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C’est parti pour la saison 3 de notre voyage vers le Grand Sud, avec un arrêt pour la visite du Zoo de beauval, , aux côtés de la grande migration !

Pour ceux qui nous rejoignent récemment, rappelons que notre périple a débuté cet été avec pour objectif de faire connaître notre projet solidaire et humanitaire, qui prendra forme à partir d’octobre 2023 en Afrique, pour plusieurs années.

Cette troisième saison représente une nouvelle étape de notre parcours à travers l’Europe, alors que nous descendons vers le sud pour profiter de son climat exceptionnellement doux !

Notre première escale nous mène à Saint-Aignan pour découvrir le célèbre Zoo de Beauval, réputé comme étant le plus beau zoo de France et classé parmi les cinq meilleurs parcs animaliers du monde.

Cette réalisation remarquable est le fruit du travail et de la passion de Françoise DELORD, décédée en 2021, qui a consacré sa vie à la protection des oiseaux et à la sauvegarde de la faune sauvage.

Quoi de plus approprié que de débuter cette saison en rendant hommage à cette grande dame et en explorant les merveilles de ce zoo exceptionnel ?

TOUTES LES PHOTOS DU ZOO EN SUIVANT LES LIENS SUIVANTS

J124 ZOO DE BEAUVAL – LE BOIS DES FAUVES

LE ZOO DE BEAUVAL – LA PLAINE DES ELEPHANTS

PREMIER JOUR DE VISITE

Premier jour au Zoo de Beauval !

Nous entamons notre visite depuis le parking Nord, prêts à découvrir toutes les merveilles qui nous attendent.

Après avoir passé l’entrée, nous nous dirigeons vers le dôme, puis nous embarquons dans le téléphérique pour rejoindre la zone sud.

Quelle chance de pouvoir admirer le parc dans son ensemble depuis les hauteurs, avec une vue panoramique exceptionnelle !

En chemin, nous croisons des harpies féroces, majestueuses et impressionnantes, ainsi que des grues caronculées. Et quelle surprise de retrouver les magnifiques grues royales, dont nous avions eu le plaisir d’observer en Ouganda lors de nos précédentes aventures.

PLAN DU zoo de Beauval

LA PLAINE DES ELEPHANTS – 10

Le téléphérique nous transporte directement au niveau de la plaine des éléphants, offrant de nombreux points de vue.

À leur niveau ou depuis un point surélevé, nous admirons ces géants terrestres sous tous les angles. D’ailleurs, nous les avions déjà aperçus depuis le ciel lorsque nous étions dans la télécabine.

Par chance, nous avons même pu assister à leur moment de repas.

L’éléphant d’Afrique des savanes peut peser plus de 7 tonnes et mesurer jusqu’à 4 mètres de hauteur. Chaque individu présent à Beauval ingère quotidiennement entre 100 et 150 kg de végétaux en tous genres (fruits, feuilles, branches…) ainsi qu’une centaine de litres d’eau.

Il existe trois espèces d’éléphants dans le monde : l’éléphant asiatique, plus petit avec des oreilles étroites, et deux espèces africaines : l’éléphant des forêts, que l’on rencontre principalement au Gabon – il a la particularité d’avoir ses défenses orientées vers le bas ! – et l’éléphant des savanes, la plus grande de toutes les espèces.

Le zoo de Beauval Nature contribue à la lutte contre le braconnage des éléphants au Kenya.

Le Rombo Group Ranch, situé au sud du Kenya, abrite des habitats naturels encore préservés et est crucial pour la conservation de nombreuses espèces menacées, notamment les éléphants. Malheureusement, ces derniers sont la cible des braconniers pour leur ivoire et sont victimes de la chasse illégale.

Dans ce contexte, l’association Beauval Nature apporte son soutien à la fondation Big Life, qui mène un projet ambitieux de surveillance et de lutte contre le braconnage au sein du ranch. Cette initiative comprend le recrutement de plus de 250 gardes parmi les populations locales, chargés d’assurer des patrouilles régulières et une surveillance mobile dans la réserve.

Comme vous le savez, notre projet vise à soutenir les associations engagées dans la préservation des espèces. En Afrique, notre objectif est de mettre en lumière et de soutenir les initiatives moins médiatisées mais tout aussi vitales, qui dépendent largement des dons pour mener à bien leurs missions.

La fondation Big Life semble être une de ces organisations en besoin de soutien, et nous pouvons certainement faire confiance au zoo de Beauval dans le choix de ses partenaires.

vous avez la possibilité de faire des dons directement au profit de cette fondation dont voici le site de contact : https://biglife.org/

À côté des éléphants, nous approchons un groupe d’okapis, des mammifères mystérieux étroitement liés aux girafes, principalement présents en République démocratique du Congo, dans des clairières et les savanes le long des affluents du fleuve Congo, ainsi que dans les forêts tropicales congolaises.

L’okapi est un animal énigmatique. Avec ses longues pattes zébrées et sa stature, Johnston l’avait initialement classé dans la famille des équidés.

En réalité, l’okapi est la seule espèce du genre Okapia et fait partie des cinq dernières espèces de la famille des giraffidés, dont les quatre autres appartiennent au genre Giraffa.

L’okapi ressemble en fait à une girafe de petite taille. Son corps est court, trapu et massif. Il partage avec elle de nombreuses caractéristiques, dont quatre significatives : des pattes prolongées de sabots, un cou très long, une langue pouvant atteindre plus de 30 cm et deux cornes osseuses sur le dessus du crâne. Celles-ci, appelées « ossicônes », ne sont présentes que chez les mâles okapi, alors qu’elles apparaissent aussi bien chez les mâles que chez les femelles girafe.

Sa langue préhensile ressemble donc à celle de la girafe mais est proportionnelle à sa taille : elle est bleue et mesure entre 30 et 50 cm de long. Elle lui sert pour se nourrir mais également pour se laver tout le corps, y compris ses oreilles et ses yeux.

Le zoo de Beauval Nature au secours des okapis au Congo

Depuis des siècles, la forêt d’Ituri en République Démocratique du Congo sert de refuge aux okapis, ainsi qu’à des populations de Pygmées dépendantes des ressources naturelles de ce milieu. La guerre civile, qui sévit depuis des années dans le pays, entraîne un accroissement du braconnage et de la déforestation.

Beauval Nature soutient l’Okapi Conservation Project qui a pour objectifs : la gestion de la population d’okapis, l’augmentation des patrouilles d’éco-gardes, le développement des équipements pour le suivi des okapis, ainsi que le lancement d’un programme de reforestation avec le soutien des communautés locales.

En 1987, Wildlife Conservation Global, Inc (GIC) a établi un partenariat avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) pour protéger l’okapi et son habitat. Soutenu par l’association Beauval Nature, le travail de cette fondation a mis en évidence le fait que des okapis vivaient dans la forêt de Semiliki, contigüe à celle d’Ituri.

Cette collaboration a déjà permis d’atteindre plusieurs objectifs :

  • Gestion de la population d’okapis
  • Augmentation des patrouilles d’éco-gardes
  • Développement des équipements (GPS, ordinateurs, téléphones satellites, véhicules…)
  • Lancement d’un programme de reforestation, avec le soutien des communautés locales
  • Création de comités de conservation dans les villages.

LA SERRE AUSTRALIENNE – 5

Sur le chemin de la serre australienne, nous ne résistons pas au plaisir de déambuler au milieu des animaux de la ferme : lapins aux grandes oreilles, chèvres naines, cochons-d’Inde, ânes, poneys, poules constituent la jolie basse-cour du parc.

Dans cette zone, vous apercevrez également de nombreuses variétés d’animaux d’origine australienne !

Tout d’abord, nous apercevons des dendrolagues, une espèce de kangourou arboricole, reine de la haute-voltige. Capable grâce à ses puissantes pattes avant et courtes pattes arrière de grimper rapidement et de sauter depuis des hauteurs proches de 20 mètres sans heurts !

On les trouve dans les forêts tropicales de Nouvelle-Guinée et ils sont également menacés par la destruction de leur habitat.

Un peu après, toujours dans la serre australienne, ce sont les koalas et de nombreux poissons multicolores qui attirent notre attention !

Appartenant à la famille des Phascolarctidés, le koala est, avec le kangourou et le diable de Tasmanie, l’un des symboles de l’Australie.

Ce marsupial, que l’on appelle également le paresseux australien, élève lui aussi ses petits dans une poche ventrale. Mais le koala dispose d’une autre particularité. Il est le seul animal au monde à manger des feuilles d’eucalyptus ou de gommier, une plante toxique pour les autres animaux, grâce à un caecum d’une longueur exceptionnelle de 2,5 mètres en forme d’appendice ! Tout son organisme s’est adapté à la vie dans les forêts d’eucalyptus : petit corps trapu, membres courts et grandes oreilles rondes, pattes très musclées, griffes acérées et coussinets rugueux lui permettent de s’agripper aux branches et aux troncs des arbres.

Aujourd’hui, la perte d’habitat et l’impact de l’urbanisation, comme les attaques des chiens ou les accidents de la route, constituent les menaces les plus graves pour la survie du koala.

Malheureusement, les forêts d’eucalyptus qui lui servent d’habitat naturel sont menacées par les sécheresses, les incendies et la déforestation.

En partenariat avec le Zoo de San Diego, le zoo de Beauval participe à la protection des koalas.

En mai dernier, l’ONG Australian Koala Foundation (AKF) présentait un rapport selon lequel il ne resterait plus que 80 000 koalas à l’état sauvage en Australie. Ce chiffre, alarmant, conduit à supposer que l’espèce serait fonctionnellement éteinte.

Le zoo de Beauval Nature participe à la protection du koala.

Avec le soutien de l’association Beauval Nature, le Zoo de San Diego a développé un programme de conservation et de recherche sur les koalas. Ce programme a pour objectif l’étude des comportements des koalas dans la nature ainsi que dans les parcs zoologiques, de leur répartition dans le milieu naturel et le développement de certaines maladies.

Avec le soutien de l’association Beauval Nature, le Zoo de San Diego a développé un programme de conservation et de recherche sur les koalas. (Vous avez la possibilité de faire un don directement depuis leur site en suivant le lien de leur logo)

Son principal site d’étude se situe à Saint Bees Island, dans le Queensland. Ce programme vise à étudier les comportements des koalas dans la nature ainsi que dans les parcs zoologiques, leur répartition dans le milieu naturel et le développement de certaines maladies (dysplasies de la hanche et de l’épaule, maladies métaboliques des os…).

Depuis l’arrivée d’un groupe de koalas à Beauval en 2002, de nombreux petits sont nés : une excellente nouvelle pour la pérennité de l’espèce !

Une autre espèce emblématique d’Australie vous attend également en dehors de la serre : le diable de Tasmanie. Il ne s’agit pas de Taz, sorti tout droit de l’imagination de Warner Bros, mais d’un petit marsupial carnivore originaire de Tasmanie, pourtant le plus grand d’Australie !

En réalité, loin d’être aussi féroce que son cousin animé, il est plutôt méfiant et timide. Cependant, son cri strident peut tout de même impressionner !

LA PLAINE ASIATIQUE – 7

Poursuivons notre visite en direction de la plaine asiatique à la rencontre des tapirs malais, rhinocéros indiens , grues et antilopes

À l’intérieur de ce vaste territoire, une multitude d’herbivores venus d’Asie s’épanouissent en harmonie.

Nous avons eu le privilège d’admirer les majestueux cerfs axis, les tapirs malais, les grues à cou blanc ou encore les rhinocéros indiens parmi la dizaine d’espèces qui y vivent !

Le rhinocéros indien est reconnaissable à sa peau ferme et solide, semblable à une armure naturelle, qui est plus sombre que celle des autres rhinocéros.

Il est également le plus grand des trois espèces de rhinocéros vivant en Asie. Malgré ses 2,7 tonnes et une longueur de 3,5 mètres, il reste néanmoins plus petit que son cousin africain, le rhinocéros blanc, également présent à Beauval. Malheureusement, à l’état sauvage, le rhinocéros indien est braconné pour ses vertus supposées en médecine traditionnelle.

De l’autre côté du chemin, nous avons également eu la chance d’observer les tapirs malais. Cette espèce se distingue facilement de ses congénères par sa grande tache blanche sur le dos et les flancs. En dehors de cette caractéristique distinctive, son corps et sa tête sont entièrement noirs, à l’exception du bout des oreilles qui est blanc.

À l’abri des forêts primaires d’Amérique du Sud, le tapir terrestre n’a que très peu changé au cours des 35 derniers millions d’années ! Son corps atypique est le fruit d’une fantastique adaptation à son milieu naturel, offrant un aperçu de la préhistoire que vous pourrez contempler dans la Pampa Sud-Américaine.

Il peut mesurer entre 1,8 à 2,4 mètres de long pour une hauteur de 90 à 107 cm, et son poids peut aller de 250 à 320 kg, ce qui en fait la plus grosse des cinq espèces de tapirs. Généralement, la femelle est plus grande que le mâle.

Le tapir terrestre possède une courte trompe préhensile qu’il utilise pour saisir sa nourriture. Son ouïe et son odorat sont excellents, mais sa vue est médiocre.

LES HAUTEURS DE CHINE 12

Tout en longeant le territoire des rhinocéros d’Asie et leur lieu de baignade favori, le sentier nous mène à un portail rouge et or : nous entrons sur le territoire des pandas géants !

Un voyage aux confins de la Chine, entouré par de gigantesques espaces verdoyants et d’impressionnantes constructions chinoises. Pandas géants, pandas roux, panthères des neiges et takins vous accueillent !

Huan Huan a donné naissance à deux bébés panda, des jumelles nées le 2 août !

Symboles de l’amitié entre la France et la Chine, Huan Huan, Yuan Zi et Yuan Meng sont aussi les ambassadeurs de la conservation des espèces. En attirant le regard sur l’état critique de la biodiversité mondiale, les pandas géants de Beauval, uniques en France, sensibilisent à la protection des espèces animales.

Pour la panthère des neiges, l’environnement de la haute montagne, presque toujours enneigée, à près de 5 500 m d’altitude, représente le parfait habitat ! De la Russie au nord de l’Inde, ce félin que l’on nomme parfois once ou irbis occupe les plus grands massifs montagneux du monde, comme l’Himalaya. Il faut dire que la panthère des neiges est particulièrement adaptée au climat rigoureux qui y règne. Elle possède un pelage épais et des coussinets poilus sous les pattes, parfaits pour se protéger du froid et se déplacer dans la neige.

LE TERRITOIRE NORD-AMERICAIN 11

Construit en 2018, dans le prolongement du territoire chinois et en cul-de-sac, le Territoire Nord-Américain offre une vue imprenable sur les deux grands espaces où vivent les loups arctiques et les ours !

La meute des loups arctiques met bien en évidence la hiérarchie familiale. Ils vivent en meute de 5 à 12 individus, certains groupes pouvant même atteindre une trentaine de membres ! Au sein des meutes, seul le couple dominant a le droit de se reproduire.

Un lieu unique pour observer des animaux incroyables !

Parsemés de grottes, parcourus par une rivière ou pourvus d’un lac, ces deux espaces extraordinaires sont taillés sur mesure pour le bien-être des loups et des ours qui y vivent. L’abri ombragé du Territoire Nord-Américain vous offre un havre pour admirer ces espèces fabuleuses.

 

LE DOME EQUATORIAL – 2

Juste à l’entrée nord, ce paradis tropical, lieu extraordinaire pour la conservation des espèces, accueille avec harmonie une grande variété d’animaux : anacondas, saïmiris, ibis rouges, loutres géantes, lamantins, tamarins lions dorés, dragons de Komodo.

Le cadre est absolument magnifique et nous parcourons les allées émerveillés par le décor qui nous entoure. Le tunnel d’entrée nous propose une approche de quelques grenouilles naines comme la mantelle dorée que nous avons déjà pu observer à Madagascar. De la région de Madagascar, les tortues radiées ou rayonnées géantes imposent également par leur présence.

Un peu plus loin sur la gauche, la serre aux oiseaux nous offre l’opportunité d’approcher et de photographier, plus facilement que dans la nature, des Calaos de Van der Decken, des choucadors à longue queue, d’autres à oreillons bleus, ou encore des choucadors iris. Mais ce sont les chauve-souris rassemblées en essaim qui nous surprennent le plus.

Naissance d’un bébé lamantin : revivez l’émotion !

Dimanche 23 janvier 2022, une petite femelle lamantin est née à 10h10 au ZooParc, dans le Dôme Equatorial ! Sa naissance a été filmée en direct par les soigneurs et vétérinaires présents.

Juste à côté, à l’intérieur toujours du dôme, pas moins de 19 bassins & aquariums vous permettent d’observer comme nulle part ailleurs de nombreux animaux aquatiques : lamantins, loutres géantes, hippopotames pygmées, tortues, piranhas, alligators… ainsi qu’une multitude de poissons tropicaux !

Le lamantin, quasi disparu de la surface du globe, y a une place importante avec plusieurs sujets qui semblent nager avec bonheur parmi de nombreux autres poissons tropicaux, comme l’arapaïma.

Une prouesse architecturale pour un lieu unique au monde !

Véritable terrarium géant, le Dôme Équatorial a été pensé de manière à tirer le meilleur parti de la configuration des lieux (climat, topographie, etc.) afin de garantir un fonctionnement faible en énergie.

Ce monument d’exception est quasi-vivant ! La température y est maintenue à 26°C toute l’année, grâce à de nombreux systèmes automatisés garantissant une ventilation et une humidification en fonction des conditions climatiques extérieures. Le dôme respire, transpire et permet d’offrir aux animaux qui y vivent un climat tropical idéal pour leur bien-être.

Beauval Nature soutient le Komodo Survival Program.

L’ONG Komodo Survival Program (KSP) a signé en 2007 un protocole d’accord avec le Bureau Central Indonésien pour la Conservation de Ressources Naturelles, lui permettant de superviser et d’agir pour la protection de l’habitat naturel du dragon de Komodo.

Cette action est devenue une nécessité face au déclin des populations de ces varans, causé par l’expansion des activités humaines. Beauval Nature s’engage aux côtés du KSP pour protéger ce géant aussi terrifiant que captivant.

SERRE DES GORILLES – 15

Depuis le dôme, nous n’avons pas pu résister à l’envie de reprendre le téléphérique en direction de la savane aux éléphants. La serre aux gorilles se trouve à proximité, et c’est un vrai plaisir de contempler le parc depuis les hauteurs.

Il est tôt le matin, à peine 10h30 lorsque nous arrivons sur place, et les gorilles sont peu présents dans leurs espaces extérieurs, même s’ils semblent s’y trouver bien à l’aise.

Dans la serre au climat tropical permanent, la végétation luxuriante et les oiseaux en liberté nous font prendre conscience de l’impact de l’humidité sur nos objectifs et de la nécessité de trouver une solution pour l’avenir.

Passé ce problème technique, la vue des gorilles nous fait oublier le reste : les gorilles des plaines ici présents laissent parfaitement transparaître dans leurs gestes et leur regard la proximité avec l’homme.

Asato, le gorille dos argenté, est le chef de la famille des gorilles de Beauval.

Les gorilles vivent en groupe familial dirigé et protégé par un mâle dominant au dos argenté.

Au ZooParc de Beauval, ce rôle est tenu par Asato, un impressionnant gorille né en 1991. Il est aujourd’hui à la tête d’une famille nombreuse, récemment agrandie par l’arrivée de nouveaux petits, M’Baku en 2018 et Kovanga en 2019.

Le gorille est le plus gros singe ressemblant à l’Homme au monde. Les mâles peuvent peser jusqu’à 250 kg ! En comparaison, la stature de la femelle est plus petite. À l’âge adulte, le dos des mâles se colore en gris, d’où leur surnom de « dos argentés ». Malgré leur apparence imposante, ces géants sont parmi les Grands Singes les plus pacifiques. Lorsque le gorille des plaines occidentales crie, se dresse sur ses pattes et frappe son torse, c’est souvent plus pour impressionner que par réelle agressivité.

Un extraordinaire espoir pour la conservation des espèces !

L’aventure des gorilles se poursuit au Gabon deux ans après la réintroduction de Mayombé, née à Beauval. Celle-ci vient de donner naissance le 13 juin 2021 au premier bébé gorille né en milieu naturel et issu de deux parents nés en parcs zoologiques : c’est une première mondiale !

Pour la première fois, un bébé gorille est né en milieu naturel de deux gorilles nés en parc zoologique. Il s’agit d’une femelle qui a été prénommée Taàli ! Ce prénom, qui signifie « espoir » en dialecte Batéké, a été proposé par l’équipe du secteur gorilles de Beauval et approuvé au Gabon.

Née le 13 juin 2021, la jeune Taàli représente un immense espoir pour cette espèce classée « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Son père, Djongo, est né en Angleterre au zoo de Port Lympne et a été réintroduit peu après Mayombé, grâce au formidable travail de la Fondation Aspinall.

Cette naissance est tout un symbole pour l’espèce et pour la conservation des gorilles.

Animal emblématique d’Afrique, le gorille des plaines de l’Ouest est classé parmi les espèces en danger critique d’extinction.

Chassés pour leur viande, victimes de braconnage et du trafic, les gorilles des plaines de l’Ouest ont pratiquement disparu de leurs habitats naturels. Un programme géré par la Fondation Aspinall et soutenu par l’association Beauval Nature a été mis en place pour leur protection.

VOUS POUVEZ AIDER DIRECTEMENT LA FONDATION EN ADHERANT A LEUR PROGRAMME OU EN EFFECTUANT DES DONS – CLIQUER SUR LE LOGO CI DESSUS

Les objectifs du programme incluent la réintroduction et le suivi en forêt des gorilles saisis par les autorités ou nés dans des parcs zoologiques européens, ainsi que le recueil de jeunes gorilles dont les mères ont été victimes de braconnage. Le programme a reçu le 1er prix du public 2019 dans la catégorie « Conservation ».

Mais la zone ne se limite pas aux seuls gorilles des plaines. À l’intérieur de la serre aux gorilles, nous avons le bonheur de découvrir de nombreux dendrobates colorés et dans les bassins, de petites raies ainsi que de nombreux poissons tropicaux.

Vous pouvez retrouver notre article consacré à la fondation en suivant ce lien : FONDATION ASPINALL

LA PAMPA SUD-AMERICAINE 2

En visitant Beauval, vous découvrirez de nombreux espaces extraordinaires offrant de vastes plaines dans lesquelles cohabitent une grande variété d’espèces.

 

En se promenant en direction de la sortie sud dans la Pampa Sud-Américaine, nous avons rencontré quelques-unes de ces espèces incroyables, telles que des lièvres de Patagonie, des capybaras et des tapirs terrestres !

LA SERRE TROPICALE DES OISEAUX – 18

La serre tropicale aux oiseaux, juste à côté de la sortie sud actuellement fermée du parc, offre une opportunité de découvrir de nombreuses espèces d’oiseaux exotiques. Dès l’entrée, le chant des oiseaux et les cris gutturaux des calaos vous saisissent.

Le calao rhinocéros de Java est l’une des espèces les plus remarquables de cet espace. C’est l’un des plus grands calaos, doté de larges ailes et d’un énorme bec courbé orangé, parfois confondu avec le toucan, surmonté d’un casque volumineux parfois appelé corne.

Mesurant de 80 à 90 cm de haut avec une envergure d’environ 1,5 m, et pesant de 2 à 3 kg, son plumage est principalement noir, avec des cuisses et le bas du ventre blancs, ainsi qu’une queue blanche avec une barre noire.

Son casque volumineux sert probablement de caisse de résonance pour propager son chant dans la forêt. Principalement frugivore, se nourrissant surtout de diverses figues, il consomme également des insectes, des grenouilles, des lézards et des œufs d’oiseaux.

Dépendant des grands arbres pour les creux formés dans les troncs qui accueillent leurs nids, le calao rhinocéros voit ses sites de nidification diminuer en raison de la conversion des forêts en palmeraies pour la production d’huile de palme.

Bien qu’il possède de grandes ailes, le calao rhinocéros vole rarement, préférant sautiller de branches en branches dans la canopée des arbres de la jungle. On le trouve dans les îles de Sumatra, Java, Bornéo, ainsi qu’en Malaisie et dans le sud de la Thaïlande.

En collaboration avec l’association HUTAN, Beauval Nature soutient un projet de protection des calaos à Bornéo, comprenant des études sur la qualité de l’habitat, la définition d’espaces propices à l’alimentation et à la reproduction, ainsi que le placement de nids artificiels pour encourager la reproduction.

Dans cette serre tropicale, outre les pigeons de Nicobar, les calaos rhinocéros, les touracos, les roulouls, et d’autres oiseaux, vous pourrez également observer un couple de paresseux dans les arbres, ainsi que des tatous velus et des cerfs-souris. Il y a aussi quelques toucans, des cerfs-souris, des gouras Victoria et des paresseux.

LE TERRITOIRE DES GUEPARDS ET LA SAVANE AFRICAINE

Entrons dans ce fabuleux territoire situé à proximité de la serre aux oiseaux et admirons cette population alanguie au soleil… Ces cinq félins élancés filent et flânent dans cette vaste plaine créée en 2018 pour répondre à leurs besoins quand ils ne sont pas, comme aujourd’hui, nonchalamment allongés en groupe ! Sur leur colline, les guépards semblent alors à portée de main !

Roi du sprint, le guépard possède des atouts hors du commun : carnassier, le guépard est le plus athlétique des félins. De la famille des félidés, ce carnivore originaire d’Afrique et d’Asie de l’Ouest possède des atouts qu’aucun autre animal ne réunit : un corps élancé au squelette taillé pour la course, une longue queue servant de balancier, de longues pattes aux griffes non rétractiles pour mieux adhérer au sol, un pelage tacheté pour se fondre dans son environnement… Le guépard est un chasseur hors-pair qui a comme principaux avantages sur ses proies : la vitesse (il peut atteindre des pointes de vitesse jusqu’à 110 km/h) et l’agilité.

L’association Beauval Nature soutient le programme de recherche sur les vocalisations des guépards. Plus connus pour leurs capacités à se mouvoir, les félins ont développé un système social particulier, associé à un répertoire vocal complexe. Ainsi, pour communiquer, les guépards utilisent des grognements, des ronronnements, des gazouillis, des miaulements et des hurlements. En fonction du contexte, les moyens de communication changent. L’étude en cours devra déterminer ce qu’ils semblent signifier.

Le rhinocéros blanc, également connu sous le nom de Ceratotherium simum, est une espèce imposante qui peuple les savanes d’Afrique. Il est le plus grand de tous les rhinocéros, avec une longueur pouvant aller jusqu’à 4 mètres (hors queue), une hauteur au garrot comprise entre 1,60 et 1,90 mètre, et une masse allant de 2 à 3 tonnes. Sa peau est de couleur grise, légèrement plus claire que celle des rhinocéros noirs.

L’origine de son nom « rhinocéros blanc » est souvent attribuée à une confusion linguistique, dérivée du mot « wijde » (signifiant « large » en néerlandais), qui décrit la forme de sa lèvre. Ce terme a été interprété à tort comme « wit » en néerlandais, signifiant « blanc », et a été adopté en anglais (« white ») ainsi qu’en français. Les Néerlandais parlent donc de « rhinocéros blanc » tandis que les Afrikaners utilisent le terme « writenoster ».

Le braconnage et la capture pour la médecine traditionnelle sont les principales menaces qui pèsent sur cette espèce. La population de rhinocéros blancs est estimée à environ 20 000 individus. Les efforts de conservation sont déployés pour protéger ces majestueux mammifères et assurer leur survie dans leur habitat naturel.

Le zoo de Beauval Nature prend des mesures importantes pour contribuer à la protection des rhinocéros en Afrique. Selon les dernières données de l’UICN, les populations totales de rhinocéros en Afrique sont estimées à 25 000 individus. Malgré les efforts déployés pour lutter contre le braconnage, près de 1 200 animaux ont été abattus et décornés en 2016.

Pour faire face à cette menace croissante, la Poaching Prevention Academy (PPA) a été créée. L’objectif principal de la PPA est de fournir des compétences, des expériences, des équipements et une formation aux communautés locales, aux ONG et aux associations qui luttent contre le braconnage. En collaborant avec ces acteurs locaux et en renforçant leurs capacités, la PPA vise à réduire le nombre de rhinocéros tués illégalement et à protéger cette espèce emblématique. Le zoo de Beauval Nature participe activement à cette initiative en apportant son soutien financier et logistique à la PPA, ainsi qu’en sensibilisant le public à l’importance de la conservation des rhinocéros.

Selon les dernières estimations de l’UICN, la population totale de rhinocéros en Afrique se compose de 25 000 individus, avec 20 000 rhinocéros blancs (Ceratotherium simum) et seulement 5 000 rhinocéros noirs (Diceros bicornis).

La Poaching Prevention Academy (PPA) a été établie dans le but de rassembler les connaissances, compétences et expériences de divers experts travaillant dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le braconnage. Son objectif principal est d’aider les organisations africaines, les ONG, les associations et les entreprises privées touchées par le braconnage.

Dotée d’instructeurs formés au combat, la PPA organise chaque année des formations pour une trentaine de personnes issues des communautés locales. Elle leur fournit également des équipements tels que des radios, des trousses de premiers secours, des véhicules tout-terrain et du matériel de défense pour la protection des rhinocéros.

Vous pouvez contribuer directement à cet effort en soutenant l’académie via le lien figurant sur leur logo.

L ALLEE HISTORIQUE 19

L’allée reliant la serre des gorilles à l’entrée sud offre une véritable expérience de découverte. En parcourant ce chemin ainsi que les sentiers perpendiculaires, vous aurez l’occasion d’admirer une variété d’animaux fascinants, notamment les adorables makis cattas, les manchots, les flamants de Cuba somptueux et une multitude de canards aux caractéristiques atypiques.

Lorsque vous arrivez face à l’entrée sud, vous assistez à un spectacle captivant offert par les acrobates makis cattas. Ces primates, que vous avez peut-être déjà observés dans leur habitat naturel à Madagascar, émerveillent petits et grands par leurs prouesses acrobatiques. Ils s’amusent à sauter et à voltiger de branche en branche, ainsi que de corde en corde, créant ainsi un spectacle vivant et dynamique !

Au premier abord, il peut sembler surprenant de penser qu’un manchot puisse représenter un danger pour l’homme. Pourtant, cet oiseau, principalement utilisé dans le cadre de la pêche, possède un bec redoutable. Sur la terre ferme, le manchot utilise son bec pour creuser un nid dans le guano, directement dans la roche ! Si jamais vous deviez vous retrouver à proximité et que vos mains étaient prises pour de la nourriture, elles ne résisteraient guère mieux qu’un morceau de roche…

Plus loin, sur l’allée historique, vous découvrirez le plan d’eau des flamants roses de Cuba.

L’opposé de la tranquillité des flamants roses est l’odyssée dynamique des lions de mer ! Bien qu’il n’y ait pas de spectacle à l’heure de notre arrivée, nous avons eu la chance d’assister à un entraînement médical, où les soigneurs pratiquaient une échographie sur l’un des lions de mer !

L’otarie de Californie est l’espèce la plus répandue dans les parcs aquatiques du monde entier. Comme tous les mammifères marins, elle passe la majeure partie de sa vie immergée et doit remonter à la surface pour respirer. C’est une nageuse exceptionnelle, capable d’atteindre une vitesse de 40 km/h et de plonger jusqu’à près de 400 mètres de profondeur. Pour donner un peu de perspective, imaginez-la fonçant jusqu’au sommet de la tour Eiffel en moins de 30 secondes ! Sa silhouette fuselée lui permet de se déplacer avec une agilité déconcertante dans les fonds marins, ce qui en fait une chasseuse redoutable.

LE BOIS DES FAUVES

Dans les allées boisées de la partie historique du ZooParc, partons à la découverte des majestueux fauves de Beauval ! Tigres de Sumatra, panthères de Perse, servals, pumas, jaguars et tigres blancs s’épanouissent sous vos yeux, derrière de gigantesques vitres vous plongeant dans leur territoire…

Parmi eux se trouvent les tigres blancs, les premiers accueillis en France ici au parc du zoo de Beauval.

Le tigre blanc, également appelé tigre blanc royal, est un mammifère carnivore présentant une particularité génétique lui conférant une robe blanche rayée de noir, appelée leucistisme (ou leucisme).

Cette déficience en mélanine (pigment naturel) ne doit pas être confondue avec l’albinisme, qui se caractérise par l’absence de rayures et des yeux plutôt clairs.

Contrairement à la robe orangée des autres tigres, celle du tigre blanc ne permet pas à l’animal de se camoufler dans la végétation de la forêt tropicale, ce qui réduit considérablement son espérance de vie dans la nature. Facilement repérable par d’éventuels prédateurs, ainsi que par ses proies, il est à la fois exposé au danger et dans l’incapacité de se nourrir.

L’élevage en captivité des tigres blancs est de plus en plus controversé, car la reproduction des tigres blancs entre eux, pratiquée dans le but d’assurer une descendance entièrement leucistique, entraîne une forte consanguinité associée à de nombreux troubles de santé.

Depuis leur installation à Beauval, de nombreux tigres blancs sont nés de l’union du célèbre couple Gorby et Raïssa tout d’abord, puis de celle de Sherkan et Chili ensuite, et Jaipur et Shiva aujourd’hui.

Une fois l’âge adulte atteint, ces petits quittent les lieux pour se reproduire à leur tour dans d’autres parcs zoologiques.

TROISIEME JOUR DE VISITE DU zoo de Beauval

Nous partons un peu plus tard ce matin et arrivons pour l’ouverture des télécabines à 10h. L’objectif est de partir de suite à l’autre bout du parc et revoir les chimpanzés, gorilles et surtout les orangs outangs qui n’étaient pas très visibles la veille

LA SERRE DES CHIMPANZES ET ORANGS OUTANGS ET LE VIVARIUM 16 17

Dans la serre des Grands Singes, nous voici arrivés dans un univers de primates ! Ouistitis, tamarins, chimpanzés et orangs-outans nous accueillent dans un vaste territoire à la végétation débordante. Une véritable immersion au cœur de la jungle !

Les stars ici sont sans conteste les chimpanzés et les orangs-outans.

Le chimpanzé est très certainement le primate le plus impressionnant, notamment pour son intelligence et son apparence si proche de celle de l’homme.

Le chimpanzé commun, de la famille des hominidés, peut vivre jusqu’à 50 ou 60 ans et peser entre 40 et 65 kg. Ce lointain cousin des humains partage avec nous de nombreuses similarités. Il fait notamment partie des rares primates à fabriquer des outils et à s’en servir pour trouver sa nourriture. Nous aurons tout particulièrement l’occasion de les observer de près en Guinée forestière.

Pour capturer des termites, le chimpanzé cherche une brindille adaptée, l’effeuille et la plonge à l’intérieur de la termitière. Lorsqu’il la ressort, elle est recouverte de délicieuses termites qui n’ont plus qu’à être dégustées.

Ce n’est bien sûr pas le seul outil maîtrisé par ces primates. Les chercheurs ont jusqu’ici répertorié 39 utilisations différentes d’outils, transmises de génération en génération.

Mais l’astuce du chimpanzé ne s’arrête pas là ! En plus des outils, il a été découvert que cet étonnant primate sait aussi se soigner grâce aux plantes qui l’entourent. Par exemple, il sélectionne des feuilles rugueuses pour éliminer ses parasites intestinaux et sait se faire des cataplasmes pour soigner ses blessures. En étudiant les plantes sélectionnées, des équipes scientifiques ont pu produire des antibiotiques, des molécules antipaludiques ou antitumorales !

Plusieurs menaces pèsent sur l’espèce : braconnage, capture comme animal de compagnie et morcellement de son habitat.

Le zoo de Beauval Nature soutient la protection des chimpanzés de l’Ouest. Au Sénégal, la population de chimpanzés de l’Ouest (Pan troglodytes verus), sous-espèce « en danger critique » d’extinction, est estimée à seulement 500 individus vivant majoritairement en dehors des aires protégées. La perte et la fragmentation de son habitat ainsi que la diminution des ressources alimentaires contribuent à la diminution de ses populations. Le Jane Goodall Institute a développé et mis en place un programme de conservation communautaire et de recherche sur le chimpanzé. Des écogardes vont être formés au logiciel de suivi écologique SMART afin de collecter des données biologiques et écologiques importantes sur les chimpanzés.

Lors de notre voyage au Sénégal, nous aurons le privilège de visiter le Jane Goodall Institute, situé dans la Réserve Naturelle Communautaire de Dindéfélo, au sud du pays. Cette réserve, reconnue comme une Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux et de la Biodiversité, fait partie d’un complexe classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’institut développe un programme de conservation communautaire et de recherche sur le chimpanzé, une espèce en danger critique d’extinction dans la région. En tant que visiteurs, nous avons pu observer de près les efforts déployés pour protéger ces primates emblématiques et leur habitat naturel.

Nous avons été impressionnés par l’engagement des écogardes formés par l’institut, chargés de collecter des données biologiques et écologiques cruciales pour la survie des chimpanzés. De plus, nous avons eu l’occasion de découvrir les initiatives de sensibilisation menées auprès des communautés locales, visant à promouvoir la coexistence pacifique entre l’homme et la faune sauvage.

En tant que voyageurs soucieux de la conservation, nous avons été encouragés à soutenir ces programmes de sauvegarde en faisant des dons et en contribuant à la sensibilisation sur la protection des chimpanzés de l’Ouest. Nous sommes repartis de cette visite avec un sentiment de gratitude envers ceux qui travaillent sans relâche pour préserver la richesse naturelle du Sénégal et de sa faune exceptionnelle.

L’orang-outan, voisin de serre de notre ami le chimpanzé, partage avec lui et le gorille une proximité évolutive étroite en tant qu’Hominidé. Pourtant, sa morphologie se démarque par ses impressionnants bras, dont l’envergure peut atteindre jusqu’à 2 mètres, lui offrant une agilité exceptionnelle pour se déplacer d’arbre en arbre.

Originaire de Bornéo, l’orang-outan détient le titre du plus grand mammifère arboricole au monde. Il se déplace principalement en utilisant la brachiation, mais peut également parcourir de longues distances au sol si nécessaire, bien que cela soit rare. Son habitat principal reste les arbres, où il passe la majorité de son temps. Chaque jour, il construit ou répare son nid, généralement situé entre 12 et 18 mètres de hauteur, dans une plate-forme de végétation dense. Malgré sa taille imposante, il sait se montrer discret et pacifique, préférant une vie solitaire, même si les mâles et les femelles se rencontrent occasionnellement pendant la période de reproduction.

Malheureusement, l’orang-outan est confronté à une menace extrême dans son habitat naturel, les forêts tropicales d’Indonésie, en raison de la déforestation pour l’exploitation du bois et la plantation massive de palmiers à huile. L’association française Hutan mène depuis plus de 20 ans des efforts sur le terrain pour étudier le comportement des orangs outans et leur capacité à s’adapter à de nouveaux environnements. Leur objectif est de trouver des solutions concrètes pour prévenir la disparition de cette espèce emblématique et protéger la biodiversité de la région.

Dans le même bâtiment, un vivarium captivant a été aménagé, abritant une variété impressionnante de reptiles et d’amphibiens exotiques, tels que des anacondas, des pythons réticulés, des basilics verts, des faux-gavials, ainsi que des scorpions, des caméléons et des grenouilles exotiques.

Parmi les attractions vedettes de cette zone, l’alligator du Mississippi se détend paisiblement près de son bassin.

L’alligator, imposant reptile, figure parmi les plus grands crocodiliens au monde, pouvant mesurer jusqu’à 4,5 mètres de long et peser plus de 450 kilos. Il élit domicile principalement aux États-Unis, en particulier en Floride, en Louisiane et le long des rives du Mississippi. Ce qui le distingue du crocodile, c’est son museau plat, large et arrondi, ainsi que sa dentition particulière : contrairement au crocodile, chez lequel la quatrième dent de la mâchoire inférieure reste visible lorsque la gueule est fermée, chez l’alligator et le caïman, cette dent se loge dans un trou du palais.

LA RESERVE DES HIPPOPOTAMES

De retour dans la zone nord, nous franchissons les portes de La Réserve des Hippopotames.

Dans cet espace, potamochères, nyalas et de nombreuses espèces d’oiseaux prospèrent en harmonie au sein d’une immense volière.

Après avoir traversé un tunnel, nous nous retrouvons à proximité d’un immense bassin où évoluent trois ou quatre hippopotames, dont un bébé.

Contrairement à ce que leur apparence laisse penser, les hippopotames sont capables de foncer à 30 km/h. Mais dans l’eau, ces énormes mammifères se déplacent avec une étonnante légèreté !

Souvent appelé simplement « hippopotame », son vrai nom est hippopotame commun (ou amphibie), pour le distinguer de la seconde espèce, l’hippopotame pygmée. De la famille des Hippopotamidae, ce géant semi-aquatique peut peser jusqu’à 3 tonnes et vivre de 40 à 50 ans ! Un nouveau-né pèse environ 50 kg à la naissance.

L’hippopotame vit principalement dans les rivières, les lacs ou les fleuves, comme le Nil, à proximité de pâturages où il trouve sa nourriture quand vient le soir. Cet impressionnant mammifère amphibie, pataud sur terre, se révèle d’une grâce et d’une légèreté éblouissantes une fois dans l’eau !

Manger est l’une des activités les plus vitales pour l’hippopotame. Il est capable de parcourir plusieurs kilomètres pour trouver ses aliments favoris. Chaque nuit, c’est jusqu’à 40 kilos d’herbes, de roseaux ou de fruits qui finissent au fond de son estomac. Ce fin gourmet est un véritable détecteur de nourriture ! Son ouïe est si fine qu’il peut entendre les fruits tomber et déterminer précisément leur position pour se faire un petit festin.

Ne vous fiez pas aux apparences ! Malgré sa taille et son poids imposant, bien qu’il ait l’air tranquille et pacifique, l’hippopotame est considéré comme l’animal le plus dangereux d’Afrique. Les mâles en particulier peuvent se montrer très agressifs lorsqu’ils doivent défendre leur groupe et leur territoire. Extrêmement dangereux lorsqu’il est dans l’eau, il peut faire chavirer les petites embarcations et blesser grièvement leurs occupants. Mais ne pensez pas être à l’abri sur terre. L’hippopotame est capable de courir à plus de 30 km/h sur plusieurs centaines de mètres, une performance proche de celles des athlètes recordmen !

L’hippopotame passe la plupart de son temps immergé. Ses oreilles comme ses narines se ferment alors automatiquement ! Il lui faut tout de même remonter à la surface toutes les 5 minutes environ pour respirer. Pourtant, il est possible de voir un hippopotame s’endormir au fond de l’eau ! Ses retours à la surface sont alors pilotés de façon inconsciente et il peut ainsi continuer à dormir de longues heures sans jamais manquer d’air.

LA TERRE DES LIONS 3

La Terre des Lions et les espaces environnants ont été pensés comme un véritable territoire au cœur de la savane, offrant des vastes plaines où les lions, lycaons, suricates et rats-taupes nus peuvent se sentir à l’aise dans un environnement époustouflant.

De toute évidence, le roi du domaine est le lion.

Outre sa crinière, l’un des aspects les plus impressionnants du lion est sa puissante voix. Il s’agit d’ailleurs du seul félin qui rugisse véritablement ! Le lion rugit surtout au coucher du soleil, un spectacle captivant pouvant durer jusqu’à une heure. Ce comportement lui permet de marquer son territoire et de montrer qu’il est le maître incontesté de la savane.

Le charisme et l’apparence majestueuse du lion lui ont valu le surnom de roi des animaux. En effet, ce grand prédateur veille en véritable monarque sur son territoire et sa cour, composée de lionnes et de leurs petits. Ce sont ces femelles qui assurent l’essentiel des chasses et approvisionnent le groupe. Agissant en véritables stratèges, ces chasseuses téméraires encerclent discrètement la proie choisie. Certaines se laissent voir pendant que d’autres se mettent à l’affût à quelques dizaines de mètres du gibier. Elles fondent ensuite sur leur cible en chargeant à une vitesse impressionnante de 40 à 60 km/h !

Le zoo de Beauval Nature s’engage dans la défense du lion d’Afrique.

En 2011, l’association PANTHERA a dressé un constat alarmant sur la situation des espèces menacées dans le parc Niokolo-Koba au Sénégal. En raison des nombreuses pressions telles que l’orpaillage clandestin, le braconnage, et les feux de brousse, la population de lions de cette réserve de biosphère est dans une situation préoccupante.

C’est pourquoi Beauval Nature apporte son soutien à l’association PANTHERA pour lutter contre ces pressions et contribuer à la préservation de cette espèce emblématique en danger.

Le zoo de Beauval Nature apporte un soutien crucial à l’association Panthera dans la mise en place d’un programme de surveillance et de patrouille des gardes forestiers, dont les missions sont cruciales pour la préservation de la biodiversité :

  1. Prévenir le braconnage, l’orpaillage artisanal, la coupe de bois et les activités agricoles illégales.
  2. Assurer la réfection des postes de garde abandonnés et délabrés au sein de la zone d’intervention.
  3. Mettre en place un réseau de communication local pour les gardes et déployer les PoacherCam®, des appareils photos à déclenchement automatique développés par Panthera, capables grâce à un algorithme de distinguer les animaux des humains (incluant les potentiels braconniers) et d’envoyer en temps réel les photographies au centre des opérations pour des interventions rapides, ainsi qu’aux forces de l’ordre et autres autorités de plus haut rang pour l’application de sanctions.
  4. Équiper et entraîner les équipes de patrouille à utiliser l’équipement nécessaire.
  5. Conduire des recensements annuels de la mégafaune présente.

Nous aurons le privilège de visiter l’association Panthera lors de notre passage à Niokolo-Koba. Cela nous permettra de nous forger notre propre avis sur le contenu de leurs programmes et de comprendre l’impact de leurs actions sur la conservation de la nature. En attendant, vous pouvez contribuer à leur cause en prenant contact avec eux et en les soutenant dans leurs domaines d’intervention en suivant le lien vers leur site.

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La Cuisine Française

LA TABLE DU 36 SAINT AIGNAN

Le choix de la restauration à Saint-Aignan est relativement limité. Beaucoup de restaurants ne sont pas ouverts à cette saison, où ferment le midi en semaine.
Notre première expérience en arrivant illustre parfaitement la problématique.
L’Embarcadère, le long du cher est ouvert mais ne propose qu’un plat du jour (14€ pour entrée plat et dessert sans boissons) et pas de carte. Avec un choix assez limité (andouillette ou petit salé aux lentilles), ce qui n’est pas du goût de tous et des enfants en particulier. Le restaurant est surtout fréquenté par les travailleurs du coin. Les plats sont donc simples mais bons
Le restaurant YASUNI à l’intérieur du parc animalier est pratiquement le seul ouvert dans le parc, à l’exception des traditionnelles ventes à emporter et snacks. Il propose un buffet à volonté au prix exorbitant de 24 € hors boissons y compris pour les enfants de plus de 10 ans. Un buffet varié mais qui n’offre rien d’exceptionnel. Le prix ne se justifie pas non plus pou un décor qui reste plus proche de la cantine que d’un restaurant de parc
La Table du 36 est certainement la meilleure option; Un restaurant avec un accueil soigné et une décoration très agréable. Un menu plat du jour à 15 € entrée plat et dessert mais avec des plats bien mieux réalisés et très bien servis. a noter la présence d’une carte complète avec des plats très copieux (voir le tartare de boeuf)
Pour les courses du soir, un SUPER U est ouvert sur la route du parc et propose un choix très varié : boucherie traditionnelle, poissonnerie, charcuterie. Carburant disponible également à prix correct 1.87 € le gasoil

 

Nous avons trouvé que le restaurant était assez animé pour un jeudi midi, au point que nous avons presque été refusés… Mais nous tenons à féliciter l’équipe qui nous a trouvé une table. Concernant les plats, le menu du jour était plutôt agréable et à un prix très abordable, mais la carte proposait des prix beaucoup plus élevés. C’est dommage. Le pavé de saumon à 25 € nous a semblé vraiment cher pour ce qui était proposé. Les hamburgers étaient plus accessibles, mais leur prix restait dissuasif. La salle était assez bruyante.

LES LOGEMENTS

FRANCE- BEAUVAL – LES HAMEAUX DE BEAUVAL

DIRECT – 420 € POUR 3 NUITS –

Cette option présente l’avantage d’offrir une légère réduction sur le prix d’entrée du parc du zoo de Beauval, ainsi que la possibilité d’effectuer quatre visites consécutives dans le parc.

L’appartement est bien situé en ville, à environ 2 ou 3 km du parc. Bien qu’une voiture soit nécessaire, un parking gratuit est disponible.

Le parking est sécurisé par une grille fermée avec un code d’accès.

L’appartement, situé au 1er étage, est spacieux, fonctionnel et bien chauffé.

Il dispose de deux chambres spacieuses, l’une avec un lit double et l’autre avec deux lits simples. La literie est confortable.

La salle de bains est bien équipée avec une douche, une baignoire et un lavabo à une vasque.

La cuisine est équipée d’un grand réfrigérateur-congélateur et de tout le nécessaire pour préparer un bon repas. Cependant, il pourrait y avoir un peu plus de variété de verres.

Le salon est spacieux, avec une table pour accueillir quatre personnes sans problème. Cependant, le canapé et les fauteuils sont très inconfortables et mériteraient d’être remplacés.

Le WIFI est très instable et n’était pas disponible les deux premiers jours. Il semble y avoir un problème connu, ce qui n’a pas arrangé nos affaires étant donné l’absence d’un réseau 4G fiable dans la région.

FRANCE- VIVONNE – BELLE MAISON AU CALME

BOOKING- 225.99 € POUR 3 NUITS – ACOMPTE 0 €

Nous avons trouvé une charmante maison individuelle pour notre séjour, récemment construite et spacieuse, offrant tout le confort nécessaire. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un hôte très sympathique, prêt à nous donner de précieux conseils sur les endroits à visiter dans les environs.

La maison est équipée d’une magnifique cuisine où nous avons pu trouver de nombreux produits à disposition, même si certains étaient un peu périmés. Le salon, avec sa grande télévision et son billard, était parfait pour se détendre en fin de journée. Sans oublier la terrasse aménagée, idéale pour profiter des repas en plein air grâce à son barbecue.

Située dans une rue calme en impasse, nous n’avons eu aucun souci pour garer notre véhicule juste devant la maison. De plus, sa localisation était idéale pour explorer la région, avec le Futuroscope à seulement 30 minutes et le centre-ville de Toulouse à 20 minutes.

Nous avons passé un séjour des plus agréables et nous recommandons vivement cette maison à tous ceux qui souhaitent découvrir la région dans un cadre confortable et accueillant. 

NOTE D’APPRECIATION 4.037/5

LES LIENS

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