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Thessalonique, avec sa population d’un million d’habitants, est la deuxième plus grande ville de Grèce, offrant une expérience touristique riche et variée, bien que peut-être moins renommée qu’Athènes. La ville possède de nombreux attraits touristiques, notamment sa magnifique Tour Blanche et son front de mer, qui en font une destination très appréciée.

Les amateurs d’histoire et d’archéologie ne seront pas déçus. Au cœur de la cité se trouve l’Agora, une place publique datant de la période hellénistique et romaine, remontant au 3e siècle av. J.-C. Vous pourrez également découvrir l’Arc de Galère, un monument romain du 4e siècle, ainsi que la Rotonde, qui porte le nom de cet empereur et a servi à différentes époques d’église puis de

De plus, Thessalonique abrite de nombreuses églises byzantines, dont l’impressionnante église Sainte-Sophie, la plus ancienne de toutes, ainsi que l’église de la Panagia Chalkeon, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988. ainsi que les cathédrales Agios Pavlos et Agios Dimitrios.

THESSALONIQUE – GRECE

THESSALONIQUE – LA VILLE BASSE

VISITE DE LA VIEILLE VILLE

Commencez votre visite par la vieille ville de Thessalonique en explorant le quartier autour du complexe de Galère est un excellent choix. Vous pourrez ainsi profiter des sites historiques tout en gérant votre emploi du temps pour les devoirs du CNED. Assurez-vous simplement de trouver un endroit pour garer votre voiture, car le quartier peut être un peu difficile pour le stationnement. Une fois que vous avez trouvé un endroit, vous pouvez commencer à explorer les merveilles de ce quartier historique.

COMPLEXE DU PALAIS DE GALÈRE

Le complexe du palais de Galère est vraiment remarquable, offrant une variété d’édifices historiques à l’explorateur. La rotonde, à côté de laquelle vous êtes garés, est déjà un site impressionnant en soi. Il est intéressant de noter que tous ces bâtiments ont été construits en un laps de temps relativement court sous les ordres de l’empereur Galère. Assurez-vous de prévoir du temps pour visiter le palais demain et de découvrir les autres parties fascinantes du complexe, telles que l’arc de Galère, l’octogone et l’hippodrome.

LA ROTONDE SAINT GEORGES

La transformation de la rotonde au fil du temps, passant d’un possible temple dédié à Jupiter à une église chrétienne puis à une mosquée sous la domination turque, illustre son importance historique et culturelle au sein de Thessalonique. Les modifications architecturales qu’elle a subies témoignent de son adaptation à différentes époques et croyances religieuses. Les splendides mosaïques qui ornent ses murs intérieurs, datant de l’époque chrétienne, sont particulièrement remarquables et offrent un aperçu fascinant de l’art et de la spiritualité de cette période.

Les mosaïques à l’intérieur de la rotonde offrent une expérience visuelle impressionnante, avec leurs motifs floraux, géométriques et les représentations des martyrs. Ces œuvres d’art témoignent de la richesse artistique et spirituelle de la période paléochrétienne. Les martyrs sont représentés dans des scènes pleines de symbolisme, soulignant leur dévotion et leur sacrifice. La qualité et la variété des thèmes présents dans ces mosaïques témoignent du haut niveau de l’artisanat et de l’expression artistique de l’époque.

Il est regrettable que la partie médiane des mosaïques du dôme ait été presque entièrement détruite. Seule la partie inférieure subsiste, où l’on peut encore distinguer les pieds de personnages masculins, probablement des anges, dans des poses dynamiques. L’ajout de la fresque de S. Rossi en 1889 pour compléter les parties endommagées de la mosaïque témoigne des efforts pour préserver et restaurer ce site historique précieux.

La représentation en mosaïque de la troisième zone présente les têtes de trois des quatre anges tenant une triple « gloire » de couronnes variées, comprenant des étoiles à plusieurs rayons, des panaches avec des fruits et des branches, ainsi qu’un iris coloré. Parmi les anges, l’oiseau mythique Phénix est représenté se projetant sur un disque rayonnant rouge.

Au centre de la « gloire », la représentation du Christ dans un geste de triomphe est discernable, avec des couronnes panachées d’étoiles multirayonnées, des panaches de fruits et de branches, ainsi que des iris colorés, esquissés en fusain sur les plinthes du dôme.

 

L’ARC DE GALERE

L’Arc de Galère, également appelé Kamara, est situé entre le palais et la rotonde. Il a été réalisé pour commémorer la victoire de Galère sur les Perses, marquant ainsi le croisement entre deux rues perpendiculaires, chacune bordée de portiques flamboyants.

nitialement, Kamara était une construction couverte, rectangulaire, avec deux murs parallèles mesurant 37 mètres de longueur et 3,80 mètres d’épaisseur, distants l’un de l’autre de 9 mètres. Chaque mur comportait trois ouvertures en forme d’arc : un grand arc au milieu mesurant 9,7 mètres de largeur et 12,5 mètres de hauteur, et deux arcs plus petits sur les côtés mesurant 4,85 mètres de largeur et 6,5 mètres de hauteur, formant ainsi quatre piliers dans chaque mur.

Les principaux piliers étaient ceux du milieu tandis que les autres étaient secondaires. Pendentif

Les reliefs sculptés montrent

Il est important de noter que les reliefs ne présentent pas la même qualité esthétique que les œuvres de l’époque hellénistique : les personnages semblent figés, serrés les uns contre les autres, et les proportions ne sont pas toujours respectées, ce qui anticipe la stylisation austère du Moyen Âge.

LE PALAIS DE GALERE

La place Navarinou, où se trouve cet ensemble, offre une vue sur les monuments depuis la promenade aménagée tout autour. On peut apprécier cet ensemble en se dirigeant vers la mer à partir de l’Arc de Galère, mais on ne pénètre pas sur le site proprement dit.

Les fouilles ont permis de mettre au jour des vestiges de diverses salles officielles et privées, de logements pour les gardes, de fontaines et de bassins. De longs couloirs dallés de mosaïque reliaient ces différentes parties. Dans l’angle sud-ouest, se trouve un édifice octogonal, identifié comme la salle du trône. D’un diamètre de 30 mètres (contre 24,5 mètres pour la Rotonde), cette magnifique pièce était pavée de marbre (des restes significatifs en témoignent) et disposait de sept niches ainsi que de rangées de sièges le long des murs. Les archéologues y ont découvert un arc de pierres (actuellement conservé au musée archéologique).

Parmi la décoration sculptée abondante figurait un buste de Galère. Une adjonction postérieure qui pourrait être un baptistère laisse supposer que l’édifice a été transformé en église ultérieurement.

HOLY CHURCH OF PANAGIA DEXIA

Bien que Panagia Dexia soit l’une des églises byzantines les plus récentes de la ville, elle mérite qu’on lui consacre du temps.

Son intérieur est orné de fresques colorées et de belles icônes byzantines,

tandis que l’une d’entre elles est considérée comme miraculeuse !

Il existe plusieurs hypothèses et spéculations différentes sur l’origine du nom de l’église. La plus répandue soutient que le nom est lié à la particularité de l’icône qui s’y trouve. Contrairement à la grande majorité des icônes religieuses byzantines, la Vierge Marie y est représentée tenant Jésus enfant dans sa main droite au lieu de sa main gauche, ce qui lui a valu le surnom de « Droite ».

EGLISE SAINT-PANTALEON

Au croisement des rues Arrianou et Iasonidou se trouve le monastère, qui fut un centre spirituel au XIVe siècle et associé à l’activité d’écriture et d’enseignement des principaux hellénistes Thomas Magistrou et Matthaios Vlastaris.

Le monastère présente une forme cruciforme tétragonale complexe avec un dôme et un parapet, ainsi qu’un second dôme couronnant le narthex. Deux chapelles se forment à l’extrémité orientale des galeries latérales.

La décoration peinte initiale comprend la Vierge de Blachernitsa, des saints et des hiérarques conservés dans le presbytère, le diaconat et dans les chapelles.

Vers le milieu du XVIe siècle (vers 1568-1571), le temple fut transformé en mosquée sous le nom de « Mosquée Isaakie » (= la mosquée d’Isaac). Les fresques et les maçonneries extérieures furent blanchies à la chaux, un minaret fut réalisé dont la base est conservée, et une fontaine en marbre fut construite dans l’enceinte.

EGLISE SAINT-NICOLAS L’ORPHELIN

Un peu plus haut, en continuant les ruelles en pente vers la forteresse, l’église Saint-Nicolas l’Orphelin, fermée lors de notre passage, contient encore les restes de propylon.

Aujourd’hui, l’église est un bâtiment d’une seule pièce au toit en bois avec un parapet se terminant par deux chapelles à l’est.

La maçonnerie est irrégulière, composée de rangées de briques et de pierres, avec quelques céramiques à l’est. À l’intérieur, l’espace central communique avec les arcades latérales par des ouvertures bilobées ornées de chapiteaux théodosiens à décor peint.

L’iconostase en marbre à décor écrit est associée à la phase de construction du temple. Sous le plancher du presto se trouvent de nombreuses tombes.

Son chef-d’œuvre de décoration de fresques est l’un des ensembles les mieux conservés de Thessalonique. Dans l’église principale sont représentés des scènes du Dodécaorte, de la Passion, de la Résurrection et du cycle liturgique, ainsi que des figures de saints. Des scènes de l’hymne Akathistos ornent le portique nord, la Vie de saint Nicolas et les Menologies ornent celui de l’ouest, tandis que des miracles du Christ, des représentations de la Vierge Marie et la vie de saint Gerasimos le Jordanite ornent celui du sud. Les scènes narratives se caractérisent par leur pittoresque et leur vivacité, tandis que les scènes de la Passion par leur intensité dramatique. Dans les formes individuelles, le volume, la finesse des traits et la richesse des couleurs sont mis en valeur. Les fresques du temple sont une œuvre de la Renaissance paléologue mature, associée au cercle artistique des peintres thessaloniciens Georgios Kalliergis, Michel Astrapas et Eutychiou. Leur créateur est probablement identifié à celui qui a conçu le catholicon du monastère serbe de Helandari à l’époque de Miliutin (1314).

MONASTERE DES VLATADES

Le monastère saint patriarcal et croisé de Vlatades est le seul monastère byzantin en activité à Thessalonique et l’un des monuments byzantins les plus importants de la ville. Il a été construit par les frères Dorotheos et Markos Vlattis, disciples de l’archevêque de Thessalonique, Agios Grigorios Palamas, à l’endroit où, selon la tradition, l’apôtre Paul a prêché la parole divine aux Thessaloniciens. Son catholicon est dédié à la Transfiguration du Sauveur.

Le bâtiment actuel du catholicon remonte au XIVe siècle, bien qu’une phase antérieure soit certaine, formant la base sur laquelle l’église paléologue a été construite. Sur le plan architectural, le catholicon est une église complexe avec un narthex et appartient au groupe d’églises-monastères catholiques qui ont des caractéristiques communes dans leur typologie et leur morphologie, formant ce qu’on appelle l’école de Thessalonique. À l’intérieur, il conserve d’excellents exemples de peintures paléologiques, parmi lesquels se distingue l’inclusion de Saint Grégoire de Palamas dans le programme pictural de l’église. Cela semble avoir été réalisé peu de temps après sa mort, probablement à l’initiative de son élève et futur archevêque de Thessalonique, Dorothée Vlattis (1371-1379).

Il semble que vous parliez du Monastère de Saint-Jean-le-Précurseur à Serres, en Grèce, qui a une longue histoire remontant au XIVe siècle. Pendant le patriarcat du patriarche œcuménique Nil (1380-1388), un sceau patriarcal a été émis pour le monastère. Pendant l’occupation turque, le monastère a prospéré et a obtenu des privilèges sous le règne de Mohammed II, comme en témoigne un firman datant de 1446.

Aujourd’hui, le monastère abrite une collection remarquable d’artefacts historiques et religieux, y compris des icônes portatives, des sculptures, des manuscrits et d’autres reliques datant du XIIe siècle à nos jours. Il est également le foyer d’une communauté monastique active, dirigée par l’abbé évêque Théophile d’Amoriu, M. Nikiforos Psychloudis.

Depuis 1968, le monastère héberge également la Fondation patriarcale pour les études patristiques, une institution théologique renommée affiliée au Patriarcat œcuménique, dédiée à la recherche et à l’étude approfondie des écrits des Pères de l’Église.

BASILIQUE AGHIOS DIMITRIOS (SAINT-DIMITRI)

Cette église est en effet la plus grande de la ville et est dédiée à son saint patron, Saint-Démétrios. Elle est située sur le site présumé de son martyre vers 306.

L’église de Saint-Démétrios est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO et est un exemple remarquable de l’architecture byzantine. Après l’incendie de 1917, l’église a été restaurée selon les plans architecturaux d’origine, préservant ainsi son importance historique et artistique. Les mosaïques byzantines du VIIe siècle qui ornent les murs de l’abside sont particulièrement remarquables pour leur délicatesse et leur raffinement, témoignant de l’importance artistique de cette église.

Selon la tradition, Saint Démétrios était un soldat romain converti au christianisme qui a été martyrisé sous l’empereur Maximien au début du IVe siècle.

Lors d’une réunion, Saint Démétrios a été capturé et présenté à l’empereur Maximien. Confronté à la demande de renier sa foi, Saint Démétrios a proclamé son attachement exclusif au Christ, ce qui a provoqué la colère de l’empereur. Par la suite, Saint Démétrios a été emprisonné et soumis à de cruelles tortures.

Pendant son emprisonnement, Saint Démétrios a continué à prêcher l’Évangile, et son disciple Nestoras lui a rendu visite. Nestoras, après avoir reçu la bénédiction de Saint Démétrios, a combattu et vaincu un gladiateur nommé Leo dans un combat organisé par l’empereur. En représailles, l’empereur a ordonné l’exécution immédiate de Nestoras par décapitation.

Reconnaissant l’influence de Saint Démétrios sur Nestoras, l’empereur a également ordonné l’exécution de ce dernier. Saint Démétrios a été mis à mort par une lance le 26 octobre 306 après J.C. Les chrétiens ont enterré son corps sur le lieu de son exécution, et son tombeau est devenu célèbre pour le parfum agréable de la myrrhe qui s’en dégageait, d’où son surnom de « Mirovlitis », signifiant « Le jaillisseur de myrrhe ».

Il est fascinant de constater l’importance de Saint Démétrios dans l’histoire et la culture de Thessalonique, en Grèce. En tant que saint patron de la ville, il est vénéré non seulement pour sa naissance et sa mort à Thessalonique, mais aussi pour la croyance populaire en son intervention miraculeuse lors de multiples attaques contre la ville par différentes nations.

Les icônes les plus anciennes de Saint Démétrios se trouvent dans son temple à Thessalonique, ce qui souligne encore davantage son lien spécial avec la ville. Les habitants ont attribué à Saint Démétrios la protection divine qui a préservé Thessalonique au fil des siècles, y compris lors de la libération de la ville pendant les guerres des Balkans en 1912, une coïncidence remarquable avec sa fête le 26 octobre.

Dans le passé, la vie de Saint Démétrios était célébrée par des festivités qui duraient des mois, avec des événements tels que le célèbre marché nommé « Demetria ». Cette foire attirait des commerçants et des hommes d’affaires de diverses régions, contribuant ainsi au rayonnement économique de Thessalonique. Les célébrations étaient également marquées par la présence de philosophes, de savants et d’artistes, faisant de Thessalonique un centre culturel dynamique.

Même aujourd’hui, Thessalonique continue de perpétuer cette tradition avec la tenue de la plus grande exposition commerciale internationale de Grèce, perpétuant ainsi l’héritage de Saint Démétrios et l’importance de son culte pour la ville.

Cette église est  une basilique à cinq nefs avec un narthex et un transept, et elle possède également une crypte. Attachée à l’angle sud-est de l’église se trouve la chapelle de Saint Euthyme.

Malheureusement, une grande partie du décor sculptural et pictural de l’église, y compris les mosaïques et les peintures murales, a été perdue lors de l’incendie de 1917. Cependant, les fragments qui ont survécu représentent différentes phases de l’histoire de ce monument remarquable.

La première église sur ce site était un petit oratoire construit peu après 313 après J.-C., érigé sur les ruines d’un bain romain. Au Ve siècle, une basilique à trois nefs a été construite par l’éparche Leontios, mais elle a été incendiée entre 626 et 634. Peu de temps après, la basilique à cinq nefs a été érigée sur le même emplacement.

En 1493, l’église a été transformée en mosquée, puis rendue au culte chrétien en 1912. Malheureusement, elle a de nouveau été détruite dans l’incendie de 1917. Cependant, elle a été reconstruite et a recommencé à fonctionner en 1949, continuant ainsi à jouer un rôle important dans la vie religieuse et culturelle de Thessalonique.

VISITE DE VILLE BASSE

Nous voilà, prêts pour une journée d’exploration à Thessalonique, prêts à découvrir les trésors cachés de cette ville chargée d’histoire. Nous avons décidé de commencer par le haut de la ville, où se trouve notre logement. Bien que ce soit une descente, nous savons que plus tard, nous devrons remonter ces rues pittoresques, alors nous préférons économiser nos forces pour les églises et les sites que nous voulons visiter.

Nous entamons notre descente avec enthousiasme, profitant de la vue panoramique sur la ville et la mer Égée au loin. Nos pas nous mènent à travers les ruelles sinueuses, chaque coin révélant une nouvelle surprise architecturale ou historique.

Arrivés à l’église Sainte-Catherine, nous sommes impressionnés par sa beauté et son aura de spiritualité. Les murs de pierre centenaires résonnent de l’histoire ancienne de cette ville, tandis que les fresques et les icônes à l’intérieur nous transportent dans un autre temps.

Nous prenons le temps d’admirer chaque détail, absorbant l’atmosphère paisible et contemplative de ce lieu saint. Puis, avec un sentiment de gratitude pour cette première découverte, nous reprenons notre chemin, prêts à explorer les autres églises de notre liste soigneusement sélectionnée.

Malgré la fatigue qui commence à se faire sentir dans nos jambes, nous sommes déterminés à poursuivre notre aventure, sachant que chaque pas nous rapproche un peu plus de la richesse culturelle et spirituelle de Thessalonique. Et même si nous devons revenir sur nos pas à un moment donné, nous sommes prêts à affronter le défi avec optimisme et curiosité. Car après tout, c’est le voyage qui compte, pas seulement la destination.

EGLISE SAINTE CATHERINE

Nous continuons notre exploration, nous dirigeant vers l’église Paléologue d’Agia Ekaterini, située à l’extrémité nord-ouest de la ville haute. Cette église, datée de la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle, est un véritable trésor architectural.

L’édifice présente un rythme complexe, avec une structure cruciforme tétragonale inscrite, cinq dômes et un portique de périmètre fermé qui se termine à l’est par un chœur et une diacre, actuelle chapelle d’Agia Euphemia. Au cours des années du sultan Bayazid II, l’église a été transformée en mosquée, mais elle a retrouvé sa vocation religieuse après la libération de Thessalonique en 1912, dédiée à Sainte Catherine.

À l’intérieur de l’église, nous découvrons des fresques remarquables, témoignant de l’art et de la spiritualité de l’époque. Dans l’alcôve de la marche sacrée, les figures des hiérarques et la communion des saints apôtres sont préservées, ainsi que des représentations des prophètes et des anges. Dans le dôme nord-ouest, nous contemplons le Christ Emmanuel.

Les murs de l’église principale sont ornés de scènes des miracles du Seigneur, des moments clés de la vie de Jésus, ainsi que des figures de saints ascètes et stelites. La peinture murale de l’église, réalisée en 1315, appartient à la période Aliologian, une période de riche production artistique.

Après avoir admiré la splendeur de l’église Paléologue d’Agia Ekaterini, nous poursuivons notre voyage vers l’est, nous dirigeant vers l’église du Prophète Elie, située à quelques centaines de mètres sur notre droite.

EGLISE DU PROPHETE ELIE – ( en grec : Ναός Προφήτη Ηλία , Naós Profíti Ilía )

L’église du Prophète Elie est une autre merveille architecturale et historique de Thessalonique que nous avons la chance de découvrir. Datant du XIVe siècle, cette église Paléologue est un site classé au patrimoine de l’UNESCO, ce qui témoigne de son importance culturelle et historique.

Transformée en mosquée sous la domination ottomane, elle était connue sous le nom de mosquée Saraylı, ou mosquée du palais. Cette église a également été identifiée comme le katholikon du monastère de Nea Moni, bien que des éléments de sa décoration intérieure aient suggéré qu’elle pourrait également avoir été le katholikon de l’important monastère d’Akapniou.

Son architecture présente un style unique à croix en carré, de type Athonite, qui est rare dans la ville et a généralement été réservé aux katholika des monastères. La maçonnerie est également remarquable, avec des assises alternées de briques et de pierres de taille blanches, ce qui est inhabituel pour Thessalonique et reflète l’influence de l’architecture de Constantinople.

En explorant cette église fascinante, nous sommes témoins de l’histoire complexe et riche de Thessalonique, où les influences culturelles et religieuses se sont entrelacées au fil des siècles pour créer un patrimoine unique et diversifié. Nous sommes reconnaissants d’avoir la chance de découvrir de tels trésors historiques et architecturaux lors de notre visite.

Il est merveilleux de savoir que l’intérieur de l’église du Prophète Elie est en cours de restauration, offrant ainsi une opportunité de préserver et de mettre en valeur les fragments de peintures murales et les exemples d’art paléologue tardif qui s’y trouvent encore. Ces éléments sont non seulement des témoignages précieux de l’histoire de l’église et de la ville de Thessalonique, mais aussi des trésors artistiques qui méritent d’être préservés pour les générations futures.

La restauration de ces peintures murales permettra aux visiteurs de mieux apprécier la richesse artistique et culturelle de l’église du Prophète Elie, ainsi que de mieux comprendre son importance dans le contexte de l’histoire religieuse et architecturale de la région.

Nous attendons avec impatience de voir le résultat final de ces travaux de restauration, sachant qu’ils contribueront à préserver ce joyau historique pour les générations à venir, et nous permettront de mieux apprécier et comprendre l’héritage culturel de Thessalonique.

EGLISE DE L’ARCHEIROPOÏETE

L’église de l’Archeiropoïete, située plus au sud le long de l’avenue Aglias Sofias, est un autre trésor architectural de Thessalonique. Cependant, il semble qu’une tenue stricte soit exigée pour y entrer, comme nous l’avons constaté à notre propre déception. Peut-être s’agit-il simplement d’un excès de zèle de la part des gardiens ?

Cette église appartient au type de basilique à trois nefs, avec un toit en bois et une toiture, caractérisée par un arc en plein cintre à l’est. Un narthex est situé à l’ouest, tandis que des traces d’un narthex extérieur sont également visibles. L’entrée principale du narthex au temple principal est marquée par une ouverture en arc triple, tandis que les trois nefs de l’église principale sont séparées par des colonnades.

Le bas-côté nord se termine à l’est dans la chapelle mi-byzantine d’Agia Irini, tandis que dans l’angle nord-ouest de la basilique, l’escalier menant aux palatinats est encore préservé. Un propylon monumental sur le côté sud de l’église, qui reliait probablement la basilique à l’artère centrale de la ville byzantine, est également un élément remarquable de son architecture. De plus, un ajout sur le côté sud est considéré comme le baptistère de la basilique.

Malgré notre impossibilité d’entrer, nous admirons depuis l’extérieur la magnificence architecturale de cette église, qui témoigne de la richesse de l’histoire et du patrimoine de Thessalonique.

La richesse de la décoration architecturale de la basilique de l’Archeiropoïete est véritablement remarquable. Les chapiteaux ioniques complexes, datant du milieu du Ve siècle et provenant des ateliers de Constantinople, se distinguent par leur sophistication. De plus, les colonnes du tribule sculptées en marbre de Thessalie (verde antico) ajoutent une touche de grandeur à l’espace.

Le sol de l’allée centrale est recouvert de grandes dalles de marbre proconisien, offrant un contraste saisissant avec les éléments sculpturaux environnants. Bien que peu de mosaïques du Ve siècle aient survécu, celles qui restent se distinguent par leur grande qualité d’exécution. Les compositions décoratives ornant l’intérieur des arcs dégagent un climat idyllique, tout en véhiculant une symbolique chrétienne profonde.

Malgré leur état de dégradation, quelques fresques subsistent dans le bas-côté sud de la basilique, datant des premières décennies du XIIIe siècle. Ces fresques représentent les saints militaires en ligne, alternant entre des figures en pied et des figures en buste, faisant partie de la représentation des Quarante Martyrs de Sebasteia.

Ces éléments décoratifs, bien que partiellement préservés, témoignent de la richesse artistique et spirituelle de la basilique de l’Archeiropoïete, offrant ainsi un aperçu fascinant de son histoire et de son importance dans la tradition chrétienne de Thessalonique.

EGLISE SAINTE SOPHIE

L’église Sainte-Sophie de Thessalonique, consacrée à Jésus-Christ, à la Parole de Dieu et à la divine sagesse, est un monument d’une importance exceptionnelle dans l’histoire et l’architecture de la ville. Construite sur les ruines d’une basilique paléochrétienne à cinq nefs datant très probablement du Ve siècle après J.-C., elle a été érigée après la destruction de cette dernière par un tremblement de terre survenu autour de 620-630 après J.-C.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988, l’église de Sainte-Sophie appartient à un type architectural de transition, présentant une structure cruciforme avec une coupole et une galerie. Il s’agit du monument le plus important de ce type, conservé presque intact. Son apparence extérieure est cubique, avec une tourelle au nord-ouest, ajoutée pendant l’occupation turque lorsque l’église fonctionnait comme une mosquée, peut-être utilisée également comme minaret.

À l’intérieur, l’église présente un plan carré avec un narthex à l’ouest, trois pièces dans la salle principale, et à l’est un chœur décomposé en trois parties, avec un grand arc central encadré de deux arcs plus petits. La coupole est soutenue par quatre colonnes massives angulaires, créant une impressionnante structure architecturale.

La décoration picturale de l’église, réalisée en différentes périodes, est remarquable. Une mosaïque non figurative située à l’arc du chœur date de la période de l’iconoclasme, à la fin du VIIIe siècle. Cependant, l’œuvre exceptionnelle est la mosaïque de l’Ascension, datant de la fin du IXe siècle, constituant l’une des plus grandes compositions de l’art byzantin. Dans le narthex, quelques peintures murales du XIe siècle représentent des saints moines et des saints locaux de Thessalonique.

L’église Sainte-Sophie de Thessalonique est donc un trésor artistique et spirituel, offrant un témoignage remarquable de l’histoire et de la culture de la ville.

EGLISE DE NEA PANAGIA

En continuant vers le front de mer, nous arrivons à l’église de Nea Panagia, dédiée à la Vierge Marie. À cet emplacement, un monastère dédié à la Vierge Marie existait déjà à la fin du XIIe siècle. Malheureusement, l’église a été détruite par un incendie en 1690, mais elle a été reconstruite en 1727, comme en témoigne une inscription sur le panneau supérieur de l’entrée sud.

Cette église est une basilique à trois nefs, avec une section des femmes (gynaikonitis) et une colonnade sur le côté ouest. Son intérieur est particulièrement remarquable. Les peintures murales sont une composition remarquable du XVIIIe siècle à Thessalonique, tandis que l’iconostase en bois sculpté a été dorée en 1763. Certaines icônes de l’iconostase datent également de la même période, ajoutant à la richesse artistique de l’église.

De plus, le trône épiscopal, la chaire et le décor peint du toit remontent au Xe siècle, offrant un aperçu fascinant de l’histoire et de l’art religieux de la région. L’église de Nea Panagia est donc un lieu d’une grande importance spirituelle et artistique, offrant aux visiteurs un voyage à travers les siècles de dévotion et de créativité artistique.

 

LA TOUR BLANCHE

Nous voilà devant la majestueuse Tour Blanche, érigée au XVe siècle à la place d’une tour byzantine plus ancienne, après la conquête de Thessalonique par les Ottomans en 1430.

La Tour Blanche, de forme circulaire, s’élève à une hauteur impressionnante de 33,90 mètres, avec un diamètre de 21,70 mètres. Elle se compose d’un rez-de-chaussée et de six étages. Construite principalement en pierres, mortier et briques, seuls le toit de l’entrée, le rez-de-chaussée et la voûte de l’escalier sont entièrement en briques.

À l’intérieur, chaque étage, à l’exception du rez-de-chaussée et du sixième, est aménagé autour d’un espace circulaire central de 8,50 mètres de diamètre. Des petites pièces disposées autour de ce périmètre communiquent avec l’espace central, offrant une disposition caractéristique à la tour.

Du point de vue architectural, la Tour Blanche se compose de deux cylindres : un extérieur s’élevant jusqu’au cinquième étage, et un intérieur d’une hauteur supplémentaire, formant ainsi un toit à l’extérieur, offrant une vue imprenable sur la ville et le mont Olympe. Entre les deux cylindres se trouve un escalier hélicoïdal de quatre-vingt-douze marches, permettant d’accéder à chaque étage. Quarante fenêtres illuminent l’intérieur de la tour, offrant une ambiance lumineuse et aérée.

Jusqu’au début du XXe siècle, la tour était entourée d’un mur bas octogonal, agrémenté de tourelles octogonales à trois de ses angles. Ce mur, probablement construit en 1535/36, a malheureusement été démoli en 1911.

Continuons notre promenade le long de la mer sur 1 kilomètre, puis tournons à droite dans Agias Sofias, où se situe le temple épiscopal.

EPISCOPAL TEMPLE OF ST GREGORIOS PALAMAS

L’histoire de ce lieu reflète l’évolution structurelle de l’architecture byzantine à travers ses différentes phases. L’ancienne église était un bâtiment de type basilique à trois nefs, construit à la fin du XIIIe siècle. Outre les influences byzantines considérables qui sont facilement détectées, on peut également remarquer certains éléments néo-classiques.

Le bâtiment présente une combinaison unique : il est basé sur le type octogonal byzantin, tandis que le temple principal adopte une forme en croix, similaire à de nombreuses autres églises orthodoxes. Cette fusion d’éléments architecturaux reflète l’évolution et la diversité de l’art et de l’architecture dans la région au fil du temps.

À l’intérieur du temple, les visiteurs peuvent admirer les reliques de Saint Grégoire de Palamas, en l’honneur duquel l’église a été construite. Saint Grégoire a vécu à Thessalonique de 1325 à 1359 après J.-C., et son influence spirituelle a profondément marqué la communauté orthodoxe de la région.

Cette église est également un lieu de rassemblement pour de nombreux événements sociaux et religieux de la communauté grecque orthodoxe, qui s’y déroulent régulièrement. Elle demeure donc un point central de la vie spirituelle et sociale de Thessalonique, offrant un refuge et un lieu de célébration pour les fidèles orthodoxes et les visiteurs intéressés par son histoire et sa culture.

MONASTERE DE SAINT THEODORE

Au cœur de la ville se dresse l’impressionnant monastère d’Agia Theodora, qui tire son nom d’Agia Theodora ayant mené une vie monastique en ces lieux au IXe siècle. Malgré l’occupation ottomane, ce monastère a maintenu son activité et était l’un des rares à ne pas avoir été converti en mosquée, préservant ainsi son héritage religieux orthodoxe.

Au XVIIIe siècle, il a été transformé en église paroissiale, et il a repris son rôle monastique il y a environ 40 ans. Aujourd’hui, il abrite le Centre d’études hagiologiques de la métropole de Thessalonique, contribuant ainsi à la préservation et à l’étude du patrimoine religieux de la région.

L’église du monastère a été reconstruite en 1935 pour remplacer l’ancienne église principale, détruite lors des incendies de 1890 et 1917. Dans la chapelle à droite de l’entrée, les visiteurs peuvent découvrir les reliques du saint, contenues dans une médaille d’argent précieuse, témoignant de la vénération et de la dévotion envers Agia Theodora.

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