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TANGER « La Perle Blanche du nord » – MAROC

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ARRIVEE A TANGER

L’arrivée à Tanger, Porte de l’Afrique et de la Méditerranée, est toujours un moment fort

Tanger a toujours été dans mon esprit synonyme de mystères, d’espionnage, de fumeurs de kif, et il est vrai que mon ressenti il y a quelques dizaines d’années lorsque j’ai foulé ses ruelles en était très proche

RETROUVEZ TOUTES LES PHOTOS DE LA PERLE BLANCHE DU NORD EN SUIVANT LES LIENS : 

J180 – TRANSFERT EN FERRY D’ALGECIRAS A TANGER MED II

J180 – LA MEDINA DE TANGER PARTIE I

J181 – LA MEDINA DE TANGER PARTIE II

j182 – LES ENVIRONS DE TANGER

J 267 TANGER

J 445 TANGER

J 446 ASILAH MAROC

J 447 LARACHE MAROC

 
 

Mais Tanger a évolué, s’est modernisé, quitte à perdre du coup un peu de son charme. Mais ce renouveau est aussi qualitatif et elle exerce toujours une puissante fascination sur les voyageurs ; des ruelles propres, des souks assainis, une sécurité omniprésente. Bref elle a au final tout gagner à s’occidentaliser car l’atmosphère reste imprégnée des années passées, sa médina conserve son ambiance et ses produits de qualité, ses guirlandes d’arômes, ses ombres et ses façades blanches,

Éclatante de jour, époustouflante de nuit, Tanger s’embellit à n’importe quel moment. La fascinante ville née du brassage exquis entre merveilles françaises, splendeur nord-africaine et gaieté espagnole vous ouvre les bras.

Difficile de vous conseiller un itinéraire pour la vivre : il faut s’y promener au hasard des ruelles, flâner dans des rues que bordent des maisons enduites de chaux., se perdre dans les allées du grand « Socco » ; au pied des hautes murailles de la « Kasbah », admirer la forteresse qui domine la médina.

Voici quelques repères qu’il ne faudra néanmoins pas manquer lors de votre visite :

LA MEDINA DE TANGER

 

Tanger possède une médina contenue par les murs d’une forteresse portugaise du 15ème siècle, bien que la plupart des bâtiments soient en fait relativement jeunes pour une médina marocaine.

 

Les rues étroites et sinueuses sont bordées de maisons de styles variés, de jolies maisons avec des portes colorées typiques et décorées.

 

Les souks y sont omniprésents, vendeurs de babouches, de cuir, de vêtements de marque fabriqués en Chine pour la plupart, quelques véritables boutiques d’artisanat locales , des bars, restaurants

Le plus impressionnant pour les occidentaux restera la visite des souks alimentaires avec les poulets qui pendent à un crochet, les têtes de chèvre prêtes à tremper dans la soupe du jour, les tripes et boyaux qui serviront au menu du soir

Le marché aux poissons attenant est tout aussi typique, par la variété des espèces proposées, mais aussi par les carcasses par terre des requins, thons qui viennent juste d’être dépecés et découpés pour la vente ou encore par ces petites mains qui décortiquent les petites crevettes roses (à peine plus grosses que nos grises)

 

GRANDE MOSQUÉE

En chemin vous ne pourrez manquer la grande mosquée de Tanger, d’époque probablement almohade, située dans la rue de la marine, près de Souq al-Dakhel.

La porte monumentale est richement décorée d’entrelacs, de mosaïque et de faïences. Un auvent sculpté et peint porte une inscription coufique et dédicatoire.

Le minaret à décor de faïence verte et entrelacs géométriques complète l’ensemble. La salle de prière (Bayt as-Salat) est constituée de trois nefs parallèles au mur de la qibla. La cour (Sahn) est bordée de part et d’autre de deux nefs. Simple et modeste, cette mosquée s’inscrit dans la tradition architecturale des grandes mosquées alaouites.

Fondée par Moulay Ismaïl vers la fin du XVIIe siècle, la Grande Mosquée, ou Jamaa el-Aadam, est le symbole du départ des Anglais de Tanger qui siégeaient dans la ville depuis 1678. Cette mosquée est venue remplacer l’ancienne cathédrale portugaise, elle-même fondée sur une ancienne mosquée.

Elle est située dans la rue de Jamaa-el-Kebir qui se prolonge sur le Petit Socco

PLACE DU PETIT SOCCO

On y pénètre aussi par la seconde porte de la place du Grand Socco ou dans le prolongement de la Grande mosquée en provenance du port. .

Carrefour central au milieu des rues de la médina, il a été le centre de la cité d’antan. C’est ici qu’avaient lieu les histoires les plus discutées de la ville, les distractions les plus folles et les réunions sans fin dans les cafés et casinos.

 

Malgré les différentes occupations, le Petit Socco a su conserver son cachet authentique et son caractère arabe. C’est ici que les commerçants venaient de la campagne y vendre leurs produits artisanaux.

Après le départ des Anglais, le sultan Moulay Ismaïl y plaça ses troupes et ce lieu devint un lieu d’approvisionnement.

Le Petit Socco garda sa vocation première de marché ouvert protégé par les remparts de la ville bâtis par les Portugais.

C’est avec l’avènement de Moulay Hassan Ier que le lieu a été modernisé. La lumière a été installée en 1892 et les premières constructions ont commencé au début du XXe siècle, lançant le mode de vie à  » l’européenne « .

Les premiers cafés apparurent, ainsi que le premier bureau de poste et la légation espagnole. C’est enfin en 1910 que fleurissent restaurants, casinos et dancings.

Son ambiance particulière était orchestrée par le Café des Postes, le Café Central avec musique et chanteuses espagnoles, le Café España, le Café Fuentès, qui accueillait de nombreux intellectuels de la ville et les correspondants des journaux internationaux, le Café de la Bourse avec les avocats et les journalistes locaux. On y a croisé Jean Genet à la terrasse du Café Central, Tennessee Williams, Maurice Béjart ou Cherie Nutting, Jean-Louis Scherrer ou Phillip Ramey, Daniel Aron ainsi que Julian Schnabel. C’est sa vie en plein cœur du Petit Socco que raconte Mohamed Choukri dans le Pain nu et le Temps des erreurs.

Mais c’est aussi grâce aux nombreuses représentations étrangères que le quartier devint le centre névralgique de la ville, Tanger étant devenu la capitale diplomatique du Royaume.

L’autre facette du Petit Socco est plus sombre et c’est elle qui lui a donné son caractère mythique qui le hante encore aujourd’hui : une fois la nuit tombée, truands, trafiquants et réfugiés politiques investissaient peu à peu les ruelles. C’était alors leur terrain de jeu.

LE GRAND SOCCO / PLACE DU 9 AVRIL 1947

En poursuivant votre route, plusieurs options sont possibles : succomber à la tentatin des souks de la médina (voir plus haut) auquel cas vous tournez à gauche au coin de la rue Smarine et plongerez dans les antres du commerce traditionnel

Ou poursuivre votre chemin jusqu’ç la place du Grand Socco

Il y a plus de deux siècles, cette place n’était rien d’autre qu’une large esplanade où reposaient caravanes, chameaux et ânes. Petit à petit, avec le nombre de passages grandissant, cette place devint le premier marché hors les murs et un véritable lieu d’échange entre la ville et l’arrière-pays. Aujourd’hui, elle est redevenue une large esplanade, point de rencontres et d’entrée dans la médina où le commerce a disparu.

L’odeur appétissante des épices, les étalages aux multiples couleurs, le tout dans une ambiance chaleureuse, tels sont les éléments qui caractérisent le Grand Socco. Ce marché mythique de la région fait battre le cœur de Tanger au rythme de ses jours d’animations. En effet, c’est en ces lieux que le roi Mohamed V fit son discours du 9 avril 1947. Parcourez ses bazars, et vous repartirez les bras chargés de souvenirs. Faites-y un tour, vous ne le regretterez pas !

LE JARDIN DE LA MENDOUBIA :

Tout proche de la place du Grand Socco, le Jardin de la Mendoubia est un des nombreux espaces vert que possède la ville de Tanger.

 

 

 

Des arbres centenaires, les figuiers et les palmiers côtoient les canons – des armes du XVIIème siècle désormais uniquement décoratifs.

Le Jardin de la Mendoubia est un lieu magique pour une petite balade pour faire son jogging, ou pour lire un livre en paix. Vous jouirez d’une vue splendide sur les façades blanches de la médina

LA KASBAH

La Kasbah représente l’un des plus importants attraits de Tanger. Cette ancienne forteresse a été construite sur les hauteurs de la ville de Tanger, avec des remparts datant du 13ème siècle. et domine la Médina et le port de la ville.

Elle a conservé son ancienne architecture.

On y accède soit depuis le Borj-El Baroud, soit depuis le petit Socco. Elle offre une vue magnifique sur le port de Tanger et la ville, par beau temps vous apercevrez l’Espagne.

La Kasbah vous propose de découvrir ses ruelles traditionnelles, que les photographes apprécieront.

LA MEDINA DE TANGER PARTIE II

https://goo.gl/maps/mE4nXbiV1akTr9LQ6

Cette seconde journée consacrée à la visite de Tanger commence par la ville nouvelle, le quartier français, celui des consulats et des ambassades.

Tanger, je la connais bien pour y être allé à de multiples reprises. Et la dernière fois, avec nos deux ados qui n’étaient alors que des enfants, en Juillet 2016

Alors imaginez les sur les traces de leur passé…Sur mon profil perso, vous trouverez tout à l’heure quelques comparatifs assez sympas !

Entre la langue rouge de Fanta de Bastien en 2006 au Café Hafa qui surplombe la corniche, à la fontaine de la Kasbah, en passant par les tombeaux des Mérinides et les canons de la terrasse des paresseux, ce parcours initiatique est aussi l’occasion de compléter la visite de la veille

On y ajoute une pincée de musée, deux touches de pause restauration (avec des churros aussi bons qu’en Espagne) , 3 verres d’Oulmes, l’eau pétillante locale toujours servie fraiche et 4 whisky berbères et la journée figurera certainement dans nos meilleurs souvenirs

D’autant que le rituel passage au barbier et coupe moderne pour Bastien, décorera cette magnifique journée : des papouilles à n’en plus finir, des crèmes de toutes sortes, des coups de ciseaux, des rasoirs effilés, des massages de la tête…Près d’une heure de soins pour moi et u peu plus pour la coupe de Bastien, le tout pour la somme modique de 70 MAD… soit moins de 6.50 €

J’aime le Maroc…

LA PLACE DE FRANCE

Toujours animée, la Place de France est un lieu incontournable de Tanger.

C’est un immense jardin avec un bâtiment qui vous fera peut-être oublier que vous êtes en plein centre-ville.

Cette place regroupe le consulat français, des banques, des boutiques, et des cafés renommés tels que le Grand Café de Paris connu pour avoir été fréquenté par des artistes du monde entier.

TERRASSE ET MUR DES PARESSEUX – SOUR AL MEEGAZINE

Un long mur de pierre avait été construit, en 1910 pour éviter l’avancée du sable. De nombreux canons d’époque ornent cette place bordée par un petit muret, sur lequel il y a bien longtemps, les transporteurs de marchandises les plus  » paresseux « , faisaient une rapide pause avant d’arriver jusqu’au souk. Le mur porte depuis le nom des paresseux en référence à ces marchands rifains.

Depuis le mur des Paresseux, on a une vue imprenable sur le port et sur le détroit mais aussi sur une partie de la médina. Beaucoup de passants s’offrent quelques minutes de repos pour contempler cette vue magnifique et s’évader un moment. Au pied du mur, on donne des rendez-vous à des amis ou bien on engage la conversation avec un inconnu venu lui aussi admirer le paysage.

BAB EL-HASSA

Voici un des exemples les plus représentatifs des motifs artistico-théologiques dans l’art musulman.

En venant de la médina, vous traversez un chemin pavé de pierres arrondies qui vient des célèbres cafés Dahlia et Baba, ainsi qu’au petit musée privé de Carmen Macein.

Au Café Baba, personne ne les avait reconnus. Le Marocain qui les avait ramenés se déplaçait avec une pipe de haschich en or. Leurs fringues et leur façon de fumer ressemblaient à ceux des autres hippies occidentaux. Et comme il se doit dans ce genre de carrefour des cultures et de la mode, personne n’a trop posé de questions.

Des années plus tard, une photo est arrivée par la poste montrant Keith Richards en train d’allumer sa pipe, affalé sur l’une des tables du Café Baba. Ces « hippies », c’étaient les Rolling Stones.

PALAIS MOULAY HAFID

Situé au quartier Hasnouna, le palais des institutions italiennes, plus connu sous le nom de palais Moulay Hafid, s’impose comme l’un des monuments historiques de la ville.

Ceux qui ont eu l’occasion de le visiter dernièrement, ont été vraiment impressionnés par la beauté et l’élégance de son architecture au style mauresque. Ce palais a été construit au 19ème siècle par le Sultan Moulay Hafid bien après l’édification du palais «Dar Al Makhzen» qui a été bâti sous le règne de Moulay Ismaïl au quartier la Kasbah.

Le Sultan Moulay Hafid voulait faire de son nouveau palais un chef-d’œuvre qui séduit autant par sa beauté architecturale que par sa superficie. Ce palais qui n’a jamais été habité par le Sultan Moulay Hafid, a été remis à l’Etat français, protectorat oblige, pour être vendu par la suite aux enchères.

L’ancien palais devient en 1926 propriété du gouvernement italien qui s’est également accaparé du parc mitoyen. Les Italiens ont alors construit aux alentours une église, un hôpital et une école. Le palais change d’appellation et devient «Palais des institutions italiennes», où on organisait des concerts et des expositions et on y donnait des bals et des représentations théâtrales.

Le palais des institutions italiennes garde toujours son style mauresque– andalous et le visiteur est rapidement séduit par son grand patio arabo- andalous, son jardin atypique par ses plantes et fleurs, son sol et sa grande fontaine en marbre. Le palais compte quatre salons et les Tangérois de souche disent du grand salon donnant sur le patio qu’il n’a pas d’équivalent dans la ville du détroit.

LES TOMBEAUX MERENIDES

C’est au cimetière du Marshan que sont gardés les plus anciens témoignages des premiers peuplements de la région. Des tombes de style libido-phénicien sont creusées dans le roc. A deux pas, une école a été construite sur le site d’un temple ou d’un théâtre disparu. Tout autour dorment encore les vestiges ignorés des grandes civilisations antiques qui donnèrent naissance à la ville. Il semble qu’ici le temps se soit arrêté tant l’atmosphère est calme et le passage peu fréquent

Le site de Belyounech, niché sur le versant du Jbel Moussa, se situe sur la côte marocaine du détroit de Gibraltar.

Au XIIème siècle, il s’agissait d’un lieu de plaisance pour les habitants de Sebta. Son port naturel et la richesse de son arrière-pays en eau et produits naturels, ont en fait un lieu prospère. Le site se présente aujourd’hui comme un village littoral où l’on peut encore admirer les vestiges médiévaux de plusieurs monuments dont une munya mérinide unique en son genre au Maroc.

LE CAFE HAFA :

Ce café est l’un des lieux mythiques de la ville de Tanger. Construit sur une falaise, le café HAFA vous offre une vue splendide sur l’océan et l’Espagne.

Il fut longtemps le lieu adulé des peintres, des écrivains et des stars de la musique.

Aujourd’hui Il attire une jeunesse populaire avide de rêves et de liberté, en prenant un thé à la menthe.

 

BORJ EN – NAAM – ESPACE AL A MEMOIRE D’IBN BATTOUTA

A l’origine appelé Borj Dahman, il a pris le nom de Borj Nâam « Fort des autruches », le pacha y enfermant ses autruches. Erigé pour défendre la ville des assauts ennemis venant du détroit, sa similitude avec les forts de Rabat et de Larache permet de situer la date de sa construction au 18ème siècle.

En 1880, le fort fut équipé par le Sultan Moulay EL Hassan 1er de deux canons Amstrong de 20 tonnes provenant de Gibraltar. Deux autres batteries sont installées au-dessus de Bab El Kasbah commandant de leurs vieux canons de fonte le plateau Marchan et défendant l’entrée de la ville historique, installés afin d’assurer la protection de la partie nord de la ville.

Ils étaient servis par une équipe d’artilleurs instruits the par un anglais, le « Qâïd Silva ». Al-Kardûdî nous renseigne Eng sur ces canons : «Aucun bateau ne pourrait résister à ces obus, füt-il enveloppé de métal, comme c’est le cas aujourd’hui des navires de guerre». Ces canons étaient achetés à 25000 pilastres pour chaque pièce.

Les six canons destinés à Tanger arrivèrent dans la ville le 4 septembre 1879, puis installés à Tanger par des artilleurs de la garnison de Gibraltar.

Ce Canon d’environ 20 tonnes sur un chariot de 13 tonnes se déplace sur des traversées semi-circulaires, D’un calibre 10 and pouces avec une portée de 6050 mètres, il a été fabriqué vers 18 1879 par << WG Armstrong and Company ». Ce modèle est « inspiré du modèle de 1878 et tire des projectiles de 400 livres Thi (181 kg).

Ce type de canons nécessitait un équipage de 14 hommes; le chargement prenait environ 2 minutes. Le projectile principal du canon était la grenaille ou l’obus « Palliser », un premier projectile perforant destiné à attaquer les navires de guerre blindés.

Cet espace d’exposition redonne une place de choix au célèbre Ibn Battouta, grand voyageur, explorateur, diplomate et homme religieux, qui compte à son actif : Plus de 29 ans de voyages (entre 1329 et 1354), plus de 100.000 km parcourus et 38 pays visités.

Ce site vient ainsi enrichir l’offre touristique et culturelle de la Ville de Tanger et améliorer son attractivité à l’échelle nationale et internationale.

Aussi, l’ouverture de cet espace et la rénovation du tombeau d’Ibn Battouta permettent aujourd’hui de rendre hommage à ce personnage légendaire Tangérois.

LES ENVIRONS DE TANGER

Si Tanger peut vous occuper une ou deux journées, ne négligez pas, surtout si vous êtes motorisés de visiter ses envions : la corniche longue de plus de 5 kilomètres est d’une grande beauté, plus à l’ouest le parc de Prédicaris est un superbe objectif de promenade agrémenté de jolis points de vue sur la mer.

Toujours vers l’ouest le Cap Spartel permet la visite du phare, d’un jardin botanique et offre des solutions pour se restaurer

sans oublier les grottes d’hercules et leur histoire légendaire…

De quoi occuper une très belle journée

https://goo.gl/maps/7VLJcwmuPwwMes1H6

LA CORNICHE

Un paysage d’une grande beauté entre deux mers et deux continents, une ville antique et magique.

La corniche, s’étend de la crique de Merkala, à côté de la vieille montagne, jusqu’au cap

Malabata, où se termine la baie de Tanger où la mer Méditerranée commence avec son mélange de forêts, de falaises et de plages de sable fin.

La Corniche est l’endroit idéal pour savourer la cuisine des nombreux restaurants sur plus de cinq kilomètres de long.

Si vous souhaitez vous baigner dans la crique de Merkala, ne suivez pas les indications du GPS. elles vous mènent sur un chemin non carrossable qui nécessite ensuite de descendre une pente raide à pieds qu’il vous faudra remonter : l’accès est plus simple depuis le point 35.793945, -5.833089

Sur la superbe route de Ceuta, à 9 km. De Tanger, vous croisez le cap Malabata et son phare, en prenant une petite route sur la gauche de la route principale. La construction de pierre que l’on aperçoit sur la droite, entre château et abbaye avec ses ouvertures voûtées successives comme un cloître, date en fait du début du siècle, mais impressionne tout de même. Le cap offre une superbe vue sur le détroit, ainsi que sur la ville de Tanger, dont on comprend mieux l’organisation. Le phare, en revanche, ne se visite pas, car il est utilisé par les forces armées royales.

LE PARC DE PERDICARIS

Le site a en effet de quoi plaire. D’une superficie de près de 70 ha, la forêt de Perdicaris, plus connue sous le nom de forêt de Rmilat, constitue un véritable parc botanique contenant des centaines d’espèces autochtones et exotiques, et qui offre en plus, une vue imprenable sur le Détroit de Gibraltar et l’Océan tout proche.

Situé à 4 km de Tanger, ce lieu de détente connait une augmentation exponentielle du nombre de ses visiteurs, notamment pendant les week-ends et les vacances, depuis les années 90. Cette affluence a fait du site l’identité naturelle et biologique de Tanger, mais a aussi multiplié les risques liés à la sur-fréquentation de cet espace riche mais fragile.Le site doit son nom à Ion Perdicaris, riche américain d’origine grecque et consul des Etats-Unis. En 1887, il acheta ce domaine essentiellement pour sa femme, qui, souffrant de la tuberculose, devait profiter du grand air.

A cette fin, il y aménagea d’innombrables chemins pour que chaque jour, la promenade soit différente. La propriété est récupérée en 1958 par l’Etat et dévolue sa gestion à la Direction régionale des Eaux et Forêts. A la faveur de l’étude du Plan Directeur sur les Aires Protégées de 1993, le domaine est déclaré Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE), de par l’importance de la biodiversité qu’il héberge.

LE CAP SPARTEL

Le Cap Spartel, appelé aussi cap Ampelusium est un lieu de charme sur un promontoire rocheux s’élevant à plus de 315 m d’altitude, qui attire tous les mordus de belles vues. Les amoureux viennent y trouver tranquillité et romantisme, les photographes de beaux paysages à immortaliser, les romantiques des vues magnifiques à contempler.

Le Cap Spartel appelé également Ras Spartel ou cap des vignes est situé à 14 kilomètres de l’ouest de Tanger sur la route qui mène aux grottes d’Hercule

Ce fameux Cap est non seulement un point de vue incontournable donnant sur le détroit de Gibraltar mais il est aussi un lieu mythique chargé d’histoires.

Il domine, majestueusement, la ligne où se rencontre la Méditerranée et l’Atlantique tout en résistant au double assaut continu et éternel de leurs colériques vagues, à l’image d’un Maroc digne et fier de lui-même.

Outre le phare, vous pourrez visiter un superbe jardin botanique (le jardin des hespérides), un promontoire avancé (le belvédère des deux mers), les jardins ampelousia et la place Atlantide

Le promontoire héberge le doyen des phares du Maroc portant le même nom, vieux de plus d’un siècle et demi (15 octobre1864). Solidement planté dans les rochers, avec une tour bien haute dans le ciel, ce phare, imposant par sa dimension et sa hauteur de 25m du sol et 95m de la mer, est resté une sentinelle imperturbable ne cédant ni au vent ni aux intempéries.

En plus de son intérêt pour le commerce maritime international en tant que lieu de l’Afrique le plus proche de l’Europe, le phare a une importance historique, où mythes et réalités fusionnent dans l’imaginaire des générations Sur les murs de ce monument national se sont gravés des moments phares de l’histoire des relations du Maroc avec les puissances étrangères, l’histoire du commerce maritime et de la navigation avec ses tragédies et ses succès.

Le phare de Cap Spartel est toujours en activité, ouvert au public, et la visite est particulièrement instructive tout particulièrement concernant les explications sur les lentilles de Fresnel

 Dès l’entrée du Cap, vous verrez de nombreuses voitures stationnées, des groupes de jeunes et plusieurs familles installées sur la rive. Une ambiance festive y règne été comme hiver.

Entrée 50 MAD et 30 pour les enfants

 

ZONE HUMIDE DE HAJRYENE

Sur la route du Cap Spartel en provenance des grottes d’Hercule où l’inverse, vous trouverez ce petit coin de paradis où de nombreux café se sont installés. Ici la roche est très découpée et forme des terrasses qui donnent sur la mer.

Endroit très agréable pour se reposer, prendre un verre ou un repas ou encore pour profiter des sentiers balisés pour la promenade en VTT notamment

LES GROTTES D’HERCULE

Un site archéologique rempli de mystère, qui fait certainement partie des endroits les plus beaux et le plus énigmatiques du Maroc. Un lieu étonnant et magnifique, avec une archéologie significative, les grottes d’Hercules sont localisées à 14 kms à l’ouest de Tanger.

PLAZA TOROS

 

Les arènes de la ville de Tanger appelées Plaza Toro, est un des nombreux héritages de la colonisation espagnole au Maroc. Dans les années 1950, des corridas se déroulaient dans les arènes de la ville Blanche pour le plus grand plaisir des habitants de cette époque. Depuis les années 1990, les arènes servent de lieu de spectacles, concerts et autres divertissements. Mais depuis quelques temps, elles ont été complètement délaissées. Une renaissance de cet héritage est envisagée pour en faire un palais de congrès et un des espaces culturels phares de la ville Blanche.

 

LES COIFFEURS DE TANGER

Je ne manquerai pour rien au monde une séance chez un barbier-coiffeur au Maroc. et je profite de cette première journée à Tanger pour me faire plaisir

Il faut die que vous êtes ici particulièrement chouchouté. Comptez une bonne demi-heure pour la barbe : mais cela comprend aussi bien le massage du visage, les soins , le remodelage de votre coupe de cheveux (cou et tour d’oreille), sans oublier la suppression des indésirables dans le nez et les oreilles ! Bref , un tour complet qui ne devrait pas vous coûter plus de 70 à 100 MAD !

 MOULAY BOUSSELHAM

 

Toutes les photos en suivant ce lien : J 266 MOULAY BOUSSELHAM

Petit village de pêche, également agricole et touristique, situé au nord, à 45 km de Larache. On y accède par l’autoroute de Tanger (à 118 km).

Moulay Bousselham doit son nom à un mystique du Xème siècle, adepte et introducteur au Maroc du courant soufi panthéiste d’Abu Yazîd Bistâmî, ascète perse du IXème siècle. La tombe de Moulay Bousselham se trouve dans la partie basse du village, à côté du canal.

Ce village est très visité par des personnes souffrant de maladies mentales. Tous les ans, en juillet, on y célèbre un important moussem au cours duquel les partisans du courant soufi réalisent leurs rituels et cérémonies, certaines étant absolument incroyables.

Au sud du canal, on retrouve un petit cimetière-sanctuaire, Sidi Abd al-Jalil al-Tayar, dans une zone qui fait partie d’un parc national non-urbanisé.

Situé sur la côte du Shael, au coeur de la riche région agricole du Gharb, il représente le lieu de production par excellence de la fraise marocaine. C’est aussi une zone de production de pastèques; il faut à ce propos signaler le village proche de Dlaha, qui célèbre précisément le festival de la pastèque chaque année. Moulay Bousselham est aussi un petit port de pêche qui se démarque par ses fruits de mer, avec de nombreux crabes et homards.

C’est un village où les Marocains viennent passer les vacances d’été. De nombreuses maisons ont été construites au bord de la mer. Après être entrée dans le village, la route continue à travers la rue principale, parallèle à la lagune, et se termine au niveau d’un mirador où il est possible de se garer. La mosquée principale que l’on peut admirer à cet endroit domine alors la plage.

Juste à côté du mirador se trouve la zone de restaurants et le marché. De l’autre côté, en descendant vers le fleuve et dans une zone peu entretenue, on peut voir plusieurs marabouts: le plus grand est celui de Moulay Bousselham. En partant du mirador et en suivant la côte en direction du nord, nous arrivons à la zone résidentielle de villas qui donnent sur la plage, juste avant d’atteindre la nouvelle promenade maritime. Enfin, avant de parvenir au mirador et juste à côté du fleuve se trouve une embarcadère où il est possible de louer des petits bateaux afin de découvrir la lagune.

Moulay Bousselham bénéficie de magnifiques plages avec de grandes dunes. Il vaut aussi la peine de connaître la réserve naturelle de la Lagune de Medja Zerga, qui occupe une grande zone de dépression séparée de la mer par un long cordon d’anciennes dunes. Plusieurs fleuves d’eau salée débouchent sur la lagune; le plus important est l’Oued Drader.

Déclarée comme réserve et parc naturel, c’est un lieu idéal pour les oiseaux. Le tarif normal pour une promenade entre 1h30 et 2h et pour six personnes est de 150 dirhams.

Moulay Bousselham est connue pour ses plages interminables, entourées de dunes et ouvertes sur l’océan. Les vagues et le vent sont presque toujours présents.

La plage de Moulay Bousselham, au sable fin, s’étend jusqu’au nord de l’embouchure de la lagune. À marée basse, les récifs laissent des piscines naturelles idéales pour les enfants. La plage de la Lagune est protégée des vagues et est plus tranquille pour les familles. On y accède depuis le mirador ou, en voiture, en suivant la côte vers le nord pour atteindre la nouvelle promenade maritime, qui y donne accès.

De l’autre côté de la lagune, on retrouve une large plage (Hawaï) dominée par une grande dune; on y accède à l’aide de barques ou en contournant la lagune pendant environ 15 km. C’est une plage sauvage et solitaire. Cette zone est très célèbre pour les passionnés de surf, surtout celle qui s’étend au niveau de l’embouchure de la lagune.

LARACHE

Des documents portugais du XVe siècle citent Larache comme le port majeur du Maroc.

Juste à côté se situent les ruines de Lixus, port carthaginois et romain, sur l’autre rive du fleuve Loukkos. À la fin du Moyen Âge, Larache fut fondée à la suite de la conquête arabe.

Crée en 1985, elle fait partie de la région administrative de Tanger-Tétouan avec une population de 472 386 habitants.

Limité à l’Ouest par l’Océan Atlantique, cette petite ville regorge de magnifiques plages sous un soleil rayonnant.

Elle se modernise à une allure rapide juste à peu près à 86 kilomètres de Tanger. Elle a deux plages délimitées par une jetée : l’une avec vagues qui s’étend très loin, et l’autre, plus proche du bras de mer, plus calme, parfaite pour nager, située sur l’autre rive du fleuve, est accessible soit à pied (300 m de la place centrale) avec traversée en barque, soit en voiture ou en bus en contournant le fleuve (10 km).

L’endroit le plus animé est situé autour de la place centrale ou place de la Libération (ex: plaza de Espana) de style arabo-andalou, bordée de nombreux cafés en terrasses.

Sur cette place, la porte Bab el medina délimite l’une des entrées dans l’ancienne médina.

À l’intérieur de l’ancienne médina : le souk Esseghir (Petit Souk), le marché aux légumes installé en permanence. Dans le centre, l’architecture andalouse est souvent présente, entre autres le marché central couvert récemment rénové (à 200 m de la place centrale). Une zone montagneuse qui constitue le prolongement Ouest de la chaîne Rifaine, l’offre un climat doux et donne une vue magnifique pour les amoureux de la nature sans oublier des collines marneuses entourant une plaine basse et marécageuse. Le réseau hydrographique de la Province comprend l’Oued Loukkos et ses affluents, la nappe du R’mel, trois lacs collinaires, ainsi que de nombreuses sources d’eau. D’autres forêts de pins, eucalyptus ou chêne-liège sont à proximité de Larache.

LA MEDINA

 

L’accès principal se fait par l’avenue Mohamed V. Au bout de cette avenue, se trouve la place de la Libération, centre névralgique de la ville, où se joignent l’ancienne médina et l’élargissement. Avec sa topographie escarpée et bigarrée, ses maisons aux murs blancs et à la charpenterie bleu ciel, elle requiert de l’entretien et des améliorations pour pouvoir accueillir des touristes.

PETIT SOUK

En entrant sur la place de la Libération, vous traverserez la belle porte de Bab Barra ou de la Médina, construite pendant le protectorat espagnol. Par celle-ci vous pourrez accéder à une place à portique, la Alcaicera (datant du XVIIIe siècle) ou petit souk, le centre du souk et l’ancienne place d’armes. Elle est présidée par la Grande Mosquée. Aujourd’hui, des produits d’occasion sont vendus dans le souk.

À gauche de l’Alcaiceria se trouve la Madraza du petit souk, datant du XVIIIe siècle, ancien « fondac » possédant une grande terrasse intérieure.

PUERTA DEL MAR

Si nous partons du petit souk vers le nord, en direction du port, les rues descendent en escaliers et contournent la Grande Mosquée. En suivant le cours du fleuve, nous arrivons à l’ancienne Puerta del Mar, qui donne accès à l’actuel Jardin de la Tour, ancien dock où se trouvent la Mosquée Zaouïa Nasria du XVIII siècle, et plus vers la mer, la Mosquée Mesbaniya (XVIIe – XIXe siècles).

QUARTIER JUIF

En partant du petit souk vers l’est, vous passerez à côté de toiles de l’ancienne muraille de l’Alcazaba, la mosquée Nasaria (XVIIIe siècle), l’ancien quartier juif, avec ses belles maisons aux grands balcons, mal entretenues. On quitte le port par la porte du quai, à l’extérieur de la médina. Ne manquez pas de faire un tour à l’arsenal du XVIIIe siècle qui est aujourd’hui encore utilisé en tant que tel..

ASILAH

Asilah est l’une des perles touristiques du nord marocain : c’est en effet une ville pleine de charme, située au bord de la mer. Nous allons vous détailler les visites les plus intéressantes.

LA MEDINA D’ASILAH

La médina se caractérise par la luminosité de son ciel, le bruit constant de la mer dans ses rues et la salinité de son environnement. Les rues sont propres et silencieuses, son éclairage public porte le nom de « lanterne d’Asilah » et son pavement est l’oeuvre d’artistes locaux.

Les maisons sont blanches, ornées de peintures murales faites par des artistes; certaines sont en train d’être réhabilitées dans le style andalou, avec un mélange de blanc et de bleu indigo. Les petites mosquées, très propres, sont totalement peintes en blanc.

Les murailles qui entourent la ville ont été construites par Alphonse V du Portugal au XVème siècle. Elles possèdent plusieurs portes, les plus importantes étant Bab Homar, ouverte sous une tour avec le blason du roi du Portugal, et la Porte de la Mer, à côté de la tour carrée portugaise qui domine toute la ville et qui porte le nom arabe de Bab Kasbah, dans la zone nord, en face du cimetière.

En entrant par Bab Kasbah, on arrive à la rue Alcazaba où se trouvent d’anciennes casernes espagnoles ainsi que la mosquée Kebir, qui possède un grand minaret octogonal. Depuis 1988, on y trouve aussi le centre Hassan II, lieu de rencontres et réunions internationales, qui a été construit sur une ancienne caserne et qui a un style moderne adapté aux manifestations culturelles.

 Cette rue finit sur la place de Sidi Ali Ben Hamdush, avec sa petite mosquée utilisée en tant que temple catholique par les Portugais et dominée par la haute tour Menagen ou portugaise, symbole de la ville.

En poursuivant le long de la mer, on peut voir les anciennes écoles espagnoles avant d’arriver à une grande demeure hispano-mauresque, le Palais de Raisuni ou de la culture. C’est un bel édifice aux salons amples et aux patios décorés selon le style andalou, qui possède aussi de longues portes vitrées donnant sur la mer.

À quelques mètres se trouvent le tribunal et le cimetière musulman, pittoresque et blanc, aux tombes en céramique multicolore, où l’on trouve le mausolée de Sidi Ahmad al-Mansur, sultan saadien qui a reconquis la ville après la bataille des trois rois, et celui de Lalla Mennana, fille d’un chef soufi, sur lequel viennent se recueillir des personnes souffrant de maladies de la peau.

Au-dessus du cimetière se trouve le mirador d’Asilah, d’où il est possible de contempler de somptueux couchers de soleil. 

Si nous nous enfonçons un peu dans la médina et nous perdons dans ses rues propres et étroites, nous pouvons admirer la rue du Commerce ou d’Al-Kharazine, une rue artisanale.

N’oubliez pas de visiter les murailles portugaises, la porte et la tour de Bab Homar, entourée du souk Ahfir et d’une zone de restaurants populaires.

Le sanctuaire marabout de Lalla Rahma, situé en-dessous de la forteresse, au sud des murailles, est principalement visité par des femmes et des jeunes filles qui allument des bougies, s’appliquent du henné et se recueillent pour demander un travail ou des bonnes notes à l’école.

À côté de l’entrée de la médina, il convient de signaler le marabout de Sidi Ghaylan, un saint régional très vénéré et mort au XIXème siècle.

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