife Abd-Al Rahman III, la ville entra dans le Califat de Cordoue. Une fois ce Califat disparu, ce fut une taifa (royaume issu d’une division territoriale) où régna durant une courte pèriode la famille berbère des Banu Ifrán (fils d’Ifrán)

A la fin du XIe siècle, Ibn al-Abbad l’annexa au royaume de Séville après avoir cruellement exécuté les gouverneurs de la taifa.

Au XIIIe siècle, Abenamar -célèbre fondateur de la dynastie nasride- céda ces terres aux Merines du Maroc. Elles dépendirent donc du gouvernement nord-africain jusqu’en 1439, où elles seront intégrées au royaume nasride de Grenade. La présence arabe apparaît encore nettement dans la physionomie de la ville de Ronda, peut-être la mieux conservée de toute l’Andalousie. Les Rois Catholiques la conquirent en 1485 suite à une longue bataille. À la suite d’une vive résistance de la part des musulmans, qui ont échoué à la remise, mais ont été repoussés par les troupes chrétiennes, la ville a été divisée

VISITE DE RONDA

https://goo.gl/maps/TDb8wjKaRrMFneZeA

CARRERA ESPINEL

Nous commençons la visite par la carrera Espinel, une longue rue commerçante piétonne bordée de magasins et de restaurants. Il faut attendre 10 heures le matin pour commencer à voir de l’animation et assister progressivement aux levers de rideaux métalliques

Pour autant les terrasses sont déjà occupées et les churros, chocolat mais aussi tapas se partagent déjà entr’amis

Dans le prolongement la Plaza del Soccoro : vous y trouverez la magnifque Paroquia de Nuestra Senora del Soccoro

Cette place confortable est l’une des plus emblématiques et des plus fréquentées de Ronda. Après la Guerre d’Indépendance contre les Français, elle a été laissée dans un état assez délabré et a dû être restaurée presque dans son intégralité, en surélevant les bâtiments environnants sur les linteaux desquels se trouve le symbole du cercle et de la croix du torero de Ronda Pedro Romero , considéré comme l’inventeur de la tauromachie à pied.

Comme curiosité, au fil du temps, cette place a eu différents noms tels que Lazareto, Lamiable, et le dernier qui, avant un décret du 21 avril 1981, était celui de Plaza del General Franco, contenant des plaques sur différents murs faire honneur au dictateur

En son centre se trouve une fontaine dans laquelle on voit le groupe sculptural qui forme le bouclier de l’Andalousie . Et c’est à Ronda que, dans l’Assemblée andalouse, ce symbole a été choisi pour représenter le sentiment andalou, dans lequel on voit deux colonnes et un Hercule presque nu qui a deux lions des deux côtés, l’un presque levé et l’autre accroupi.

 

LA PLAZA DE TOROS

RETROUVEZ LES PHOTOS DE LA PLAZA DE TOROS EN SUIVANT LE LIEN : 

J 175 LA PLAZA DE TOROS – RONDA

Ces célèbres arènes sont certainement les plus représentatives de la tauromachie, mais aussi les plus anciennes (inaugurées en 1785) et peut-être les plus belles d’Espagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elles sont de style néoclassique et possèdent un intéressant porche en pierre de taille. Les gradins sont répartis en deux niveaux superposés et possèdent 136 colonnes en pierre lisse avec 68 arcs. Le toit, à deux versants, est recouvert de tuiles arabes. Leur capacité est de 6 000 spectateurs et elles possèdent l’une des arènes les plus grande d’Espagne (60 mètres de diamètre).

 

La consécration définitive de la tauromachie en tant que fête éminemment populaire a eu lieu sous le règne de Felipe V et s’est consolidée tout au long du XVIIIe siècle. La tauromachie se professionnalise et le besoin d’enceintes fermées avec de l’espace pour les spectateurs qui couvrent les dépenses par des billets grandit ; apparaissent alors les premières places exemptées.

Des cinq maestranzas (Ronda, Séville, Grenade, Valence et Saragosse), les trois andalouses ont construit des arènes qui ont joué un rôle fondamental dans la cristallisation du canon esthétique des arènes. La construction des arènes de Ronda est une entreprise qui se concrétise à la fois pour l’intérêt de la Maestranza et pour l’importance et la validité de la tradition taurine dans la ville. A Ronda, des fêtes taurines se tenaient régulièrement à divers endroits : la Plaza del Pozo, « où la Virgen de Gracia » -patronne de la Maestranza-, sur la place du quartier de San Francisco, longtemps hors des murs de la ville, sur la Plaza del Campillo, sur la corniche du Tage, derrière le Colegio de Santa Teresa -ancien Palais des Marquis de Moctezuma, sur la Plaza Mayor, Le balcon de la Collégiale de Santa María, ajouté au temple à la fin du XVIe siècle, fonctionne comme une tribune pour les autorités. À Ronda, il y a la particularité que la scène du festival va directement de la Plaza Mayor à une arène construite à cet effet, en sautant l’étape intermédiaire de l’arène en bois qui se produit ailleurs.

En 1993, il a été déclaré bien d’intérêt culturel (BIC).

Sous les lignes de la place se trouvent les salles d’histoire de la Real Maestranza, le Musée de la Tauromachie et la Sellerie Royale de la Maison d’Orléans.

C’est ici que la majeure partie des règles de la corrida à pied ont été établies par Pedro Romero et ses ancêtres, révolutionnant ainsi la corrida qui était initialement effectuée à cheval.

L’espace a aussi connu le tournage de l’adaptation au cinéma par Francesco Rosi de Carmen. E

En septembre, elles accueillent les fameuses corridas goyesca, durant lesquelles toreros, banderilleros et picadores revêtent les habits du Madrid du XVIIIe siècle.

Le musée de la tauromachie occupe un quart de la place à l’ombre. Son parcours illustre, de manière didactique, les origines mythiques de la tauromachie dans la culture universelle, ses racines dans la péninsule ibérique et l’évolution de la tauromachie, de la tauromachie populaire et des fonctions réelles de la tauromachie chevaleresque, à devenir un spectacle réglementé, complété par des témoignages de l’importance de Ronda et de ses dynasties taurines, les Romero et les Ordóñez, dans l’histoire de la fête taurine.

La collection rassemble peinture, sculpture, arts graphiques, textiles, outils et objets, documentation historique et pièces d’art contemporain, accompagnées d’informations pertinentes, qui replacent chaque œuvre dans son contexte, filant avec elles un discours homogène.

Le musée possède une riche collection d’eaux-fortes, de gravures, de lithographies et d’estampes, dont une édition de La tauromachie de Francisco de Goya, et l’excellente tauromachie des anglais Lake Price et Edward Orme, ainsi que celle du français Víctor Adam ; Peintures à l’huile des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, costumes, bronzes, bas-reliefs et outils populaires et traditionnels pour la tauromachie, affiches historiques et la collection d’affiches contemporaines signées par des artistes tels qu’Eduardo Arroyo, Barceló, Campano, Pérez Villalta, Félix de Cárdenas, Úrculo , Abraham Lacalle, Darío Villalba ou Guinovart, que la Real Maestranza commande chaque année depuis plusieurs saisons.

Le musée Taurin de Ronda ouvert au public en 1984 se trouve sous les gradins. Il présente plusieurs sujets, en particulier ceux consacrés aux grandes dynasties de toréros de Ronda : les Romero et les Ordóñez. Les arènes ont été inaugurées lors de la feria de mai 1785.

La collection de la Sellerie royale expose l’ensemble des harnais, chaises et vêtements que le roi de France, Louis-Philippe d’Orléans, donna à son fils Antonio, duc de Montpensier. L’extraordinaire qualité de toutes les pièces en fait une collection unique en matière d’aménagements de calèches. Dans l’assemblée se différencient les garnisons orientales, la gala française, la calesera andalouse ou la promenade anglaise.

Aux spectaculaires fauteuils mamelouks s’ajoutent le harnais d’apparat utilisé à Versailles, celui du mariage royal du duc de Montpensier avec l’infante Luisa Fernanda, le fauteuil de la reine Elizabeth II d’Espagne et les vêtements des garnisons de campagne et de promenade des palais andalous. de la famille Montpensier, en plus de la sellerie raffinée à la turque que les sultans de la Grande Porte et d’Egypte introduisirent dans les ateliers parisiens du XIXe siècle.

La maestranza royale montre l’histoire de la Real Maestranza de Caballería de Ronda, une confrérie de chevaliers créée au XVIe siècle pour la défense de la ville et de son territoire, ainsi que l’évolution de la plus ancienne école d’équitation d’Espagne, dans son origine guerrière et actuellement dédié au dressage. Il montre également la contribution de la Real Maestranza au développement de la tauromachie et à l’expansion urbaine de Ronda au siècle des Lumières.

Aujourd’hui, la Real Maestranza est une institution à but non lucratif, présidée par SM le Roi et dédiée à la conservation, à la diffusion et à la recherche de son patrimoine historique et archivistique, à la promotion culturelle et à l’enseignement de l’équitation.

La galerie équestre du manège Real Maestranza de Ronda est consacrée à l’histoire du cheval de race pure espagnole et au développement de la pratique du dressage classique.

Dans la galerie se trouve le Cavalier Ibérique, coulé de la partie frontale du Cavalier Ibérique démonté perçant l’ennemi tombé avec sa lance, du 5ème siècle avant J.-C. Une pièce qui reflète comment le cheval était considéré comme un élément de prestige parmi les cavaliers individuels appartenant à l’aristocratie, quand la cavalerie en tant que telle n’existait pas encore.

Cet espace est ouvert à l’école d’équitation de la Real Maestranza de Caballería de Ronda où, à certaines occasions, le visiteur a la possibilité d’assister aux exercices quotidiens des élèves de l’école avec leurs chevaux.

RETROUVEZ TOUTES LES AUTRES PHOTOS DE LA VILLE  EN SUIVANT LE LIEN : J175 – VISITE DE RONDA ANDALOUSIE

PASEO DE BLAS INFANTE

 

Un lieu spectaculaire situé à la sortie des arènes sur la droite

Le belvédère est au fond des jardins de Blas Infante, et offre des vues imprenables sur le bord du Tage.

Une enclave spectaculaire en pleine nature. Tout visiteur de la ville de Ronda doit passer par l’incontournable Balcón del Coño. Situé le long de la promenade de l’Alameda, son nom grossier de ¡Coño! (interjection signifiant « putain ! » ou encore « chatte ») exprime une grande surprise à la vue de quelque chose d’incroyable. Il est en effet situé sur un point extrêmement élevé. Un lieu à ne pas manquer à Ronda.

Outre la valeur paysagère de la gorge de Ronda, il convient de souligner l’intérêt de cette enclave en tant que lieu d’accueil des oiseaux. La hauteur de la falaise, qui atteint 140 mètres, ainsi que les différents points de vue à différentes hauteurs, offrent la possibilité d’observer les oiseaux en vol et les nids de faucons pèlerins ou de choucas à bec rouge à travers le télescope.

PUENTE NOVO DE RONDA

Le nouveau pont constitue le symbole et l’âme de la ville tout comme les arènes de la ville

Ce chef-d’œuvre de 98 mètres de haut, qui repose sur des pierres de taille extraites du fond de la gorge du ravin, permet de relier le quartier moderne ou du « Mercadillo » avec le quartier ancien de la ville et a favorisé ainsi son expansion urbaine. Les balcons des maisons suspendues au bord du précipice offrent des vues spectaculaires.

Ce majestueux monument abrite un centre d’interprétation moderne sur ce grand ouvrage d’ingénierie datant du XVIIIe siècle et les différents aspects de son environnement : la faune, la végétation, la géologie, les caractéristiques urbaines, l’histoire, etc.

Finalisé en 1793, ce pont Neuf d’une prouesse technique vertigineuse conduisant à la vieille ville, domine la gorge du Tajo de plus de 100 m de profondeur…

Il y a eu deux grands projets pour la réalisation de ces travaux.

Au XVIe siècle, la première tentative de construction d’un pont dans la partie la plus profonde de la gorge creusée par la rivière Guadalevín, motivée par les besoins de la croissance de Ronda, a fait naître le Pont Romain situé à l’entrée du célèbre Tage. Malgré son nom, il a été construit pendant la domination arabe.

La construction de ce que l’on appelle le « Old Bridge ». date de 1616. Il s’agit d’une seule arche, de 35 mètres de diamètre, qui reposait directement sur la roche des deux côtés de la gorge. C’était le deuxième des ponts dont bénéficiait la ville jusqu’à la construction du Puente Nuevo (nouveau pont), d’où son nom actuel. Les travaux ont toutefois été achevés en huit mois, sous le règne de Felipe V. Il se composait d’un arc de 35 mètres de diamètre. En raison de sa mauvaise exécution, il s’est effondré six ans plus tard au-dessus du fleuve, causant une cinquantaine de morts..

C’est en 1759 qu’ont débuté les travaux de l’actuel bâtiment par l’architecte José Martín de Aldehuela. Ces travaux ont été achevés en 1785, coïncidant avec la célébration de la foire royale de mai à Ronda, permettant de relier le quartier du Mercadillo au vieux quartier et permettant également l’expansion urbaine de la ville.

Ce chef-d’œuvre de 98 mètres de haut, construit dans des blocs de pierre extraits du fond de la gorge du Tage , a permis la connexion du quartier moderne ou du Mercadillo avec le vieux quartier de la ville et a rendu possible l’expansion urbaine de la ville. De leurs balcons, les vues sur les maisons qui pèsent tout au bord du précipice sont spectaculaires.

A titre de curiosité, au-dessus de l’arche principale du Nouveau Pont, il y a une petite fenêtre, qui est une une pièce cachée. C’était d’abord une prison, puis une auberge. Aujourd’hui, c’est un centre d’interprétation de l’environnement, de l’histoire et de la ville, où sont projetées des photos et des vidéos de l’histoire du Puente Nuevo.

Le Guadalevín, la petite rivière qui serpente en bas est, hélas, un petit filet d’eau…Aujourd’hui ce monument majestueux abrite en son intérieur un concept moderne de Centre d’Interprétation, sur ce grand ouvrage d’ingénierie du XVIIIe siècle et sur les différents aspects de son environnement: faune, végétation, géologique, urbain, historique, etc.

Juste après le pont sur la gauche, un autre mirador impressionnant mérite le détour : el Tajo de Ronda

RUE ARMINAN

Armiñán Street est situé dans le quartier historique et monumental

Elle est connue comme la rue des magasins de fourrure, des meubles, des souvenirs et quelques bars que vous ne pouvez pas manquer.

C’est sans aucun doute la rue la plus importante de ce centre historique, qui relie le Puente Nuevo au Barrio de San Francisco, représentant la rue la plus longue, qui divise pratiquement la vieille ville en deux, la traversant du nord au sud. Vous y trouverez le couvent de Santo Domingo, Tabanco los Arcos, le musée Lara, la mosaïque pour les voyageurs romantiques, le minaret de Saint-Sébastien sur la Plaza de Abul Beka, ou le restaurant Luciano, où vous pourrez déguster sa délicieuse soupe de riz au homard sur demande, ou accédez aux murs de Carmen ou à la Plaza Duquesa de Parcent où se trouvent la mairie de Ronda, l’église de Santa Maria La Mayor ou le restaurant Carmen La de Ronda.

 

 

ÉGLISE SANTA MARÍA LA MAYOR

L´Église de « Santa Marîa la Mayor » (la Grande Sainte Marie) est sans doute un des monuments religieux les plus importants de Ronda.

Les Rois Catholiques ordonnèrent sa construction en 1485, mais elle ne fut terminée qu’au XVIIe siècle, ce qui explique son mélange de plusieurs styles artistiques.

Selon les études archéologiques développées dans la zone, ce bâtiment aurait été placé très prés des ruines d’une basilique paléochrétienne, bien que quelques historiens la situent à l’époque romaine où elle a eu la fonction de temple. Cette dernière hypothèse ne s´est pas vérifiée archéologiquement.

Plus tard, et sous la domination islamique, on a construit, dans ce même lieu, la grande mosquée de la Medina. On en conserve seulement l’arc du Mihrab et une partie de la muraille avec une décoration d´ataurique, cachée derrière le retable de l’autel du Sanctuaire.

Les Rois Catholiques, aprés la conquëte de la ville, ont ordonnê de construire, sur la mosquêe, le temple. Les travaux ont êtê entamês en 1485 et, aprés beaucoup de vicissitudes, ils ont êtê conclus à la fin du 17éme siécle.

Ses trois nefs conservent des colonnes et des ogives gothiques, bien qu’elles aient été fortement endommagées lors d’un tremblement de terre survenu en 1580, qui détruisit une partie de l’église. Malgré tout on peut encore s´apprêcier dans les colonnes exemptes ou adossêes et dans les ogives des arcs qui la soutiennent. Ceux-ci à leur tour sont soutenus par des chapiteaux supêrieurs avec une ornementation vêgêtale et anthropomorphe.

La zone Renaissance de l’Église est remarquable conservant un superbe choeur de deux êtages fabriquê en bois de noyer et de cédre. Les stalles, dans leur partie basse, sont composês de 12 siéges avec des dossiers taillês avec les symboles des litanies de la Vierge Marie, tandis que la partie haute est composêe de 24 siéges avec des dossiers dêcorês par de belles sculptures du Sacrê Coeur, d’apôtres et de saints.

ATTENTION LES PHOTOS INTERIEURES DE L’EGLISE SONT UNIQUEMENT REPERTORIEES CI DESSOUS

 MURAILLES DE RONDA

Les murs de Ronda datent de la période musulmane et sont très bien conservés. Les murs de la ville, associés à la gorge et à la rivière Guadalevín , ont immunisé Ronda contre les attaques.

La situation stratégique de Ronda n’est pas passée inaperçue par la civilisation musulmane. Les Arabes ont construit la médina et l’ont protégée, en construisant des murs imposants qui protégeaient l’enclave urbaine. La vieille ville était accessible par différentes portes, qui ont aujourd’hui été renommées, telles que Cíjara , Puerta del Viento ou Almocábar.

Un point de repère important de la clôture fortifiée est situé dans le secteur est de la ville: les murs et les portes de La Cijara . Cette zone est constituée d’une double ligne défensive qui abritait la banlieue islamique de Ronda , où se trouvaient les bains arabes .

Enfin, dans le secteur ouest de la ville, se détachent les murs de l’ Albacara , dont la fonction était de défendre les zones productives de la ville (moulins) et de loger le bétail en cas de risque.

BAINS ARABES

Les bains arabes de Ronda, dans un recoin des anciens faubourgs de Ronda, dans le quartier actuel de San Miguel, datent de l’époque nasride et sont les mieux conservés de la Péninsule ibérique. Ils se trouvent dans l’ancien faubourg islamique de la ville, dans le quartier juif, à l’extérieur de ce qui fut jadis la médina musulmane.

 

Construits à proximité de l’Arroyo de las Culebras, c’était un lieu idéal pour l’approvisionnement, l’eau s’écoulait à travers un système d’irrigation parfaitement conservé actuellement. La moralité chrétienne et les crues de la rivière Guadalevín ont fini par les enterrer.

Les fouilles menées depuis 1935 ont permis de dégager les trois salles de bain (froid, tiède et chaud) surmontées de voûtes en berceau (percées de lucarnes en forme d’étoile) et reliées par des arcs en plein cintre. Une partie des chaudières et des systèmes de conduite d’eau est également conservée.

Les bains reçoivent les eaux du torrent des Culebras à travers un ingénieux système hydraulique reposant sur la traditionnelle noria arabe

Ils conservent les trois zones habituelles de ce type de complexes thermaux : les salles des bains froids, tièdes et chauds. La salle centrale est la plus grande, avec ses superbes arcs en fer à cheval reposant sur la brique et la pierre qui soutiennent des voûtes en berceau ponctuées de lucarnes en forme d’étoiles obstruées par des vitres. Chacune de ces chambres est en parfait état, vous permettant de profiter pleinement de cette pièce d’ histoire sans manquer un seul détail.

La zone des chaudières servant à chauffer l’eau a aussi été conservée. Suite à la Reconquête chrétienne de la ville, des tanneries y avaient été installées pour le traitement du cuir.

Une petite démonstration audiovisuelle vous montre le fonctionnement du lieu à l’époque andalouse, afin que vous puissiez vous faire une idée du fonctionnement de ceux-ci et des coutumes de l’ époque

PUENTE VIEJO

Le Vieux Pont de Ronda est situé près du Barrio de Padre Jesús

C’était le deuxième des ponts dont la ville bénéficiait jusqu’à la construction du Pont Neuf au XVIIIe siècle, d’où son nom actuel.

Il a été construit au XVIe siècle, et non à l’époque musulmane, à laquelle il faut attribuer le pont dit romain, bien que son origine soit probablement celle-ci. La construction du Vieux Pont a eu les mêmes causes que celles qui ont motivé le dernier des trois ; c’est-à-dire mettre l’ancienne médina islamique en communication avec le nouveau quartier qui a émergé après la conquête de la ville dans la région de Mercadillo, et que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Barrio de Padre Jesús.

Il s’agit d’un pont à une seule arche avec un double fil de brique. Cependant, et d’après certains vestiges que l’on peut voir aujourd’hui à côté de ses fondations, l’existence d’un pont antérieur au même endroit semble probable. De toute façon, sa construction doit aussi avoir eu lieu en même temps.

Les balcons qui l’ornent aujourd’hui, ainsi que son parapet, sont l’œuvre de sa dernière restauration, réalisée dans les années 1960.

PALAIS ET JARDINS DU REY MORO DE RONDA

Au-dessus du célèbre ravin de Ronda que dessine le Guadalevín, la Casa del Rey Moro a enfin été rouverte au public après avoir été plus de trente ans fermée. Les jardins et leur principal attrait, la Mine, ont été partiellement restaurés, mais malheureusement, le merveilleux palais aménagé par la duchesse de Parcent vers 1910 est toujours fermé.

Sa structure s’adapte aux particularités du terrain grâce à ses escaliers, couloirs, et différents niveaux. Son intérieur renferme une ancienne mine d’eau de l’époque arabe, accessible en descendant un grand escalier taillé dans la roche.

Comptez 200 marches environs pour arriver au fond de la gorge et jouir d’une vue spectaculaire

 
 

 

Sa partie arrière abrite les jardins de Forestier, une œuvre du paysagiste français Jean-Claude Forestier (1923). Ses multiples terrasses vertes disposées sur le talus du ravin, comme des jardins suspendus, rappellent les espaces verts traditionnels hispano-musulmans et ceux de l’Europe occidentale. Azulejos, sources, étangs et autres éléments décoratifs ponctuent ce catalogue botanique. Ses cèdres, lauriers roses, palmiers, lauriers et myrtes, entre autres, le dotent de couleurs et d’un parfum à la fois intimiste et exotique.

Les trois terrasses qui divisent le jardin ont été conçues différemment : la première, qui entoure la maison, possède un air typiquement andalou avec des bancs d’azulejos, une fontaine-bassin et un pavement d’olambrillas.

Un double escalier relie ce niveau à la terrasse inférieure qui s’étend le long d’un axe présidé par une fontaine en azulejo blanc d’où part un canal qui longe toute la terrasse, de forme rectangulaire, avec une simple pergola adossée à un mur latéral.

On y retrouve également les parterres de roses caractéristiques de Forestier. Pour rejoindre le troisième niveau, il faut emprunter un double escalier flanquant un étang. Des chemins de gravier entre des carrés de haies taillées permettent de rejoindre une ancienne margelle de puits située au point culminant du terrain, d’où l’on peut apprécier un panorama spectaculaire.

LES JARDINS DE CUENCA

 

 

 

Redescendons et traversons le vieux pont. Immédiatement sur la gauche vous entrez dans les jardins de Cuenca, entrée libre

Situées au bord du Tajo, les Jardines de Cuenca sont dédiées à Cuenca, la ville jumelle de Ronda. Les deux villes partagent des similitudes dans leur disposition géographique et les maires des deux villes ont signé un jumelage en 1975 qui a encore rapproché les deux villes. Depuis les jardins, des vues incroyables sur la gorge et la rivière Guadalevín peuvent être vues ainsi que des vues impressionnantes sur le Puente Nuevo. Il existe également de nombreuses caractéristiques intéressantes à l’intérieur des jardins, telles que les magnifiques roseraies.

 

 

LA SIERRA DE GRAZALEMA

VOIR L’ARTICLE /  LA SIERRA DE GRAZALEMA

LA SERRANIA DE RONDA

 

VOIR L’ARTICLE /  LA SERRANIA DE RONDA

 

VIDEO COMPLETE DE RONDA ET SA REGION

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